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47

Musique et Spectacle

et

The Desert Music

), Michèle

R

everdy

, Jean-Claude

R

isset

(4), Frank

R

oyon

L

e

M

ée

, Giacinto

S

celsi

, Patrice

S

ciortino

, Karlheinz

S

tockhausen

, Michel

T

abachnik

, Gilles

T

remblay

(sur Xenakis), Iannis

X

enakis

(et photocopie d’un hommage à Maurice Fleuret), etc.

148. [

Jacques OFFENBACH

(1819-1880)]. 4 L.A.S. ou cartes autographes, [1979], à Christiane

I

ssartel

.

100/150

À l’occasion du spectacle

Vive Offenbach

à la Salle Favart, où Mlle Issartel tint le rôle de Pomme d’Api. Manuel

R

osenthal

(directeur

musical) : avis de changements de texte dans l’opéra, avec mesure corrigée ; vœux de succès. Robert

D

héry

(metteur en scène) : « merde

pour ce soir et pour toujours », et rappel de

Pomme d’Api

O

n

joint

un programme, 2 photos et une coupure de presse.

149.

Maurice OHANA

(1914-1992). 2 L.A.S. (monogramme), [Paris] 11 février 1980 et s.d., à la chanteuse Christiane

I

ssartel

;

3 pages oblong in-16, une enveloppe.

150/200

« Merci pour ces belles photos. Le Conservatoire est fermé pour vacances mais la semaine prochaine j’en ferai mettre deux ou trois. […]

le concert à Pleyel, le soir était particulièrement réussi et je regrette que vous n’ayez pu y assister. […] Tours s’intéresse aux

Trois Contes

mais il semble qu’il y ait un metteur en scène attaché au Théâtre »… – « Ravi, je vous embrasse »…

O

n

joint

une L.A.S., un billet a.s. et un message manuscrit de Xavier

D

arrasse

, à la même.

150.

OPÉRA.

7 L.A.S. adressées à Christiane

I

ssartel

.

150/200

Mirella

F

reni

, Raymond

R

ouleau

, Giorgio

S

trehler

, Georges

W

akhevitch

(4, une au sujet de son dernier décor pour

Le Cid

de

Massenet). Plus une carte de visite des Georges Jouatte.

151.

Ferdinando PAËR

(1771-1839). L.A.S., Paris 25 janvier, à M.

D

ennoyer

 ; 2 pages et demie in-4, adresse (petite déchirure

par bris de cachet ; portrait joint).

200/250

Il a été vraiment contrarié de ne pouvoir entendre la veille « la répétition générale de votre

petit ouvrage des Nouveautés

 », ayant reçu la

lettre trop tard. « Vous me recommandez toujours de

faire vite, vite, et vite

 ; mais, mon cher ami l’imagination ne se commande pas, et

plus l’on veut me mettre l’épée dans les reins, et plus cela me refroidit.

J’ai autant d’intérêt que vous à me dépêcher

, mais je ne veux pas

gâter mon métier ». Il réclame le 2

e

acte de leur opéra ; il pourra bientôt « vous faire entendre le premier acte

tout à fait mis au net

[…]

mais c’est bien entendu à vous,

à vous seul

, parce que je ne suis pas dans l’habitude de faire

connaître partiellement

ma musique, avant

de la faire paraître au public. […] Une cause qui me fait tatonner c’est aussi votre

prima donna

, sera-t-elle Md

e

C

asimir

 ? Il faut pourtant

savoir pour qui l’on compose ? Malgré cela croyez que je ne perds pas de temps ; […] il ne faut pas précipiter l’imagination

à mon âge

 »…

152.

Gabriel PIERNÉ

(1863-1937).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Quinze pièces pour le piano

, 1883 ; [2]-77 pages

in-fol. en feuilles.

1 500/2 000

R

ecueil

de quinze

pièces

pour

piano

,

composé

à

la

V

illa

M

édicis

.

