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les collections aristophil

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BERLIOZ HECTOR (1803-1869).

L.A.S., [Leipzig 28 février ou

Berlin 1

er

mars ? 1843, à Giacomo

MEYERBEER] ; 1 page in-12, adresse

effacée « Monsieur Meyerbeer » en

page 4.

1 000 / 1 200 €

Lettre inédite à Meyerbeer

.

« Très cher et admiré maître J’ai le regret de

ne pouvoir être des vôtres, je pars mercredi

à 8 h. du soir pour Brunswick. Impossible à

moins de manquer à mes engagemens de

retarder ce départ de vingt quatre heures. Les

jours de répétitions et de concert sont fixés »…

[Berlioz écrivait de Dresde le 18 février 1843

à Auguste Morel : « Je reçois à l’instant une

lettre de Meyerbeer m’annonçant qu’une

fête ordonnée par le roi retarde de quelques

jours mes répétitions ; il m’engage à aller en

conséquence à Brunswick où je suis attendu,

et où le Roi Lear m’a déjà conquis de chauds

partisans ». Entretemps, il sera allé à Leipzig,

où il rencontre Schumann. Le concert de

Brunswick eut lieu le 9 mars.]

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BERLIOZ HECTOR (1803-1869).

L.A.S., 6 février 1859, à Alfred-Auguste

CUVILLIER-FLEURY ; 2 pages in-8.

1 000 / 1 500 €

Il le remercie de l’envoi de ses « deux

volumes [

Dernières études historiques et

littéraires

(M. Lévy, 1859)] et du chapitre

[« M. Hector Berlioz en Italie », reprenant

une étude de 1845 sur le

Voyage musical

en Allemagne et en Italie

de Berlioz] que

vous avez bien voulu me consacrer ! Je l’ai

relu avec un plaisir presque puéril, si tant

est qu’il puisse y avoir de la puérilité dans le

sentiment que l’on éprouve en se voyant loué

par vous. Ah ! vous parlez de ma verve ! c’est

la votre qui est merveilleuse ! Je suis tout au

plus une lourde locomotive allemande, vous

êtes la Locomotive Américaine qui fait ses

vingt-cinq lieues par heure en lançant des

torrens d’étincelles sans laisser échapper

de fumée »…

Extraits dans

Correspondance

, t. V, p. 651,

et t. VIII, p. 470 (n° 2349).

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BERLIOZ HECTOR (1803-1869).

L.A.S., Paris 20 juillet [1861], à

Friedrich KRUG ; 2 pages in-8.

1 500 / 2 000€

Sur le

Requiem

.

Berlioz va partir « dans quelques jours pour

Bade et je pourrai aller

le 8 août

à Carlsruhe

vous porter la grande partition du

Requiem

.

La mauvaise partition de piano que vous avez

pourra vous servir jusqu’à ce moment ; c’est

la même dont on s’est toujours servi à Paris,

à Berlin et à Dresde pour faire répéter les

chœurs. Vous avez fait une erreur sans doute

en examinant le Dies Irae et l’Offertoire :

Il

n’y a pas de soli

, c’est le chœur qui chante

toujours ». Il aimerait qu’on organise une

répétition à Carlsruhe le 8 ou un autre jour.

« Pardon de la peine que je vais vous donner

encore »… Il donne son adresse à Paris : « 4

rue de Calais ».

[Il s’agit de la préparation du grand concert

de Berlioz à Baden, le 26 août, où l’on donna

notament trois morceaux du

Requiem

(

Dies

iræ

,

Tuba mirum

et

Offertoire

) ; la partition

chant et piano n’étant pas publiée, on uti-

lisait depuis 1837 une partition manuscrite.

Friedrich KRUG (1812-1892), chanteur et com-

positeur, était maître de chapelle de la Cour

à Carlsruhe, dont les choristes, que Berlioz

est allé en effet faire répéter à Carlsuhe, sont

venus chanter au concert de Baden.]

Correspondance

, t. VI, p. 240 (n° 2567).