188
675.
Charles de GAULLE
(1890-1970). L.A.S., 21 août 1946, à son cher
B
oissière
; 1 page et demie in-8 à son en-tête
Le
général de Gaulle
.
1 000/1 200
Il le prie de remettre « à mon gendre, le Commandant de
B
oissieu
, douze livres de ma part ». Il aimerait que son correspondant ne
s’engage « à rien de durable hors de l’Administration française avant la fin de novembre, si cela ne vous gêne pas trop »…
676.
GÉNÉRAUX ET MARÉCHAUX
. 20 L.A.S., L.S. ou P.S., 1791-1798.
300/400
Alexandre
B
erthier
, vicomte
D
ubouchage
, Jacques-Maurice
H
atry
, Yves-Joseph
K
erguelen
(bel exposé autogr. de son patriotisme
républicain, sans rapport avec « la démence des projets de ses enfants », émigrés), Nicolas-Charles
O
udinot
, Louis-Antoine
P
ille
(10
envois de lettres de service), Jean-Joseph
S
ahuguet
, marquis de
S
ombreuil
, Alexandre
S
parre
, Armand
W
ouillemont
.
677.
GÉNÉRAUX
. 8 P.S. et 1 L.A.S., 1795-1803.
200/250
François Ganivet
D
esgraviers
B
erthelot
, Jacob-Job
É
lie
, Barthélemy
J
oubert
(2, dont une avec Antoine-Joseph
V
eaux
), Gilles de
K
ermorvan
, Joseph
P
errin
, Joseph
P
iston
, Jean-André
P
raefke
, Barthélemy-Louis-Joseph
S
chérer
(avec Paul
B
arras
).
678.
Henri GOURAUD
(1867-1946) général. 9 L.A.S., 1918-1943, au médiéviste Joseph
B
édier
(2 à sa veuve)
; 16 pages
formats divers, la plupart à son en-tête (une lettre tachée).
150/200
12 mars 1918
, sur une visite à la division du général
P
aquette
dans les environs de Brienne…
Beyrouth 24 mai 1922
: « Combien je suis
touché que vous ayez voulu envoyer
la Chanson de Roland
au soldat qui eut tant de bonheur à vous recevoir à Châlons et à Obernai […].
Si je tiens pour le manuscrit d’Oxford, je suis sûr que vous donnerez un démenti à Joachim du Bellay et que vous n’avez pas gauchi ! »…
5 février 1925
, il accepte d’être son parrain dans la Légion d’honneur…
20 décembre 1936
: « Je lisais hier soir votre admirable article :
la
Poésie en France au temps de la première croisade
, votre irréfutable réponse à la théorie des foules créatrices, et la séquence de S
te
Eulalie,
et Thibaut de Vernon et la France du XI
e
siècle avec sa divine musique ! Et les journaux du matin disent que vous quittez le Collège
de France ! »…
1
er
septembre 1938
, condoléances à Mme Bédier : « Depuis 1918 où je l’avais connu à la 4
e
armée, où il écrivait l’effort
français, j’étais lié à lui. Comment ne pas estimer ainsi un tel homme qui joignait à la science, la dignité et la bonté »… Etc.
679.
Henri GRÉGOIRE
(1750-1831) prêtre, député du
clergé du bailliage de Nancy aux États Généraux, évêque
constitutionnel de Blois, député du Loir-et-Cher à la
Convention, il lutta pour l’émancipation des Juifs et
l’abolition de l’esclavage. L.A.S. « Grégoire curé, député »,
Versailles 22 août 1789, à une dame [Mme de
C
hastenay
?] ;
2 pages in-4.
600/800
S
ur
son
E
ssai
sur
la
régénération
physique
,
morale
et
politique
des
juifs
(Metz, Devilly, 1789). Il acquitte sa promesse d’un
« exemplaire de mon ouvrage sur les juifs. […] J’ai eu lieu d’observer
combien vous avez la judiciaire fine et le jugement exquis, jespere,
Madame, que vous me ferez une critique raisonnée de mon écrit et
je tiens fort à cette demande »… Il n’a pu réviser toutes les épreuves
– il faut imputer à l’imprimeur plusieurs fautes typographiques –
et il doit « en conscience » la prévenir « quil ne seroit pas prudent
d’abandonner ni meme de laisser lire cet ouvrage à de jeunes
personnes. Le sujet que je traitois m’a conduit à des details un
peu scabreux surtout dans les chapitres 6 et 7 et dans les pages
201 à 242 des notes. Il falloit tout dire ou ne rien dire. Mais s’il
etoit utile de l’imprimer, il seroit dangereux de confier cela à des
imaginations naissantes. Des observations de ce genre sont sûres
d’être accueillies quand on les confier à une mère pénétrée des
sentimens de la religion »… [Dans les pages en question, Grégoire
évoque, d’après Richerius, l’histoire d’un juif qui ensorcela une
fille et lui arracha la matrice !]
680.
François Adhémar de Monteil, marquis de GRIGNAN
(1632-1714) lieutenant général en Provence ; gendre de la
marquise de Sévigné. L.S., Marseille 14 avril 1711 ; ¾ page in-4.
100/150
« Quoyque je ne doute pas […] que vous n’ayez receu de Monsieur Desmaret une lettre pareille à celle dont il y a une copie cy jointe,
je ne laisse pas, Monsieur, d’avoir l’honneur de vous l’envoyer »…