Le manuscrit est signé et daté deux fois, sur la page de titre et en fin : « Rome – Villa Medici – 1883 ». En effet, Pierné a composé de

recueil à vingt ans, lors de son séjour à Rome à la Villa Médicis ; publié l’année suivante, ce sera son opus 3. La page est suivie d’une

page de table, au bas de laquelle Pierné a indiqué : « Je tiens

absolument

à ce que l’ordre indiqué

soit

conservé

 ».

1

Romance sans paroles

(p. 1-4), en sol majeur à 12/8,

Allegro

, dédié à Madame [Alphonse] Leduc (femme de son éditeur) ; 2

Chanson de

la grand’maman

(p. 5-7), en fa majeur à 2/4, « Pas vite », à Gustave Popelin : 3

Fantasmagorie

(p. 8-13), en ut à 6/8, « Vif et avec beaucoup

de légèreté », à Albert Lavignac ; 4

Marche funèbre

[titre primitif, biffé :

Au Cimetière

] (p. 14-16), en mi mineur à 4/4,

Andante

, à Bernard

Rie ; 5

Coquetterie

(p. 17-20), en ré bémol majeur à 3/8,

Vivace

, à Louis Le Nain ; 6

Prélude

(p. 21-23), en do mineur à 3/4,

Andante

, à

Bourgault-Ducoudray ; 7

Fugue

(p. 24-27), en do mineur à 2/4,

Moderato quasi allegro

, à E.M. Delaborde ; 8

À l’église, Choral

(p. 28-

31), en mi bémol majeur à 4/4,

Largo

, à Mme Montigny-Rémaury [remplaçant Mme Félix Maréchal, biffé] ; 9

Menuet vif

(p. 32-39), en

la mineur à 3/4,

Andante maestoso

, à Camille Saint-Saëns ; 10

La marelle

(n° 1 de

Jeux d’enfants

) (p. 40-42), en sol majeur à 6/8,

Vif

,

à Auguste Patey ; 11

L’escarpolette

(n° 2 de

Jeux d’enfants

) (p. 43-46), en la majeur à 6/8,

Andantino

, à Mme A. Dien ; 12

Cache-cache

(n° 3 de

Jeux d’enfants

) (p. 47-54), en mi majeur à 2/4,

Allegro

, à Mme Massart ; 13

Valse

(p. 55-60), en la majeur à 3/4,

Allegro ma non

troppo

, à Georges Marty ; 14

Feuillet d’album

(p. 61-65), en la bémol majeur à 2/4,

Vif

, « À mon cher maître J. Massenet » ; 15

Tarentelle

(souvenir de Naples)

(p. 66-77), en ut à 6/8,

Vivace

, « À mon cher maître A. Marmontel ».

Le manuscrit, à l’encre brune au recto de papier Lard-Esnault à 15 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc

en 1884.

Reproduction page 49

153.

Gabriel PIERNÉ

.

M

anuscrit

musical

autographe signé,

Hymne à Sarah

, [1896] ; titre et 2 pages et quart in-fol.

(légèrement sali).

200/300

C

hoeur

pour « voix de femmes » et piano, sur un poème d’Armand

S

ilvestre

, à la gloire de Sarah

B

ernhardt

. L’œuvre fut jouée pour

la journée d’hommage à Sarah Bernhardt le 9 décembre 1896, sous la direction d’Édouard Colonne.

« Toi qui portes la lyre sainte »… Indiqué comme « fragment », le manuscrit, à l’encre violette sur papier à 28 lignes, a servi pour la

gravure. En la bémol majeur à 3/4, il compte 40 mesures ; la partie de piano (notée sur 2 portées, sauf les 7 mesures finales avec une

portée supplémentaire) présente des indications d’instrumentation : trompettes, violoncelles, harpes. Les trois parties de voix de femmes

sont notées en accords sur une seule portée.