Previous Page  53 / 216 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 53 / 216 Next Page
Page Background

51

165

162

Musique et Spectacle

165.

Camille SAINT-SAËNS

(1835-1921). 14 L.A.S et un

poème

autographe, 1887-1917, [à son ami le musicien Paul

D

ugas

,

ou son fils le peintre Paul

S

teck

]

; 23 pages formats divers (légers défauts à qqs lettres).

1 500/2 000

C

orrespondance

amicale

.

19 février 1887

. Résultats décevants d’une démarche : « Vous voyez par le ton de la lettre qu’il n’y a pas

de mauvaise volonté. Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de faire réformer Paul ? »…

Enghien 26 septembre 1887

. « Pendant que je vous

scie le dos j’ajouterai que vous comblerez mes vœux si vous pouvez engager comme cantatrice M

me

M

asson

femme de mon excellent

ami Ernest Masson de la Société des Concerts. Vous savez que

G

ounod

l’a prise pour chanter

Mors et Vita

 »…

Paris 14 juin 1890

. « En

faisant la revue générale de mes paperasses avant de m’installer à S

t

Germain je trouve le billet d’invitation et je vois avec désespoir

que la cérémonie est passée. Cela me désole »…

Hôtel Bedford, Paris 9 juin 1892

. « Hélas, mon cher ami, on ne peut pas me trouver. J’ai

mille choses à faire et ne suis jamais chez vous. N’empêche que je vous aime toujours »…

Londres 20 juin 1902

. « Oui, je suis fâché : 1°

d’avoir eu une bronchite qui m’a tenu plusieurs jours enfermé […]. 2° d’avoir été forcé de venir à Londres, ce qui me gêne pour aller

voir l’Exposition. Je crois bien que notre visite est f….. »…

20 septembre 1906

 : « J’apprends par mon ami Sizes que vous jouez souvent

mes œuvres et que vous les jouez fort bien »…

1

er

novembre 1908

. Appelé auprès d’un cousin dont l’enfant était à toute extrémité, « j’ai

été “horrificquement matagrabolisé” en rentrant à 9 heures du soir définitivement, quand j’ai constaté que tu t’étais, comme on dit,

cassé le nez ; je t’avais inscrit, cela ne serait pas arrivé sans cette catastrophe »…

Cannes 3 novembre 1908

. « Oui, mais vendredi je ne suis

pas libre ; samedi non plus ; et lundi il est probable que j’irai chez les

D

iémer

 »…

13 février 1917

. Malgré des précautions, « l’obligation

d’aller tous les jours à l’Odéon par les grands froids m’a fait beaucoup de mal […]. Le résultat est bon, ma musique a plu et l’ensemble

fait un très beau spectacle » [

On ne badine pas avec l’amour

]…

10 décembre 1917

. Il ne l’a pas oublié pour

Henri VIII 

: « dans ton état de

santé fragile,

il ne faut pas

que tu ailles au théâtre avec le froid déjà trop vif et la difficulté d’avoir des voitures. […] C’est ce que Gavarni

appelait

les saints tyranniques

. Mais il y a des cas où ils sont nécessaires »…

Marseille 20 décembre 1917

. À cause de la bourrasque glaciale

de dimanche, « je n’ai pas pu aller à l’Opéra le soir ni faire le lendemain des visites d’adieu. Je me suis remis seulement juste à temps

pour aller prendre le train qui m’a déposé ici. Jusque par-delà Valence tout était couvert de neige »… Marseille lui assure le repos et la

distraction dont il avait besoin. « J’ai vue sur le vieux port, qui est un spectacle continuel »… Plus une invitation à dîner avec Augusta

Holmès, des vœux, des remerciements, etc.

A

musant quatrain

calligraphié aux crayons de couleur rouge et bleu, et orné du dessin d’une rose, pastiche des

Déliquescences

d’Adoré

Floupette : « Totalisant le Ciel en moi, je suis l’Amant / de l’Immensité morne et du clair Firmament »…

166.

Camille SAINT-SAËNS

. 12 L.A.S. et 1 L.A., 1887-1920, [à son ami le musicien Paul

D

ugas

, ou son fils le peintre Paul

S

teck

] ; 20 pages formats divers, une adresse.

1 500/2 000

[

1887

]. « Le petit chat noir sera sans doute content de savoir qu’on s’occuper de lui ».

18 juillet 1888

. « Tu serais bien, bien gentil de

te montrer favorable à la demande de M. Gabriel

S

izes

de Toulouse, qui désire jouer à Biarritz mon

Concerto en sol mineur

. C’est un

de mes bons amis, et il a beaucoup de talent »…

Béziers 29 août 1899

. Il a mené son enquête : «

C

astelbon

lui-même vous a invité » ; il

est incroyable que l’invitation se soit perdue…

[25 septembre 1901].

Convocation « pour m’aider à manger un faisan qu’on vient de me

donner »…

Alger 26 février 1911

. « C’est très délicat. Parles-en d’abord à

M

essager

et à

B

rousson

 ; car si l’on faisait n’importe quoi en

dehors d’eux cela les froisserait ». Les innovations archéologiques de la

Furie

n’ont pas été approuvées par tout le monde, il regrette de

ne pas les avoir vues : « Il faut éviter l’étrange et sortir, s’il se peut, de la banalité sans tomber dans le ridicule »…

19 septembre 1911.

Il est de retour à Paris et regrette déjà la chaleur de l’été : « Comme je sens bien que je descends du singe ! je ne devrais jamais quitter

les tropiques »…

4 septembre 1912.

Recommandation en faveur de son protégé le peintre Émile

B

audoux

 : « Son tableau représentant un

attelage de gros chevaux, vus de face au bord de la mer ; d’une couleur un peu lourde, il est remarquablement composé et dessiné et très

intéressant. Je suis dans un gros travail »… Etc.