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180

648.

César-Gabriel de CHOISEUL, duc de PRASLIN

(1712-1785) militaire, diplomate et homme d’État. L.S., Versailles

26 mars 1762, au comte de

N

oailles

 ; 1 page et demie in-4.

70/80

Il n’oublie pas sa recommandation en faveur de M.

H

enin

 : « Je suis instruit de tout ce qu’il a fait pour se procurer des connoissances

politiques et je le connois personnellement assés pour avoir jugé de tout ce qu’il vaut par lui-même. Je profiterai avec plaisir des

occasions de le placer avantageusement pour sa fortune et utilement pour le service du Roy »…

649.

CHRESTIENNE DE FRANCE

(1606-1663) duchesse de SAVOIE, fille d’Henri IV, elle épousa Victor-Amédée I

er

, duc

de Savoie. L.S. « Chrestienne », Turin 2 novembre 1637, à son agent en la ville d’Avignon, le S. de

R

eniglias

 ; contresignée

par

C

arron

 ; 1 page in-fol., adresse avec sceau aux armes sous papier (on joint une enveloppe).

200/250

L

ettre

de

la

nouvelle

R

égente

de

S

avoie

(Victor-Amédée est mort le 7 octobre 1637). « Nous sommes asseurée que vous aurez pris

les sensibles resentiments de la perte de feu S.A.R. Monseig

r

de glorieuse mémoire, […] pour l’affection que vous aviez à sa Royale

personne, et l’estime qu’il en faisoit ; et que vous la continuerez envers nous, et S.A.R. Monsieur mon filz [François-Hyacinthe, né

en 1632] puisque nostre intention est de vous laisser dans la charge qu’il vous avoit confié de son agent en Avignon pour y rendre les

mesmes soins que vous y avez aporte jusques icy, afin de remettre les colleges au premier estat de leurs fondations pour le bien de nos

subjectz »…

650.

Georges CLEMENCEAU

(1841-1929).

M

anuscrit

autographe, [

Notes de voyage (VII)

, 1911] ; 18 pages et demie in-4

avec ratures et corrections, au dos de papier à en-tête du

Sénat

, sous chemise autographe.

1 300/1 500

N

otes

de

voyage

en

A

rgentine

. « VII

e

article » d’une série de 14 parus dans

L’Illustration

entre le 28 janvier et le 13 mai 1911, fruit

d’observations faites pendant une tournée de conférences en Amérique du Sud, en 1910. Le texte du présent manuscrit figure dans le

numéro du 11 mars 1911, puis comme chapitre VII de

Notes de voyage dans l’Amérique du Sud : Argentine, Uruguay, Brésil

(Hachette,

1911 ; une traduction espagnole parut la même année à Buenos Aires).

Sur un ton indulgent et par moments, admiratif, et avec un brin d’ironie à l’égard de sa propre expérience politique, Clemenceau traite

du gouvernement argentin, des hommes au pouvoir (les présidents Alcorta et Sáenz-Peña, les ministres de la Plaza, Ramos Mexia), du

parlement et ses rapports avec le gouvernement, ainsi que du « troisième pouvoir », la presse (la

Prensa

, la

Nacion

, le

Diario

…), de la

propriété littéraire nouvellement reconnue par les législateurs, et de la culture intellectuelle en Argentine où demeurent d’importants

vestiges de la colonisation espagnole, et où il y a un grand public de culture européenne... Dans la capitale comme en province,

« je n’ai trouvé personne qui ne fût amplement renseigné sur les défauts ou même, si l’on veut, sur les vices de l’administration et

du gouvernement. C’est le cas ordinaire en tous pays. Un des plus clairs progrès réalisés depuis cent ans c’est que les peuples sont

assaillis d’informations bonnes ou mauvaises, véridiques ou fausses, sur les actes de ceux qui les dirigent ou croient les diriger. De se

débrouiller dans ce fatras de vérités et de mensonges c’est affaire à tout membre du “peuple souverain” pour en tirer en certains jours

les conclusions qu’il appartiendra. Les Argentins, à cet égard, ne sont dans une situation ni pire ni meilleure que les peuples d’Europe

chez qui la liberté de tout dire a commencé de faire son œuvre. […] Ici, comme ailleurs, les hommes politiques, interprètes plus ou

moins autorisés du vague concours d’opinions générales qu’on dénomme esprit public peuvent confondre les éphémères exigences de

partis avec l’intérêt permanent du pays »… Du reste, « en aucun pays du monde il n’y a lieu de craindre l’excès dans la surveillance et

le contrôle des administrations »…

Reproduction page 179

651.

Gaspard de Châtillon, amiral de COLIGNY

(1519-1572) amiral de France, un des chefs du parti huguenot, massacré à

la Saint-Barthélémy. L.S. avec compliment autographe, Paris 21 octobre 1554, au comte

R

ingrave

 ; ¾ page in-fol., adresse

(mouillures et fentes).

300/400

Ses nouvelles sont bonnes : « il a pleu a Dieu me donner ces jours passez ung filz. Dont je masseure vous serez aussi aise, que peult

estre ung amy, voullant tousjours participer au contentement de son amy »…

652.

COMMUNE

.

P

hotographie

originale légendée et signée par Étienne

B

ascoulès

, Paris 25 juin 1871 ; papier albuminé 17,5

x 25,5 cm contrecollé sur carton gris 23,5 x 30,5 cm.

200/300

Vue de la colonne Vendôme renversée ; devant les débris, un groupe de soldats et un civil. La photographie est légendée sur le carton :

« Paris le 25 Juin 1871. Colonne Vendôme, fait par Étienne Bascoulès. Seul souvenir du très cher frère Zénon mor le 17 Mai (1871) » ;

au dos, « Billon photographe 47 rue Oberkampf Paris ».

653.

Hercule CONSALVI

(1757-1824) cardinal, secrétaire d’État de Pie VII. L.A.S., à Milady ; demi-page in-4 (rouss.).

100/150

« Je ne permettrai point que vous vous donniez la peine de passer chez moi pour me parler. J’aurai l’honneur d’aller chez vous demain

au soir entre 8 et 9 heures pour recevoir vos ordres »…

654.

Marie-Thérèse de

B

ourbon

, princesse de CONTI

(1666-1732) fille d’Henri-Jules de Bourbon prince de Condé et

d’Anne de Bavière, dite «

M

ademoiselle de

B

ourbon

 », épouse (1688) de François-Louis de Bourbon prince de Conti (1664-

1709). L.A.S. « Marie Terese de Bourbon », Issy 9 octobre [1723, au cardinal de

F

leury

] ; 4 pages in-4 (quelques petits trous

au pli intérieur du bifolium sans toucher le texte ; portrait joint).

200/300