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21

MUSIQUE

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BACH CARL PHILIPP EMANUEL

(1714-1788).

L.A.S.

«

Bach

»

, Hambourg 17

novembre 1787, au libraire Engelhardt

Benjamin SCHWICKERT à Leipzig ;

1 page in-4 au filigrane

Pro-Patria

,

adresse avec sceau de cire rouge.

30 000 / 40 000 €

Belle et rare lettre à son éditeur, au sujet de

son célèbre traité

Versuch über die wahre

Art das Clavier zu spielen

(

Essai sur la

veritable manière de jouer les instruments

à clavier

).

Il répond à la demande de Schwickert d’exa-

miner et réviser au besoin son

Versuch

, en

soulignant que ce livre est probablement

plus exempt de défauts qu’aucun livre au

monde, et qu’il ne nécessite ni examen ni

révision ; il signale que, vu son âge et sa

santé, il laisse toujours de telles affaires de

fabrication à ses éditeurs et qu’il ne l’entre-

prendra en personne à aucun prix (« daß ich

Ihnen von dem Ihnen abgetreten Versuche

sagte : daß dies Buch so ganz rein von aller

Fehlern sey, als vielleicht kein einziges andere

in der Welt »)...

[Le

Versuch über die wahre Art das Clavier

zu spielen

(1753) est l’un des plus fameux

traités musicaux de son temps. D’abord

publié sous les auspices du compositeur

à Berlin en 1753, les deuxième et troisième

éditions en furent publiées à Leipzig par le

libraire Schwickert, en 1780 et 1787. En fait,

l’édition de 1787, dont Bach parle dans cette

lettre, comportera l’addition de six nouvelles

pièces pour clavier, et d’autres révisions.]

Cette lettre semble inédite

; elle est connue

seulement par un bref résumé donné dans un

catalogue de vente à Berlin en 1922, transcrit

par Suchalla et Clark : depuis lors, on avait

perdu sa trace, jusqu’à sa réapparition en

vente à Londres en 2011.

Bibliographie

: E. Suchalla,

Carl Philipp

Emanuel Bach. Briefe und Dokumente

Kritische Gesamtausgabe

,

II

(1994), n° 580 ;

S. Clark,

The Letters of CPE Bach

, (Oxford,

1997), n° 325 (signalée comme perdue).

Provenance

: vente Sotheby’s, Londres, 30

novembre 2011, n° 81.

pas d’importance car de suite il m’a prié de

se renseigner, si Fokine peut venir souvent

en France ? L’important, c’est tout de suite

le mettre en présence d’une orchestration

faite déjà

, avant le départ de Fokine ; de

décors et costumes

dessinés

et une choré-

graphie faite »… Ils établiront alors un contrat,

et arrangeront « un magnifique engagement

à Londres, où – autant je connais les Anglais

– ce ballet peut passer 200 fois de suite et

alors ce qui n’est pas négligeable, c’est une

poule d’or en même tant qu’un succès d’art »,

puis ce sera l’Amérique… Il est plein d’espoir :

« La chorégraphie de Fokine dans

Daphnis

est une pure merveille de noblesse et de de

fougue – La troupe est méconnaissable »…

Fédor CHALIAPINE

. Photographie avec

dédicace autographe signée ; 21,8 x 16,5 cm

(encadrée). « To Mr George King Souvenir

of London F. Chaliapin 1928 ».

On joint

2 photographies signées de Rudolf

NOUREEV (20 x 25cm, et 23,5 x 19,5 cm,

encadrées) ; et le livre

L’Après-midi d’un

Faune Nijinsky 1912

. 33 photographs by

Baron Adolphe de Meyer. Palladium prints

by Richard Benson. Produced by The Eakins

Press Foundation (New York, Eakins, London,

Dance Books Ltd [1978]), in-fol.

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BALLETS RUSSES.

Ensemble de 2 lettres autographes,

une pièce signée, et une

photographie dédicacée.

5 000 / 6 000 €

Serge de DIAGHILEV

. L.A.S., 4/17 janvier 1911,

à Gabriel Astruc (2 pages in-12, encadré avec

photo). Au sujet de la musique de Reynado

Hahn pour le ballet

Le Dieu bleu

. « J’ai bien

reçu le contrat du

Dieu bleu

. Veuillez, s’il

vous plaît, dire à Reynaldo, que j’attends

de ses nouvelles ainsi que son arrivée à St.

Petersbourg »…

Vaslav NIJINSKI

. P.S. avec date et lieu auto-

graphes « 16.9.17 Buenos-Aires W. Nijinsky » ;

1 page in-4 à en-tête du

Plaza Hotel Buenos

Aires

avec timbre fiscal (encadré avec photo).

Reçu de Serge de Diaghilew la somme de

500 dollars en pesos argentins « en paiement

de mon treizième spectacle que je danserai

cet après-midi même au Théâtre Colon (dans

le deuxième et quatrième ballets du pro-

gramme :

Sylphides

et

Schéhérazade

) »… Il

a signé et daté sur le timbre fiscal.

Léon BAKST

. L.A.S., 17 juin, à un ami [Gabriel

Astruc ?] ; 2 pages in-8 à son chiffre et

adresse,

112 boulevard Malesherbes

(enca-

drée avec un portrait, encre un peu passée

par endroits). Il a une « magnifique nouvelle »

à annoncer. « Rouché a accepté (il a sauté

dessus) le ballet

La Nuit Enchantée

(et la

seule chose qu’il m’a demandée – si il peut

la monter en juillet). Je crois que cela n’a