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18

50.

Piet MONDRIAN

(1872-1944). L.A.S. (« P.M. », et « Mondrian » au dos), Amsterdam [11.XI.1914], au Révérend H. van

A

ssendelft

à Gouda ; demi-page in-12, carte postale avec adresse au dos ; en néerlandais.

800/900

R

are

de

cette

époque

,

à

un

de

ses

premiers

collectionneurs

. Il le remercie de sa lettre. « Je suis toujours occupé par la copie. Je vous

écrirai plus tard »…

[Hendrik van

A

ssendelft

(1875-1928) était un pasteur remontrant, franc-maçon ésotérique, rédacteur de revues et collectionneur,

notamment de Kandinsky et Mondrian.]

51.

Claude MONET

(1840-1926). L.A.S., Giverny par Vernon (Eure) 31 mars 1890, à Rodolphe

D

arzens

; 1 page in-8.

700/800

« Je vous adresse mon abonnement d’un an à la

Revue d’aujourd’hui

. Quand dois-je vous en adresser le montant, ou bien le ferez-vous

toucher par la poste ? »…

52.

Claude MONET

. L.A.S., lundi soir 9 h. [Rouen 20 février 1893], à

sa

femme

A

lice

 ; 4 pages in-8.

2 500/3 000

B

elle

lettre

à

sa

femme

alors qu

il

travaille

à

sa

série

des

C

athédrales

de

R

ouen

.

« Certes je serais enchanté de te voir et de faire plaisir à mon frère mais franchement je commence seulement à m’organiser et à me

mettre bien au travail et ma foi, je trouve que la première chose est de penser au travail, j’ai eu trop de déceptions l’année dernière. Je

compte bien comme je l’ai dit que tu viendras une fois à Rouen avec la petite, et Blanche aussi ce sera quand je serai un peu avancé […]

et aussi quand il y aura un peu plus de végétation pour voir le Jardin des plantes »… Son frère, qui est très gentil, devrait comprendre

que Monet a besoin d’être tranquille. « Votre venue quand même me dérouterait en ce moment car j’ai absolument besoin de toute ma

volonté, de toutes mes forces pour me tirer de cette grande difficulté ; ou bien alors il me faut être ici en ballade et rentrer dans 8 jours.

Ces tiraillements m’exaspèrent »… Et cependant il ne comprend pas le silence de Jean, sauf si son fils pensait lui éviter un dérangement.

« Du reste je sens que si cela se renouvelle je renoncerai à tout travail ici »…

53.

Claude MONET

. L.A.S.,

Giverny par Vernon Eure

1

er

juillet 1910, [à Mme veuve Victor

V

ignon

] ; 3 pages et demie in-8

à l’encre violette.

2 500/3 000

S

ecours à

la veuve de

son camarade

le

peintre

V

ictor

V

ignon

(1847-1909 ; il participa aux dernières expositions des impressionnistes

avec ses paysages de l’Oise peints aux côtés de Pissarro ; une collecte fut organisée pour venir en aide à sa veuve).

Il présente ses excuses d’avoir tardé à lui répondre : « j’ai été si dérouté tous ces temps passés que j’en oubliais tout, les choses les

plus urgentes même. […] Je viens d’adresser à la Société générale de Meulan les 500

f

promis pour M

me

Vignon. Ceci dit je suis heureux

de vous annoncer la continuation du mieux dans l’état de notre chère malade [sa femme Alice]. Les forces reviennent chaque jour un

peu moins vite qu’elle le voudrait, mais c’est plus qu’un progrès, c’est une véritable résurrection. Vous pensez si nous sommes tous

heureux. Je vous adresse ces lignes à Paris, ne sachant pas où vous pouvez être avec cette vilaine coqueluche qui doit se passer vite avec

le changement d’air ». Il lui souhaite une prompte guérison…

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