24
O
n
joint
les manuscrits de copiste ayant servi pour la gravure de la partition de piano des numéros : I
Marche
de P.-O. Ferroud
(4 mains) ; V
Sarabande
d’Albert Roussel (4 mains) ; VI
Polka
de Darius
M
ilhaud
qui l’a annotée au crayon et a indiqué de sa main :
« prière de graver en notes plus petites tout ce qui est entouré de crayon Milhaud » ; VII
Pastourelle
de Francis Poulenc.
Discographie
: Orchestre des Pays de la Loire, John Axelrod (Naxos, 2016).
70.
Josephine BAKER
(1906-1975).
P
hotographie
signée ; carte postale noir et blanc (
J’ai deux amours
éditée par le domaine
des Milandes).
100/150
Portrait en pied de la chanteuse en robe de scène par Lucienne
C
hevert
, dédicacée dans le coin supérieur gauche « Votre Joséphine
Baker ».
71.
Jean-Baptiste-Christophe BALLARD
(1674 ?-1750) imprimeur-libraire de musique. P.S., Paris 2 juillet 1704 ; vélin
oblong in-8 en partie impr.
300/400
« Christophe Jean Baptiste Ballard seul imprimeur de la musique du Roy » reçoit 135 livres de rentes sur l’Hôtel de Ville.
O
n
joint
une page imprimée de la fin du Prologue de l’opéra
Achille
[1687] de Pascal
C
ollasse
(1649-1709), avec les signatures
autographes de Pascal
C
ollasse
et l’éditeur Christophe
B
allard
(1641-1715), de la collection d’Henry
P
runières
.
72.
Hector BERLIOZ
(1803-1869). L.A.S., [Montmartre] 15 septembre [1836], à Joseph d’
O
rtigue
à Issy par Vaugirard ;
2 pages et demie in-8, adresse.
1 200/1 500
Il n’a pu lui écrire, pris « entre les répétitions redoublées de
Notre Dame
[
Esméralda
de Louis Bertin], la composition de mon opéra
[
Benvenuto Cellini
] et mes maudits articles […] Tu me dis une chose injuste et que je suis bien sincèrement malheureux que tu aies pu
penser. Je te connais bien et je connais bien aussi les gens dont tu veux parler, tu t’es énormément trompé si tu as pu croire le contraire.
Mon amitié pour toi est aussi réelle et solide que mon mépris pour eux ».
Il le complimente pour la naissance de sa fille et « la bonne santé de ta femme que je devine puisque tu ne m’en dis rien. […] Mme
d’Ortigue nourrit-elle ? Mon garçon est toujours beau mais médiocrement bon.
Tes articles vont passer, le premier est je crois dans la
Gazette
de dimanche.
N
ourrit
m’a parlé de celui que tu as écrit pour moi dans
l’Univers religieux
; je ne l’ai pas vu mais je t’en remercie
en confiance
».
Il est allé chez
B
allanche
« dans un paroxysme d’admiration pour son
Orphée
, je trouve cela sublime ».
Il sera à Montmartre « rue St Denis 12 » jusqu’au 5 octobre, puis ira « rue de Londres
35
».
S
chlesinger
a été absent de Paris trois
semaines. « Pour
L
istz
, rien ; je ne sais pourquoi ; il devrait pourtant bien me renvoyer mes partitions »...
Correspondance générale
, t. II, p. 307 (n° 477, texte inexact, traduit de l’anglais).
Reproduction page 23
73.
Hector BERLIOZ
. L.A.S., 23 mai 1860, à Richard
W
agner
, à Paris ; 3 pages in-8, enveloppe (timbre décollé). 4 000/5 000
M
agnifique
lettre
à
R
ichard
W
agner
.
Il est heureux que ses articles sur
Fidelio
de
B
eethoven
lui aient plu. « Je les avais étudiés avec soin, mais sans espoir qu’ils fussent le
moins du monde utiles. Je ne crois plus guères à l’éducation du public par la critique ; ou du moins je crois qu’un très long temps est
nécessaire pour que la critique porte ses fruits. Je ne sais si vous avez encore des illusions, quant à moi je vois depuis bien des années
les choses telles qu’elles sont… Vous êtes au moins plein d’ardeur, prêt à la lutte ; je ne suis moi prêt qu’à dormir et à mourir. Pourtant
une espèce de joie fébrile m’agite encore un peu, si, quand je crie d’amour pour le beau, une voix me répond au loin et me fait entendre
au travers des rumeurs vulgaires son salut approbateur et amical »…
La lettre de Wagner, reçue alors qu’il le croyait en Belgique, lui a fait du bien ; depuis qu’ils se sont vus il a été « bien malade, bien
triste, bien tourmenté de mille manières… Pourquoi, en m’écrivant, me dites-vous : Cher maître, comme les gens cérémonieux ? Entre
nous, cela ne va pas ».
La veille c’était l’anniversaire de la naissance de Wagner, et Berlioz sait les Allemands « très attentifs à l’arrivée de ces jours-là. Cela
donne en effet l’occasion de manifester les doux sentimens de la famille, quand on en a une, et ceux de l’amitié, quand on a des amis.
Eh bien, voyez comme je suis ; j’ai une famille, j’ai des amis excellens, et j’aurais trente jours de naissance dans l’année que personne
ne s’aviserait d’en célébrer un seul, tant on sait que cela m’est désagréable… Ne riez pas ; je suis si malade. Adieu, bonjour, courage ; et
ne me dites plus : Cher Maître. Cela m’agace »…
Correspondance générale
, t. VI, p. 155 (n° 2504).
Reproduction page 23
74.
Georges BRASSENS
(1921-1981).
P
hotographie
avec
dédicace
autographe signée ; photo noir et blanc, 9 x 14 cm (coins
émoussés).
150/200
Portrait de Brassens, pipe en bouche, dédicacé dans le coin supérieur gauche « À Jean-Pierre – amical souvenir – Georges Brassens ».
75.
Joseph CANTELOUBE
(1879-1957).
M
anuscrit musical
autographe signé,
Pastorale Roumaine
, 1926 ; titre et 40 pages
in-fol. en un cahier cousu, couverture de papier fort brun.
1 500/2 000
P
artition
d
’
orchestre
de
cette œuvre
inspirée
par
le
folklore
roumain
.