Previous Page  170 / 216 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 170 / 216 Next Page
Page Background

168

593.

Louis PASTEUR

. 3 L.A.S., Paris novembre 1874, à Jules

V

ercel

; 1 page, 1 page et demie et 1 page in-8, remplies d’une

petite écriture serrée.

2 000/2 500

A

chat

d

une

vigne

à

A

rbois

.

4 novembre

. … « Je te remercie d’avoir songé à moi pour une des vignes dont tu me parles. Celle que tu désignes aboutissant à l’ancienne

route est en effet dans les distances habituelles de nos promenades et tu peux y mettre 1500 fr., même 1600, s’il est besoin ; pas plus,

car pour ce que nous voulons en faire mieux vaudrait une plus petite »… Il se réjouit de la récolte de l’année : « Voilà notre ville un peu

remontée, ce dont elle avait grand besoin après ces trois années désastreuses. J’aurais bien désiré être là pour les vendanges et par un si

beau temps. Notre projet de retourner à Arbois avant l’hiver s’est éloigné et s’éloigne de plus en plus »…

19 novembre

. Il remercie et félicite Jules pour l’achat de la vigne. « Déjà nous pensons tous au plaisir que nous aurons d’aller nous y

promener avec M

lles

Charlotte et Louise, avec pères, mères et peut-être petits enfant. Pour avoir pleine liberté dans nos cures de raisins,

je veux, bien entendu, la faire faire à mes frais. Tu serais bien bon de me trouver un vigneron. Est-ce que le père de notre nouvelle

cuisinière ne pourrait pas convenir ? Il est aidé par une de ses filles et a déjà, à lui en propre, 25 ouvriers à travailler »…

29 novembre

. Il prie Jules d’offrir le travail de cette vigne au père Rose, du bourg de Larnay : « Fais le prix et dis bien qu’il s’agit de faire

la vigne entièrement à mon compte. Je tiens à ne pas partager la vendange avec le vigneron. Je te félicite bien de ton succès au Conseil

municipal. Les électeurs s’amendent. Nous avons bien besoin de mettre en honneur la modération et les principes conservateurs »… Il

parle amicalement de leurs deux familles, en particulier du succès de son fils : « Jean-Baptiste suit les cours de la nouvelle École libre

des sciences politiques établie rue Turenne, à deux pas de sa demeure et, en outre, il va être attaché au ministère de l’Intérieur. Il aura

donc d’un côté la science et la théorie, de l’autre la pratique »…

594.

Louis PASTEUR

. L.A.S., Paris 31 mai 1875, à Jules

V

ercel

; 1 page in-8.

500/600

Il arrivera à Arbois le lendemain soir : « Tu m’obligerais de me préparer un lit pour la nuit parce que je tiens à ne pas déranger ma

sœur à qui je n’écris pas et qui ignorera mon arrivée jusqu’au lendemain mercredi. De cette façon elle se couchera demain soir sans

préoccupation, sans sortir de ses habitudes »…

595.

Louis PASTEUR

. L.A.S., 3 juillet [1877], à Jules

V

ercel

à Arbois

; 1 page in-8, enveloppe.

800/1 000

Il demande des renseignements sur M.

S

abourin de

N

anton

. Ce jeune homme qui est de Strasbourg et habite Arbois depuis l’annexion

est venu me demander de le servir dans certaines démarches qu’il désire entreprendre auprès d’une grande compagnie de chemins de

593