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197

Histoire

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de la fille du marquis, Louise de Cabris], qu’il n’a vu de sa vie et avec qui il n’a rien à démêler. « Cependant depuis bien des annees il

s’est acharné à nuire à moy et à toute ma famille. Je veux ignorer par quel motif il a été conduit et poussé : j’aurois continué à mépriser

ses efforts si je n’avois été averty quil menace hautement mon fils. Je ne crains pas l’effet de ces paroles, mais je crains quelque éclat,

qui seroit bien malheureux pour ce jeune homme que vous avés sauvé, dont la bonne conduitte doit avoir pour objet de se faire

oublier, et qui paroit aujourd’huy dans des dispositions qui doivent être secondées. Je ne vous demande […] rien précisément contre

ce perturbateur, mais seulement que vous ayiés la bonté de vous faire rendre conte de cet homme de ses mœurs, discours et intérêts et

d’après la connoissance que vous en aurés que vous veuilliés bien mettre ordre à la chose, et pourvoir à la sureté d’un homme que vous

avés régénéré »…

712.

Honoré-Gabriel de Riquetti, comte de MIRABEAU

(1749-1791) le grand orateur des débuts de la Révolution. L.A.S.

« Mirabeau fils », 29 janvier 1776, à Mme Lisette des

V

errières

 ; 1 page oblong in-8.

300/400

« Madame Lizette des Verrierres voudra bien remettre à Monsieur Michaud procureur du roi du baillage de Pontarlier ou à son ordre

les livres qu’elle a à moi »…

713.

Honoré-Gabriel de

R

iquetti

, comte de MIRABEAU

. L.A., 14 octobre 1780, [à

sa

femme

la comtesse de

M

irabeau

] ;

demi-page in-4.

800/1 000

É

tonnante

lettre

à

sa

femme

,

deux mois

avant

sa

libération

du

fort

de

V

incennes

.

« Vos bontés, Madame, et votre généreuse intercession m’ont valu un grand adoucissement à mon sort ; la liberté du château de

Vincennes ; l’espoir d’une nouvelle vie... C’est vous dire combien ce sera un devoir cher à mon cœur de l’employer si je puis à mériter

un jour de vous des bontés encore plus grandes, et plus précieuses à mon cœur. Ô pourrai-je jamais vous rendre un mari tel que vous

aviez droit de l’espérer. »

714.

Charlotte-Aglaé d’O

rléans

, duchesse de MODÈNE

(1700-1761) «

M

ademoiselle de

V

alois

 », fille du Régent Philippe

d’Orléans et de Françoise-Marie de Bourbon, et petite-fille de Louis XIV, épouse (1720) de François-Marie III d’Este, duc

de Modène (1698-1780). L.A.S. « Charlotte Aglaée d’Orleans » et L.S. « Carlotta Aglae d’Orleans », Paris 1737-1745 ; 1 page

in-4, et 1 page in-fol. avec adresse.

80/100

30 août 1737

. Elle remercie pour la prompte recherche d’« eclaircissemens que je desirois »…

5 janvier 1745

, vœux de nouvel an en

italien au sénateur comte Paolo

Z

ambeccari

, à Bologne.