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quoique ce soit facilement ! Encore une fois… si en l’examinant vous trouvez quelque chose qui n’est pas à votre goût,
ne le corrigez pas
sans moi
! » Il faut passer très vite le manuscrit aux copistes, et veiller à la page de titre…
La lettre devait accompagner le manuscrit ; sur l’enveloppe, Tchaikovski a inscrit par plaisanterie le titre « Kavardak » (désordre).
Texte russe sur :
http://en.tchaikovsky-research.net/pages/Letter_3663L’
Ouverture-Fantaisie
ne fut pas donnée au concert d’ouverture de saison de la Société de Musique Russe de Moscou, que dirigeait le
chef d’orchestre Max
E
rdmannsdörfer
.
C’est Tchaikovski qui la créera au concert de la Société Philharmonique à Saint-Petersbourg le
5/17 novembre 1888, mais sans le succès escompté.
175.
Georges THILL
(1897-1984).
P
hotographie
avec
dédicace
a.s. ; noir et blanc, 13 x 18 cm.
100/150
Beau portrait en buste du chanteur, par Raymond
V
oinquel
pour le studio
H
arcourt
,
dédicacé dans le coin inférieur droit : « à
Monsieur Blanc très cordialement, G. Thill ».
176.
Henri TOMASI
(1901-1971).
M
anuscrit musical
autographe signé,
12 Noëls de Saboly
, [1962] ; [2]-62 pages in-fol. en
un cahier, couv. de papier fort.
800/1 000
P
artition
d
’
orchestre
de
cette œuvre
chorale
.
La page de titre porte : «
12 Noëls de Saboly
thèmes et variations par Henri Tomasi (pour chœur : soprani, mezzi, alti) a capella
(en supprimant les ritournelles) ou avec accompagnement de petit orchestre », avec en tête la dédicace : « Pour la Maîtrise de la
Radiodiffusion Française et à M. Bury (amicalement) » ; la durée (18 minutes) a été biffée. Au verso, au stylo rouge, Henri Tomasi a
inscrit la nomenclature des instruments :
« Formation minimum. 2 galoubets-
tambourins (petites flutes à défaut de
galoubets). 1 hautbois. 1 clarinette en
la. 1 basson. 1 harpe (piano à défaut).
1 percussion-claviers, comprenant :
grelots, marimbas, xylophone, celesta,
triangle, golckenspiel ».
Tomasi s’inspire ici des fameux
Noëls
du maître de chapelle provençal
Nicolas
S
aboly
(1614-1675), qui exerça
successivement à Carpentras, Arles, Aix-
en-Provence, Nîmes puis Avignon. Les
titres des douze pièces en sont les incipits :
1
Lei Pastoureu an fau uno assemblado
(Les Pastoureaux ont fait une assemblée)
(p. 1-4) ; 2
Soun tres rei en campagno
(Trois rois sont en campagne) (p 5-12) ;
3
Guihaume, Toni, Peire
(Guillaume,
Toinet, Pierre) (p. 13-19) ; 4
Li plus sage
(Les plus sages) (p. 20-21) ; 5
Venes, enfant
dou Seignour
(Venez, enfants du Seigneur)
(p. 22-25) ; 6
De boun matin
(De bon
matin) (p. 26-30) ; 7
Ai ! la bono fourtuno
(Ah ! la bonne fortune)
a capella
(p. 31) ;
8
Quand la miejo-nue sounavo
(Quand la
minuit sonnait) (p. 32-41) ; 9
San Jousé
m’a dit
(Saint Joseph m’a dit) (p. 42-48) ;
10
Pastre que sias i mountagno
(O Bergers,
dans la montagne) (p. 49-53) ; 11
Lou
queitivié d’aqueu marri testable
(Le noir
taudis de la mauvaise étable) (p. 54-55) ;
12
Touro-louro-louro
(Turee, lure, lure)
(p. 56-62).
Le manuscrit est noté, sur un premier
jet au crayon, à l’encre noire sur papier
à 30 lignes ; les paroles sont notées au
stylo bille bleu, avec les couplets au stylo
rouge à la suite de certaines pièces. Deux
feuillets calligraphiés en capitales ont
été ajoutés en tête avec la nomenclature
instrumentale et la table des airs.