26
79.
Marius CONSTANT
(1925-2004).
M
anuscrit
musical
autographe signé,
Musique de Concert
pour saxophone et
orchestre
, [1954] ; 2 titres, 9 et 3 pages in-fol.
500/700
V
ersion
pour
saxophone
et
piano
.
L’œuvre est dédiée au grand saxophoniste Marcel
M
ule
(1901-2001) ; elle est en cinq mouvements : I
Toccata
, commençant
Lento
,
puis
Vivo
, avant de revenir au
Tempo du début
; II
Aria
, marquée
Largo
; III
Ostinato
,
Allegro molto
; IV
Intermezzo
,
Allegro moderato
;
V
Variazioni
, successivement
Deciso
,
Lento e rubato
et
Molto lento e espressivo
.
Le manuscrit, soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 32 lignes, présente quelques corrections ; il a servi pour la gravure de
l’édition chez Alphonse Leduc en 1954.
O
n
joint
la 1
ère
page d’épreuve corrigée, avec épreuve de la couverture.
Discographie
: Dominique Tassot, saxophone, Münchner Rundfunk orchester, direction Manfred Neuman (Audite, 2004).
80.
Louise CONTAT
(1760-1813) actrice, sociétaire de la Comédie-Française, elle créa la Suzanne du
Mariage de Figaro
.
L.A.S. « Louise Contat », 30 floréal V (19 mai 1797), à Barthélémy
L
arochelle
, « artiste du théâtre Feydeau » ; 2 pages et
demie in-8, adresse.
150/200
B
elle
lettre
à
son
camarade
qui
veut
quitter
le
théâtre
F
eydeau
. « J’ai commencé la carrière avec vous [...] j’ai une des premiere
souhaité qu’on vous rachettat au Théatre de la République et dernierement encore, provoqué les efforts quon a fait pour vous attacher à
celui de Feydeau ». Elle lui rappelle qu’il a signé un engagement : « en passant a un autre théatre vous manqueriez à la fois de prévoyance
pour vous même, car vous payeriez inévitablement un dédit ; de délicatesse, car vous éluderiez des obligations positives ; et enfin de
gratitude car vous sembleriez vous joüer de camarades dont vous n’avez éprouvé qu’attachement. De petits débats particuliers, ou un
léger avantage pécunier, ne seraient pas une excuse suffisante pour justifier une telle trahison »… Etc.
O
n
joint
une autre L.A.S. « Louise de Parny », [après son mariage en 1809], à M. d’Henneville, amusante lettre où elle se souvient
d’une soirée (1 p. in-8) ; et une note relative à sa sœur Émilie Contat.
81.
Claude DEBUSSY
(1862-1918). L.A.S., 19 janvier 1906 ; 1 page et demie in-8.
1 500/2 000
A
musante
réponse
à
une
enquête
sur
l
’O
péra
de
P
aris
.
« J’ai vraiment trop peu fréquenté notre Académie Nationale de Musique pour pouvoir avoir une opinion quelconque sur les artistes
qui en font partie. Ce monument me semble – d’ailleurs – ne plus servir qu’aux étrangers, qui en rapportent – il est vrai – des souvenirs
déplorables. Mais cela ne nous regarde pas et il faut l’accepter comme d’autres calamités métropolitaines »… Il donne son adresse :
« 64 av. du Bois de Boulogne ».
82.
Henri DECOIN
(1890-1969) cinéaste. 2 L.A.S.,
Neuilly-sur-Seine
1936-1937, à un « vieux frère » ; 1 page in-4 chaque à
son adresse.
300/400
27 octobre 1936
. Il n’a toujours rien signé pour Danielle [
D
arrieux
, sa femme], et l’Amérique l’excite de moins en moins. « En mars
je tourne une version allemande et française pour la Tobis [
Port Arthur
]. Moi, mise en scène ; Danielle vedette des 2 versions. Elle
parle allemand gentiment. Elle commence à taper un peu dans l’anglais. – Bref tout va très bien ici et j’ai personnellement beaucoup de
travail. Mon opérette des Bouffes-Parisiens [
Normandie
] est un beau succès, et Paris, malgré le “Front populaire” est encore une capitale
agréable »... Il déplore que le film avec
D
aven
ne gagne pas. « Il est navrant, pour ton standing européen, que tu n’aies pas fait un film
français. Tout le monde attend anxieusement de te voir et de t’entendre en français. Tu devrais t’occuper un peu plus activement du
choix de tes scénarii ici »...
1
er
avril 1937
… « Je pense que nous tournerons
Katia
en 38 à notre retour de Hollywood. – Mon contrat avec
Universal me paraît très bien [...] Question financière excellente. Pas d’impôts à payer. Question artistique... Ma foi on verra... Mais tu
me connais... j’ai de la persuasion. Malheureusement, la langue anglaise m’est assez douloureuse. Heureusement, je me défends assez
bien en “petit nègre”. Danielle, elle, parle déjà comme les communistes américains »...
83.
Marcel DELANNOY
(1898-1962).
M
anuscrit
musical
autographe signé,
Deux Chansons de Clarin
, 1932 ; titre et
6 pages in-fol.
200/250
D
eux mélodies
pour voix et piano, sur des poèmes d’Alexandre
A
rnoux
, pour
La Vie est un songe
d’après
C
alderon
.
I
La Tourterelle
: « À l’ombre d’un verger »…, en si bémol majeur, à 6/8, « allant et léger » (4 pages) ; II
Le Serpent
: « Au paradis disait
Adam »…, en sol majeur, à 4/4, « modéré, bien rythmé » (2 pages).
Le manuscrit, soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 28 lignes, présente quelques corrections, et une mesure biffée ; il est
signé en fin et daté : « S
t
Germain. Septembre 1932 » ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1933.
O
n
joint
un autre manuscrit autographe signé d’une mélodie,
Berceuse
, sur des paroles d’André de la Tourrasse, datée « Le Vésinet
Avril 34 », dédiée « à ma femme » (titre et 2 pages in-fol.), avec une ligne et un premier début biffés.
84.
Claude DELVINCOURT
(1888-1954).
M
anuscrit musical
autographe signé,
Aurore
, chœur ou quatuor pour 4 voix de
femmes
, [1930] ; titre et 6 pages in-fol.
300/400
Ce chœur ou quatuor pour 4 voix de femmes, avec accompagnement de piano, est composé sur un poème de Victor
H
ugo
: « L’Aurore
s’allume »… En ré majeur à 3/4, il est marqué
Modéré, sans lenteur
. Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 24 lignes, présente de
nombreuses corrections par grattage ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1930.