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202

730. [

Louis duc d’ORLÉANS

(1372-1407) frère de Charles VI, il participa au conseil de régence de son frère]. P.S. par

Aubry

L

e

R

iche

et Jehan

L

e

L

ievre

, « phisiciens » du duc d’Orléans, 1

er

août 1404 ; vélin obl. in-4 (environ 10 x 31 cm).

300/350

M

édecine

. « Aubry Le Riche et Jehan Le Lievre physiciens de mons

r

le Duc d’Orleans » confessent avoir reçu de Jehan Poulain trésorier

général dudit seigneur, la somme de 200 livres tournois due au terme de Pentecôte, sur les 400 livres de « gaiges ou pension que mondit

sgr a ordonné a chacun de nous prendre et avoir chascun » en quatre termes : « Penthecouste, la miaoust, Toussains et quaresmeprenant »…

731.

Adélaïde, princesse d’ORLÉANS

(1777-1847) «

M

adame

A

délaïde

 », sœur de Louis-Philippe. L.A.S. « E. Adélaïde L.

d’Orléans », Paris 16 août 1832 ; 2 pages in-8.

100/150

S

ur

l

installation

de

la

famille

royale

aux

T

uileries

. Elle remercie de l’intéressant bulletin : « Vous savez tout le prix que

nous

mettons à votre manière de voir et à votre jugement »… Elle est encore « campée et tout à fait en l’air dans ce triste Palais, où nous

sommes vraiment très mal, les réparations nécessaires n’étant pas encore achevée dans le logement que je dois occuper, c’est un nouveau

sacrifice pour notre bien aimé Roi, d’être venu aux Tuileries, mais jamais aucun ne lui coutera quand il s’agira du bien général et c’est de

bien bon cœur que nous suivons son noble exemple. Nous sommes dans l’anxiété sur la loi si importante qui se débat dans ce moment,

c’est une chose bien grave »…

732.

PARCHEMINS

. 3 P.S. sur vélin, 1638-1678 ; vélins obl. in-fol. ou in-4 (encadrées).

100/150

Mandement de Louis XIII à la Cour du Parlement de Toulouse, relative à une requête de Jacques Cellier, signée par son conseiller

secrétaire Jean

D

u

M

eynial

, Thiers 17 décembre 1638. Lettres de conseiller d’État pour Achille de

H

arlay

, signées « Louis » (secr.), la

reine régente sa mère présente, contresignées par le secrétaire d’État

G

uénégaud

, Paris 1

er

juillet 1650. Extrait du registre de la Cour des

Aides de Clermont concernant Joseph de Montloys, conseiller du Roi, signé Mosnier, Clermont-Ferrand 18 janvier 1678.

733.

L

ouise

lisabeth

de

F

rance

, duchesse de PARME

(1727-1759) fille aînée de Louis XV, épouse (1739) de l’Infant

d’Espagne Philippe de Bourbon, duc de Parme (1720-1765). L.A., au Pardo 13 janvier 1746, à

sa

belle

-

sœur

la

D

auphine

M

arie

-T

hérèse

 ; 2 pages petit in-4.

300/400

J

olie

lettre

familiale

à

sa

belle

-

sœur

enceinte

. [Marie-Thérèse d’Espagne, première femme du Dauphin Louis (le mariage avait eu

lieu le 23 février 1745), et sœur du duc de Parme, accouchera le 19 juillet 1746 d’une fille, mais mourra trois jours plus tard ; la petite

Marie-Thérèse mourra le 27 avril 1748.] Il y a longtemps qu’elle est sans nouvelle de sa « chere sœur, […] ce qui ne m’etonne pas, quand

on est grosse on n’a de courage pour rien ; je suis fort aise que vous vous portiez bien, et que vôtre ventre grossit ; je vous prie de me

dire si vous portez toujours un corps, et si vous êtes toujours en grand habit ». Elle demande sa protection pour les filles de sa nourrice :

elle sait qu’elle est contente de l’aînée, et « j’ai demandé au roi pour la seconde une place de femme de chambre aupres de l’enfant que

vous aurez ». Mme de

T

allard

, gouvernante des enfants royaux, sera aussi auprès d’elle…

734.

PAYS-BAS

. 2

manuscrits

, 1566 et 1575 ; 2 pages et demie in-fol. et cahier in-fol. de 23 pages.

150/200

« Nouvelles de Flandres » rapportées par M. de

L

a

L

oubrye

« qui vient de Vienne », 15 août 1566, faisant état d’un accord entre la

duchesse de Parme [Marguerite d’Autriche] et les députés calvinistes venus demander l’abolition de l’Inquisition, puis des derniers faits

d’armes dans la lutte entre l’empereur Maximilien II et le sultan Soliman II, en Hongrie... – Mémoire d’un agent de Philippe II sur les

moyens de lever les fonds nécessaires aux dépenses de guerre. Puisqu’« il n’y a pas moyen de parvenir à paix, alors que l’on s’est mis en

tout debvoir de faire bonne guerre à ses ennemis franchois avec layde et assistance de ses bons et loyaulx subjectz », l’agent recommande

de chercher les huit millions de florins en cher argent aux Pays-Bas, « tant bien furny et muny de peuple que nulz autres pays », et

notamment d’imposer des taxes sur les marchandises telles que les draperies...

735.

Aimable PÉLISSIER, duc de Malakoff

(1794-1864) maréchal de France. P.A.S.,

Une opinion confidentielle

, [1859 ?] ;

1 page et demie in-8 à son chiffre couronné et sa devise

Virtutes Fortuna Comes

.

100/150

S

ur

le général

C

anrobert

et

S

olferino

. « J’ai lu attentivement les bulletins, les rapports sur Solferino où mon neveu de prédilection a

payé de sa vie la prise de cette position. Ma lecture a peu ajouté à mon admiration pour mon prédécesseur en Crimée et sur la Meurthe.

Je ne sais s’il faut en croire tout à fait le général

N

iel

, assez gascon du reste, sur les conséquences de l’inaction de son voisin mais ce qui

paraît certain c’est que, le dit voisin, avec un corps d’armée excellent, a trouvé moyen de n’être bon à rien sur un champ de bataille où

il aurait dû jouer un rôle important »…

736.

Pierre-François PERCY

(1754-1825) chirurgien militaire. L.A.S., Augsbourg 8 thermidor VIII (27 juillet 1800), au

citoyen

R

oussillon

, médecin de l’hôpital de Poppelsdorf, près Bonn ; 1 page et demie in-4, adresse avec marque postale

4

e

D

on

Armée du Rhin

(taches).

500/600

Il ignorait les scènes scandaleuses qui ne cessent d’avoir lieu autour de lui : « comment avez-vous fait pour tarder si longtems à me

révéler de telles horreurs ? La suppression du théatre où quelques mauvais sujets ont joué, jusqu’à ce jour, un rôle si coupable et si

honteux, va disperser ces acteurs dignes de votre animadversion et de la mienne. Ils tomberont sous une surveillance moins éloignée,