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MUSIQUE
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STRAUSS RICHARD (1864-1949).
L.A.S., Weimar 25 octobre 1889, à
Hans von
BÜLOW
; 2 pages et demie
in-8 (quelques légères rousseurs) ; en
allemand.
2 000 / 2 500 €
Belle lettre du début de sa carrière à Wei-
mar adressée à Hans von Bülow
.
Cette année-là, Strauss était arrivé à Weimar
en tant que second maître de chapelle. Hans
von BRONSART lui a fait savoir qu’il avait prié
Bülow d’honorer de sa participation comme
soliste un des concerts d’abonnement. En
tant que chef d’orchestre des quatre premiers
concerts d’abonnement, Strauss demande à
Bülow de lui faire le grand honneur de jouer
dans l’un d’eux, à la date qui lui convien-
drait. Sachant que Bülow doit jouer le 13
novembre au bénéfice de la Musikschüle,
Strauss lui propose, s’il accepte vraiment
de lui donner le grand plaisir de jouer dans
un de ses concerts, la date du 11 novembre…
Il remercie Bülow de l’aimable accueil qu’il
a réservé à son ami Friedrich Rösch, en lui
permettant d’assister à une de ses répéti-
tions. Il se réjouit du bon rétablissement de
leur ami Eugen SPITZWEG [premier éditeur
de Strauss, aux éditions Joseph Aibl ; c’est
par son intermédiaire que Strauss entra en
relation avec Bülow.]
« Herr von Bronsart teilte mir gestern mit,
daft er Sie vor einigen Tagen gebetenhabe,
eines unsrer Abonnementconcerte durch
Ihre solistische Mitwirkung zu verherrlichen.
Auch ich mochte mich nun als Dirigent der
ersten 4 Abonnentconcerte, […] Ihnen mit der
Bitte nahen, ob Sie uns nicht die große Ehre
erweisen würden, in einem der Concerte zu
spielen, die [...] natürlich an jedem von Ihnen
zu wühlenden Tage stattfinden lainnten ! Ist
es wahr, daß Sie am 13. November hier zum
Besten der Musikschule spielen ? Wenn Sie
nun überhaupt mir die große Freude bereiten
wollen, in einem meiner Concerte zu spielen,
ware es Ihnen nicht am 11. November [...]
P.s.
Herzlichsten Dank auch meinerseits für
die freundliche, liebenswürdige Aufnahme
meines Freundes Rösch u. die Gewährung
von dessen Bitte, Ihre Proben besuchen zu
dürfen. – Die Nachricht von der Wiederhers-
tellung unsres Freundes, Eugen Spitzweg,
wird Sie wohl auch hocherfreut haben ! »