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1242

204

les collections aristophil

1242

VERDI GIUSEPPE (1813-1901).

MANUSCRIT MUSICAL autographe

signé,

Traviata

, Londres 25 avril

1862 ; 1 page oblong in-8 (2 photos

jointes).

10 000 / 12 000 €

Belle page d’album avec le fameux air de

Violetta dans

La Traviata

.

Fin de la grande scène de l’acte II entre

Alfredo et Violetta, qui, avant de quitter

pour toujours son amant, proclame son

amour et chante : « Amami Alfredo amami

quantio t’amo Amami Alfredo quantio t’amo

quantio t’amo. Addio ! » (10 mesures, chant et

paroles), avec le fameux thème du Prélude,

« un parangon de la déclaration d’amour

de l’opéra romantique, une phrase de feu,

un véritable orgasme du désespoir », selon

Stéphane Goldet.

Inspiré du roman d’Alexandre Dumas fils

La Dame aux camélias

, ce dix-neuvième

opéra de Verdi fut créé à Venise le 6 mars

1853, et joué avec le plus grand succès dans

le monde entier.

En avril 1862, Verdi est à Londres pour l’Ex-

position universelle à l’occasion de laquelle

on lui a commandé un

Inno delle Nazioni

.

1243

VERDI GIUSEPPE (1813-1901).

La Traviata

. Melodramma tragico

di F.M. PIAVE posto in musica

dal Cavaliere G. VERDI. L’Opera

intera per Pianoforte solo (Napoli,

Clausetti e C°, [1854]); in-4 oblong, 122

pages, broché, couverture jaune de

l’éditeur (très légères salissures à la

couverture).

2 000 / 2 500 €

Rarissime première édition de la version

originale de

La Traviata

, avec d’autres

partitions de Verdi

.

Cette édition est publiée sous deux formes :

les parties de chant seul sans accompa-

gnement (« per canto ») vendues 6 ducati,

et la réduction pour piano sans voix (« per

Pianoforte solo ») vendue 4 ducati. Ces deux

partitions, les seules à donner la version

originale de l’opéra, sont rarissimes. C’est

ici la réduction pour piano (« riduzione di L.

Truzzi »), c’est-à-dire sans les parties vocales

pubiées séparément, publié en même temps

qu’elles, et partageant la même page de

titre et le premier numéro (« Preludio »). Elle

comporte les lignes vocales, et une partie du

texte chanté, mais intégrées dans la partie

pour piano, au lieu de figurer sur une portée

séparée. La partition est entièrement gravée

sur double portée, et compte 16 numéros,

avec les cotages 1651-1666. La couverture de

papier jaune annonce : « Opera completa » ;

le titre est entouré d’une bordure octogonale.

L’édition Ricordi n’a paru qu’en 1855, après

que Verdi eut révisé l’opéra pour Venise, en

mai 1854 (bien que Ricordi ait préparé dix

numéros en 1853, il n’y eut aucune édition

intégrale). Ainsi, « la seule impression de […]

la version originale de

La Traviata

fut chez

Clausetti, à Naples » (Fuld).

On joint

: –

Rigoletto

(Milan, Ricordi, [1851]),

duo n° 7 seulement, musique gravée, cotage

23177, pagination simple (1-9), jolie vignette

de titre lithographiée représentant le fameux

quatuor de l’acte III. –

Giovanni d’Arco

, [3

numéros], (Naples, Girard, [1845]). –

Alzira

, [4

numéros] (Naples, F

lli

Fabricatore, [1845 ?]),

titre à bordures ornementales bleues, cotages

195-198 [l’opéra fut représenté pour la pre-

mière fois à Naples, et l’édition de Ricordi

n’a paru qu’en 1846, ce pourrait donc être la

première édition, non signalée, de numéros

de l’opéra].