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586

588

586.

Louis PASTEUR

. L.A.S.,

Paris

8 novembre 1863, à Jules

V

ercel

 ; 2 pages in-8, en-tête

École Normale Supérieure

(fente

réparée).

2 000/2 500

B

elle

lettre

sur

son

étude

de

l

influence

de

l

oxygène

sur

la

vinification

,

et

sur

les

vins

du

J

ura

.

Il remercie son ami Jules pour son « envoi de macvin que nous trouvons vraiment bon et bien fait. Tu me ferais bien plaisir de

m’informer si tes nombreuses occupations à l’époque des vendanges ne t’ont pas empêché de faire ce petit essai que je t’avais indiqué sur

la comparaison de la fermentation de deux moûts, l’un tel qu’on le propose à l’ordinaire et l’autre

aéré

préalablement par agitation avec

de l’air avant la fermentation. Si tu as eu le temps de te livrer à cette expérience dis-moi je te prie ce que tu as observé et quelle idée tu

as de la saveur et de l’odeur des vins nouveaux obtenus et de leur coloration »… Il salue très affectueusement toute la famille et assure

Vercel du plaisir qu’il a éprouvé « en renouant les liens d’une vieille amitié trop longtemps suspendue ». Il ajoute en post-scriptum : « Je

me propose de publier bientôt quelques-uns de mes résultats sur les vins du Jura en hasardant quelques indications sur les moyens de

les améliorer. Je compterai sur toi pour suivre quelques-unes de mes idées »…

587.

Louis PASTEUR

. 3 L.A.S., Paris novembre-décembre 1866, à Jules

V

ercel

; 1 page in-12, 1 page et demie in-8 et 1 page

in-8 à en-tête

École Normale Supérieure

.

1 000/1 500

13 novembre

, annonçant l’envoi d’une photographie « que je prie M

me

Vercel et tes enfants d’accepter en bon souvenir des nôtres »…

15 novembre

. Après avoir reçu la lettre de M. Groslambert, il a fait la démarche au ministère pour que M.

V

uillot

soit replacé. Cependant

« le Recteur de Lyon aurait déclaré qu’il aurait une grande répugnance à voir M. Vuillot appelé à une régence dans son académie, ce qui

constituerait pour le ministère une difficulté sérieuse, parce que, dans les diverses académies, l’autorité académique a son personnel et

ses propositions qu’elle défend contre l’envahissement des fonctionnaires venant d’ailleurs et surtout quand ces derniers sont l’objet

d’une disgrâce. J’ai fait observer que peut-être y avait-il exagération dans les plaintes formulées contre ce fonctionnaire, qu’une enquête

nouvelle à Louhans éclairerait sans doute l’administration académique elle-même et ultérieurement l’administration centrale »…

19

décembre

. « M.

G

oubert

est trop nouveau dans l’administration pour espérer présentement de l’avancement. Pour l’année 1866 il n’y a

que six vacances qui seront remplies prochainement. M. Goubert n’arrive que le 47

e

de sa classe par ordre d’ancienneté. Les notes sont

satisfaisantes, plusieurs mêmes très bonnes ; je les ai lues, et il y a lieu d’espérer pour lui ultérieurement un avancement de classe au

choix, mais son rang est encore trop éloigné »…

588.

Louis PASTEUR

. P.A.S. en tête d’une note manuscrite, Vins de l’Est, [1867] ; 1 page in-8 (petit deuil).

600/800

V

ins

d

’A

rbois

. Pasteur a fait recopier cette note, et a noté en bas de sa main : « (Extrait du rapport sur l’exposition universelle de

1867) ». Il écrit en tête à Jules

V

ercel

 : « Mon cher Jules, voici le passage très flatteur pour les vins d’Arbois, dont je t’ai parlé récemment.

Je l’envoie également à de Blerans qui me mande qu’il doit faire dans un journal agricole un article sur nos vins »…

La note déclare que le Jura « produit les vins les plus remarquables. Les vins d’Arbois, particulièrement, ont été fort remarqués »…