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Sciences, médecine, voyages et technique
590
589.
Louis PASTEUR
. L.A.S. et L.S., Paris 1868-1869, à Jules
V
ercel
; 3 pages et 1 page et demie in-8.
700/800
21 février 1868
. Pasteur remercie Jules pour un « filet de chevreuil qui était fort à point ». Il rend compte longuement de sa démarche
décevante auprès du Directeur du personnel, en faveur du beau-frère de Jules, M.
C
hambrette
: une « circonstance toute réglementaire »
l’empêche « d’obtenir la 3
e
classe, sur place ». Il charge Jules « d’aller donner de bonne nouvelles de notre santé à ma soeur »…
9 novembre
1869
. La lettre est écrite par le fils de Pasteur, Jean-Baptiste. Pasteur remercie de l’envoi d’un sanglier : « nous n’en connaissons pas
encore le goût : il est toujours à mariner ». Puis il expose ses nouvelles démarches en faveur de Chambrette : « Le Directeur général
M. Roy veut attendre encore quelque temps avant de nommer sur place à une place plus élevée M. Chambrette et quelques autres
receveurs ». Jean-Baptiste ajoute et signe un post-scriptum.
590.
Marie Laurent, Mme Louis PASTEUR
(1826-1910). L.A.S., Paris 22 janvier 1872, à Jules
V
ercel
; 4 pages in-12 à son
chiffre.
500/700
I
ntéressante
lettre
sur
les
recherches
de
P
asteur
et
la querelle
de
la
génération
spontanée
.
« Louis ne se contente pas des travaux de son laboratoire et de ses entreprises industrielles qui l’occupent du matin au soir, il se donne
encore la peine de répondre chaque lundi, à quelques-uns de ses confrères de l’Académie qui l’ont repris à partie, toujours au sujet de
cette malheureuse question des générations spontanées. Mais il est tellement solide sur ce terrain, grâce à ses expériences si rigoureuses,
que l’Académie tout entière ne pourra l’ébranler. Aujourd’hui encore, l’Institut va soulever la même question. Vous verrez cela dans les
journaux. Bientôt vos brasseurs ne vous fourniront plus que de la
Bière française procédé Pasteur
(c’est le nom de la nouvelle bière). Ce
procédé est tellement simple et tellement avantageux pour la brasserie, que d’ici à quelque temps elle n’en emploiera pas d’autre. Nous
fera-t-il faire fortune ? Qui vivra verra »…
591.
Louis PASTEUR
. L.A.S., [Paris] 24 juillet 1873, à Jules
V
ercel
à Arbois
; 1 page in-12, enveloppe.
500/600
Il lui écrit de l’Hôtel des Postes, où il a été admis à prendre connaissance du dossier de M. J.
C
outouly
. « J’ai été charmé de voir que ce
fonctionnaire, notre compatriote, avait des notes excellentes, j’oserais dire parfaites. Rien n’est décidé encore pour sa rentrée en France
dans l’emploi de commis principal qu’il sollicite. Mais il passera certainement à l’une des premières vacances. Le chef du bureau du
personnel que j’ai vu a eu l’obligeance de faire passer, en ma présence, une note,
à la direction, je crois
, avec ma carte afin que la demande
de M. Coutouly soit prise le plus tôt possible en considération »…
592.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Paris 14 juillet 1874, à Jules
V
ercel
à Arbois
; 1 page ¾ in-8, enveloppe.
800/1 000
« Dis-moi exactement le jour d’examen de ton fils, et pour lequel des deux baccalauréats il se présente, Lettres ou Sciences. Si tu
m’indiques le jour où il commence ses épreuves je pourrais peut-être faire un saut, qu’il ait pour examinateur un de mes amis, auquel
je pourrai le recommander plus particulièrement »… Il a fait une demande au préfet du Jura, au sujet de l’alignement : « Sa réponse ne
m’est pas encore parvenue et si elle n’est pas favorable j’aurai recours à M. Sarandier (?). C’est peut-être par là que j’aurais dû commencer.
Merci également pour tes vœux en faveur de la Récompense nationale. Je crois que le vote aura lieu cette semaine. J’envoie aujourd’hui
à Gustave un exemplaire du rapport du Rapporteur de la commission de la Chambre, qui vient d’être distribué »… Il espère bientôt
les revoir tous et les « recevoir dans notre maison restaurée »… [Sur rapport de Paul Bert, l’Assemblée nationale accorda à Pasteur une
récompense nationale avec une pension annuelle et viagère de 12.000 F.]