176
632.
ANCIEN RÉGIME
. 5 L.S. ou P.S. dont 1 L.A.S., XVII
e
-XVIII
e
siècle.
120/150
Louis-François maréchal duc de
B
oufflers
(du camp de Gosseliers, 1696), Michel
L
e
T
ellier
(1685, aux magistrats d’Ypres), Charles-
Anne-Sigismond de
M
ontmorency
duc d’
O
lonne
(l.a.s. au capitaine de La Vernette, à propos d’une dette d’honneur, camp de Bouchout
1746), René d’Argenson marquis de
P
aulmy
(1757, au marquis de Bouville) ; plus un procès-verbal de mainlevée (1784).
633.
ANCIEN RÉGIME
. 8 brochures ou plaquettes.
100/150
La Ligue nécessaire. Contre les Perturbateurs du repos de l’Estat
(s.l.n.d.).
Lettre d’un Grivois du Régiment de Champagne à M. l’Abbé
Fréron sur son Ode, intitulée Les Conquestes du Roy
(Furnes, 1744).
Le Docteur Sangrado
, opéra-comique en un acte par
A
nseaume
(1758,
avec les airs impr.).
Les Gadouards, Epître
(Genève, chez les Frères Crammaire, 1762).
Extrait des Mémoires littéraires et critiques sur la
médecine
, n° VIII, par
S
ue
le jeune (1776).
Étrennes patriotiques sur l’heureuse naissance
par le chevalier
D
u
C
oudray
(1779).
Extrait
d’une lettre de M. Lally Tolendal à Mme la Comtesse de ***
(1789).
Philippe et Georgette
, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, par le citoyen
M
onvel
(Bruxelles et Paris, 1792, un peu salie).
O
n
joint
3 brochures sur le tricentenaire de
V
auban
en 1933.
634.
ANGLETERRE
.
M
anuscrit
, Blois 1572 (copie de l’époque) ; 38 pages in-fol., sous cartonnage moderne marron ; en
français et latin.
300/400
T
raité de
B
lois
,
entre
C
harles
IX
et
E
lizabeth d
’A
ngleterre
, concluant une alliance défensive contre l’hégémonie espagnole. Suivent
les lettres de commission des ambassadeurs ; l’état d’une compagnie de gendarmes et d’une enseigne d’hommes de guerre à pied,
avec indication du solde suivant le grade ; un
Memoire touchant le droict que le Roy pretend au duche de Millan
, deux autres mémoires
concernant ses prétentions au royaume de Naples, et
Touchant le droict de Piedmont et Savoye
; et les
Articles du Traicté d’Angleterre
de
1550.
635.
Simon ARNAULD DE POMPONNE
(1618-1699) diplomate, ministre et secrétaire d’État aux Affaires étrangères.
L.A.S., Paris vendredi matin [6 août 1679] ; 1 page in-4.
200/250
Il transmet des papiers reçus par un courrier exprès : « Mon
r
de
J
arnac
se plaint ainsy que vous le voiez que Mons
r
de Montendre
nait pas defferé a ses ordres, et quil se soit pourveu aux Mar
x
de France, que mesme il luy ait fait signiffier leur lettre par un sergeant.
Mess
rs
les Gouverneurs de Province se croient touts instruictz dans cette affaire. […] jay voulu vous la communiquer avant que den
rendre conte au Roy »…
636.
Jean Sylvain BAILLY
(1736-1793) savant et astronome, premier Maire de Paris, guillotiné. 2 L.A.S. (signées dans le texte
à la 3
e
personne) ; 1 page in-8 et adresse, et demi-page in-8.
250/300
Vendredi 15 septembre
, à
S
ciot
de
S
aint
-P
aul
, avocat aux conseils, à Paris. « Il est possible que l’arret qui ordonne la demolition des
murs soit executé demain ou lundi. On dit que Monsieur le procureur du Roy pourra etre chargé de cette execution. M
r
Thierri se fera
avertir sur le champ, mais M
r
Bailly, a cru devoir le prevenir afin que s’il est obligé de sortir, on sache où trouver »…
Mercredi 27 janvier
,
à M.
A
nisson
: « M. Bailly fait bien ses complimens […] Il y a longtems que M. de S
t
Priest a donné ses ordres, et il espere que M
r
Anisson
voudra bien y mettre toute la diligence qui dépend de lui »…
637.
Stéphanie de BEAUHARNAIS
(1789-1860) Grande-Duchesse de
B
ade
; fille de Claude de Beauharnais, adoptée par
Napoléon et Joséphine, elle est mariée en 1806 à Charles II de Bade (1786-1818) ; mère supposée de Kaspar Hauser. L.A.S.
« Stéphanie », Bade 21 septembre [1830, à la Reine
M
arie
-A
mélie
] ; 4 pages in-8.
150/200
B
elle
lettre
après
l
’
avènement
de
L
ouis
-P
hilippe
.
M. de
M
armier
lui rendra compte de son séjour en Allemagne : « il y règne dans
ce moment bien des mouvemens dans les esprits, mais la France et son Roi donnent un si bel exemple de modération et de sagesse,
qu’il faut espérer qu’il sera suivi et que nous sortirons de cette crise momentanée, avec des garanties qui nous assurerons la tranquillité
de l’avenir »... Le calme de Neuilly doit être salutaire après ces grands événements. « Combien j’ai compris [...] les sentimens que vous
avez dû éprouver à la revue de la Garde nationale, moi, qui n’en ai lu que la relation, j’ai senti mon cœur de Françoise battre de joie et
d’orgueil, en voyant de quoi mes compatriotes sont capables »...
638.
Henry de BELSUNCE
(1671-1755) évêque de Marseille, il se montra d’un courage héroïque lors de la Grande Peste.
L.A.S. « Henry Evêque de Marseille », Marseille 2 novembre ; 4 pages in-4.
200/300
I
ntéressante
lettre
au
sujet
d
’
un
pamphlet
et
de
lettres
anonymes
rédigés
contre
lui
. « Il est vrai, Monsieur, que le public et toutes
les aparences accusent le sieur
C
ipriani
religieux de St Victor d’estre l’auteur dun mauvais libelle qui s’est répandu contre moy, qui est
tombé dans le meme mespris dans lequel l’auteur vit icy. Il ne pouvoit avoir un meilleur sort estant très mal ecrit, sans esprit et sans
sel, quoiqu’avec beaucoup de malice. Les calomnies dont il est rempli se detruisent delles mesmes et ne meritent pas d’attention. J’ay sur
ce principe arreté plus dune reponse que lon avoit fait contre cet ecrit et contre l’Evêque d’Alger qui est le nom que depuis longtemps
Cipriani s’est acquis »… Il revient sur les attaques de ce pamphlet : sa naissance, la religion de ses ancêtres : « le malheur qu’ils ont eu
d’estre huguenots leur est personnel, et n’est point une tache. Pour moy je ne rougirai jamais d’estre le petit-fils des Ducs de
la
F
orce
HISTOIRE