170
602.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Paris 19 janvier 1880, à Charlotte Vercel, Mme Edmond
B
onnotte
; 1 page in-8.
500/600
« Je t’écris à la hâte, loin de mon cabinet, en séance de l’Académie des sciences […]. Je sors du ministère où j’ai de nouveau recommandé
ton protégé. On a pour lui les meilleures dispositions ; mais – il y a un mais – Monsieur Hugues n’a pas encore pris ni même je crois
demandé sa retraite. Il faut donc attendre. Si cette demande de retraite se réalise, fais m’en part et de nouveau je rappellerai ton désir
et le mien »…
603.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Paris 24 février 1880, à Jules
V
ercel
à Arbois
; 1 page in-8, enveloppe.
500/700
« Mille remercîments pour ton bienveillant avis. Je n’ai pas le désir d’acheter la maison Marie Pianet, mise en vente. Si Guichard
l’achète et qu’il veuille me céder à un prix raisonnable sa place à fumier et celle de Marie Pianet je serai prêt à entrer en arrangement
avec lui. Mais vraiment ces places à fumier, tout désirables qu’elles soient pour moi, ne me tentent pas outre mesure. Laisse aller les
choses »…
604.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Paris 27 décembre 1880, à son beau-frère, Gustave
V
ichot
; 2 pages et demie in-8.
1 000/1 200
A
ide
à
la
famille
de
sa
sœur
V
irginie
(décédée le 30 juillet 1880). [Pasteur avait hérité en 1865 de la maison familiale à Arbois avec
sa sœur Virginie ; à la mort de cette dernière, il rachète à son beau-frère et à ses neveux la maison, dont il devient seul propriétaire.]
« Je reçois de Joseph une lettre par laquelle il me demande de lui envoyer cinq mille fr. par avance sur les quinze mille que je vous dois
pour achat de la maison et dont deux mille sont déjà payés. Reste dû treize mille. Il m’est impossible de vous rendre ce service en ce
moment. Je viens de prendre quelques actions du Panama et depuis notre retour d’Arbois j’ai dû payer à M. Chauvin plus de 1.200 fr.
pour frais de notariat et d’enregistrement. En outre il faut que je me prépare pour le paiement du 1
er
avril 1881. […] Cependant, toujours
désireux de vous être utile, je puis promettre dès à présent à porter le paiement d’avril par anticipation
à trois mille fr. au lieu de deux
mille
»… Fort de la certitude de toucher de nouveau 2000 francs, six mois après, Joseph pourra sans doute satisfaire aux exigences de son
commerce… « Je l’autorise à se servir de cette lettre au besoin, auprès de M.
B
onnotte
que nous savons être un très honnête banquier.
À sa place, je le préférerais à tout autre »… Il ajoute en post-scriptum : « Je tiens à t’envoyer, par souvenir de ma chère Virginie, ton
excellente femme, un peu d’argent de poche pour ton tabac, à l’occasion du 1
er
janvier »…
O
n
joint
une L.A.S. de son neveu Joseph
V
ichot
, à Edmond Bonnotte banquier à Lons-le-Saunier, se recommandant de Pasteur pour
demander un crédit de 5000 francs,
Arbois
28 décembre 1880 (en-tête
Vichot tanneur à Arbois
) ; avec enveloppe autographe de Pasteur
à Bonnotte, [Paris 28 décembre 1880].
605.
Louis PASTEUR
. 2 L.A.S., Paris 1881, à Edmond
B
onnotte
, banquier à Lons-le-Saunier ; sur 1 page in-8 chaque, une
enveloppe.
800/1 000
7 mars
. « Vous m’avez écrit le 30 X
bre
1880 que vous aviez prêté cinq mille fr. à mon neveu Joseph
V
ichot
. Dans une lettre que je
reçois du notaire Chauvin je lis, ce matin, que les Vichot prétendent qu’ils ne vous ont rien emprunté. Faites-moi savoir, je vous prie,
par
retour de courrier
, ce qu’il faut penser de tout ceci »…
14 mai
. « Je crois devoir vous informer que j’ai envoyé hier à M. Chauvin, notaire
à Arbois, un chèque de 2.000 fr. pour paiement anticipé de la somme égale que je devais payer le 1
er
octobre prochain. Aux termes du
marché passé devant lui pour l’achat de la maison Vichot j’ai la faculté d’anticiper les paiements »… Il termine par des hommages à
Charlotte [née Vercel]…
O
n
joint
2 L.A.S. à Bonnotte : l’une de J.
L
aurent
, professeur au lycée de Vesoul, 12 mai 1881, en faveur de son beau-frère Joseph
Vichot ; l’autre du notaire
C
hauvin
, avec envoi d’un chèque, Arbois 17 mai 1881.
P
lus
une L.A.S. de
M
arie
P
asteur
à Bonnotte, Paris
12 décembre 1881, le remerciement au nom de son mari de ses félicitations [à l’occasion de son élection à l’Académie française].
606.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Paris 3 avril 1881, à Jules
V
ercel
à Arbois
; 1 page ¾ in-8, enveloppe.
500/700
Il annonce son arrivée à Arbois mardi, avec sa femme, « M
r
et M
me
René » [Vallery-Radot], la petite Camille [sa petite-fille], qui a eu la
coqueluche, la nourrice, et enfin Gabrielle et Domingo, et il le prie de commander deux pots de lait pour mardi matin. « Il est bien utile
également que je me rende à Arbois pour voir clair dans les affaires des Vichot. Impossible d’en rien tirer ; mais la Justice me donne de
leurs nouvelles. Ils sont poursuivis par un Dejean à qui ils ont emprunté de l’argent sans m’en souffler mot etc. etc. Je te conterai tout
cela. Jean-Baptiste, retenu par ses fonctions au ministère, et Jeanne resteront à Paris, à leur grand regret. J’emporte les 2 kil. de gazon
demandés par le jardinier »… Il a prévenu les Vichot de son arrivée, « mais peut-être sans leur indiquer le jour précis »…
607.
Louis PASTEUR
. L.A.S. (minute), Arbois 23 avril 1881, à ses neveux Joseph et Louis
V
ichot
; 1 page in-8, avec enveloppe
a.s. à son ami Jules
V
ercel
.
500/700
« M
r
Pasteur invite MM. Joseph Vichot et Louis Vichot à débarrasser complètement les greniers de tous les objets leur appartenant.
M. Jules Vercel et le serrurier sont chargés par M. Pasteur de venir fermer jeudi prochain 28 avril, les persiennes et la porte vitrée de
l’escalier conduisant au 2
e
étage et aux greniers. M. Pasteur prend acte de la promesse faite par M. Joseph Vichot que la maison sera libre
le 30 juin prochain – promesse faite dans les abominables lettres que M
r
Pasteur a reçues pendant son séjour à Arbois »… Pasteur a noté
en tête « copie » et envoyé la lettre à Jules Vercel.