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38

113.

Serge LIFAR

(1905-1986).

P

hotographie

signée et datée, 1941 ; 17 x 10,3 cm.

100/150

Photo de Serge Lifar et Mlle

L

orcia

dans le 3

e

acte de

Sylvia

, avec grande signature: « Serge Lifar Paris 1941 ».

114.

Franz LISZT

(1811-1886). P.S.,

Hamburg

28 septembre 1849 ; 1 page oblong in-8 en partie imprimée ; en allemand.

1 000/1 200

Déclaration par Franz Liszt que le marchand de musique Jul.

S

chuberth

, de la société Schuberth et Cie à Hambourg et Leipzig, a

acquis pour tous les pays et à perpétuité, la propriété exclusive de sa composition intitulée « Göthe-Marsch für Piano und Fest-Album

z. Göthefeier »… [Il s’agit de la

Marche

écrite pour le jubilé de

G

oethe

.]

115.

Franz LISZT

. L.A.S., [Bückeburg] 20 février 1851, [à Auguste

J

al

] ; 4 pages in-8, cachet de cire noire aux armes rapporté

en haut du premier feuillet, avec note explicative de Jal.

2 000/2 500

L

ettre

amusante

sur

les

prétentions

d

un

ancien

domestique

.

Pour ce qui est de cet individu, « il y a malheureusement tout lieu de craindre qu’à sa cécité physique, il se soit joint un aveuglement

complet sur les espérances ou les prétentions qu’il pourrait conserver à l’endroit de ma générosité. M

r

B

ecker

a été à deux reprises à mon

service comme valet de place – en 41, – et en 44 pendant trois ou quatre mois en tout. Ses appointemens étaient de cinq francs par jour.

Ils lui ont été constamment et régulièrement payés. De la fin juillet 44 jusqu’au commencement de mai, 45, il m’accompagna comme

courrier de voyage dans le midi de la France, en Espagne et en Portugal, en remplacement de mon valet de chambre anglais que j’avais

laissé à Paris pour apprendre à baragouiner le français, et qui vint me rejoindre au commencement de mai 45, à Marseille. Durant ces

9 mois, Becker, dont j’ai toujours eu lieu d’être parfaitement satisfait, mais qui ne pouvait entrer définitivement à mon service ainsi que

je l’en avais prévenu, vu que je n’avais aucune raison de renvoyer mon valet de chambre anglais qui m’a servi pendant près de 10 ans,

et que je n’avais d’ailleurs nul besoin de deux gaillards de luxe à camper derrière ma voiture, – Becker fut également payé à raison de

5 francs par jour, et reçut en surplus quelques cadeaux »… Liszt apprit plus tard que son secrétaire

B

elloni

avait remis quelques petites

sommes à Becker à titre de secours, mais il n’a jamais été question d’une pension, ou d’un cadeau de 6000 francs : « 6000 francs de

cadeau à Becker, pour un an de service, m’aurait d’ailleurs moralement obligé à donner

60 000

francs à mon valet de chambre »… Il

recommande cependant Becker « à la charité si zélée de Madame Jal » ; « j’informerai aussi M

r

Belloni, de mon intention de venir quelque

peu en aide à Becker, tout en laissant dans le domaine de la

poésie fantastique

les lubies de capital ou de pension »…

Reproduction page 37

116.

Germaine LUBIN

(1890-1980) cantatrice, la grande Isolde française ; femme (1913) de Paul Géraldy. 3 L.A.S., 1970-1971,

à Karl Harald

S

trauss

 ; 6 pages obl. in‑8.

100/120

A

u

sujet

du

projet

de

sa

biographie

. Elle a relu les « premiers cahiers auxquels j’ai confié mes pensées, mes peines et mes difficultés

au moment critique de ma vie. Ils vous serviront je pense pour la rédaction du livre que vous voulez écrire sur ma vie et ma carrière »...

Elle a oublié beaucoup de choses et de dates, et veut aller, quand sa santé s’améliorera, travailler à la bibliothèque de l’Opéra, et écrire

« à Londres, à Berlin, à Bayreuth, enfin partout où j’ai chanté. Malheureusement nos célèbres amis sont morts

F

urtwängler

, Bruno

W

alter

,

T

ietjen

, Sir Thomas

B

eecham

et d’autres. Hélas ! » Elle évoque aussi Lauritz

M

elchior

, Max

L

orenz

, parle de ses ennuis de

santé, etc.

117.

Jeanette MACDONALD

(1903-1965).

P

hotographie

avec

dédicace

autographe signée ; 23,5 x 19,3 cm.

200/250

Portrait studio par Irving

C

hidnoff

 : le visage et le regard de la cantatrice sont tournés vers la gauche, menton posé sur les mains

croisées. « To Mr. Berlache with my sincere compliments Janette MacDonald ».

118.

Jules MASSENET

(1842-1912).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Souhait

, Paris 13 novembre 1879

; titre et 2 pages

oblong in-fol. (fente réparée au pli central, petits accidents au bord sup.).

1 200/1 500

M

élodie

pour chant et piano, sur un poème de Jacques

N

ormand

(recueillie dans

20 Mélodies

, vol. II, Hartmann, 1881) : « Si vous

étiez fleur, ô ma bien aimée »…

En ut, à 4/4, marquée

Allegretto

, elle compte 26 mesures, sans les reprises.

Le manuscrit est à l’encre violette sur papier à l’italienne à 18 lignes ; il est daté en fin « Paris – 13 nov. 79 ». Massenet a écrit le texte du

deuxième couplet sous le premier, sur la même musique, et a composé à la fin de la 2

e

page les trois mesures finales de la « 2

de

 strophe ».

Il a corrigé au crayon le texte à la 20

e

mesure : « Belle prisonnière » au lieu de « Et dans ma lumière » (qui était la répétition du vers

précédent).

Reproduction page 37

119.

Jules MASSENET

. P.A.S. musicale, 19 janvier 1884 ; 12,5 x 15 cm à vue (encadrée, petite déchirure marginale).

300/400

Sur la page de titre (découpée) avec vignette entourant le titre

Manon

, Massenet a inscrit quatre mesures de la mélodie

Les Oiselets 

:

« Ils disent dans leurs chants harmonieux et doux », et la dédicace : « à Madame Russeil souvenir très respectueux. J. Massenet 19 Janv

/84 ».

O

n

joint

une carte de visite autographe signée (défauts, encadrée). « J’espère bien être à la séance et m’intéresser grandement à votre

succès ! Massenet ».