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19

Beaux-Arts

56

54.

Edvard MUNCH

(1863-1944). L.A.S., [1929 ?, à Mme Herbert Eugen

E

sche

] ; 2 pages in-8 à l’encre violette (trous de

classeur) ; en français.

1 000/1 200

B

elle

lettre

à

son modèle

et mécène

de

C

hemnitz

[avec son mari, industriel du textile, Mme Esche commanda une magnifique villa à

Van de Velde, chef-d’œuvre de l’Art Nouveau ; Munch a peint en 1905 six portraits de la famille Esche, la plupart conservés maintenant

au Kunsthaus de Zürich. La lettre fait probablement allusion à l’exposition Edvard Munch organisée par la Kunsthütte de Chemnitz

en novembre-décembre 1929.]

Il la remercie de sa lettre. « L’homme mystérieux c’est le Directeur de Poste, Harse, qui m’écrié une lettre très charmante – et qui m’a

raconté qu’il y a plusieures amis de moi à Chemnitz. À Chemnitz est eclaré une petit guerre de journalistes à cause de mes tableaux et

M. Harse s’engagé vivement. Il a déjà un petit l’eauforte de moi. Je ne peux pas encore venir à Chemnitz tant pis – j’ai trop de choses

à faire »…

55.

Pablo PICASSO

(1881-1973). L.A.S., “La Californie”, Cannes 4 décembre 1958, à Inès

S

assier

(son ancienne domestique,

devenue amie et femme de confiance) ; ¾ page in-4.

1 500/2 000

« Ma chère Inès voici un chèque pour Maître de Sarriac. Nos amitiés pour vous trois. Je vous embrasse »…

[

Il s’agit de la pension

alimentaire pour ses enfants Paloma et Claude.]

56.

Camille PISSARRO

(1831-1903). L.A.S., Dieppe 24 septembre 1902, à

sa

femme

Julie

P

issarro

; 2 pages in-8.

2 000/2 500

« Aussitôt reçu j’ai écrit à

T

hornlay

que j’acceptais son offre, que je lui verserai la première partie de l’argent en signant les papiers

de vente et le reste l’année prochaine. J’ai envoyé la lettre de Thornlay à Teissier en le priant de faire le nécessaire. Maintenant, que

ferons-nous du terrain ?... Je ne tiens pas à y bâtir, car c’est une affaire embêtante d’être à la recherche de location et d’avoir à faire avec

des locataires, des ennuis de toutes sortes. Quant à rester à Varengeville, je n’y tiens pas non plus »…

Il est allé au Havre la veille avec Rodo et M

e

Cahen : « nous avons été voir Monsieur

V

andevelde

qui m’a acheté deux toiles de 15, à

6 mille fr les deux. Il fesait mauvais temps je n’ai vu que l’exposition, Rodo qui a parcouru la ville m’a dit que c’était très laid et très

sale. J’ai encore un temps gris à terminer et j’espère que ce sera tout »…

57.

Camille PISSARRO

. L.A.S., Le Havre 21 septembre 1903, à

son

fils

Ludovic-Rodolphe

P

issarro

 ; ¾ page in-8 sur papier

quadrillé (fentes réparées).

1 000/1 500

P

remier

pèlerinage

littéraire à

M

édan

.

« Mon cher Rodo Je vais quitter Le Havre le 26 ou 27, ta mère et Cocotte je suppose Paul aussi

seront à Paris, je fais partie de la délégation du pèlerinage Zola à Médan, il faut donc que je sois le 29 à Paris »…