167 / 216
165
Sciences, médecine, voyages et technique
583
585
582.
MÉDECINE
. 25 lettres, pièces ou cartes de visite autographes, la plupart L.A.S. de médecins.
200/300
André
B
rocchi
(2), Augustin
C
abanès
, Paul
D
ubois
, Charles
D
ucroquet
(2), J.
H
uneau
(ordonnance), Ernest
J
aeggy
, Gustave
L
e
B
on
(à F. Baldensperger, 1916), Ernest de
M
assary
, Boleslas
M
otz
(ordonnance), Carl
P
otain
(ordonnance, 1882, et fragments de
manuscrits), Albert
T
erson
, Willy von
S
peyr
, A.
V
autrin
, etc. Plus des fragments de manuscrits de conférences : sur des substances
médicamenteuses (cocaïne, chloral, terpine), le charbon chez l’homme et le traitement par la cautérisation, la pleurésie, la fièvre
paludienne, la fièvre tuberculeuse.
583.
Giovanni Battista MORGAGNI
(1682-1771) médecin, anatomiste et pathologiste italien. L.A., [au plus tard 1738], à
Ippolito Francesco
A
lbertini
, professeur de médecine à Bologne ; 3 pages petit in-4, adresse ; en italien.
700/800
L
ongue
et
intéressante
lettre
à
son
professeur
.
Il évoque sa prudente résolution concernant une édition, l’entreprise devenant périlleuse dans ce contretemps, ni les médecins ni les
pédants ne manquant de confrères ou de censeurs, etc. Puis il parle de l’épidémie bovine, etc.
584.
Giovanni Battista MORGAGNI
. L.A.S., Padoue 20 février 1750, à Giuseppe
F
iorentini
, à Forli ; 1 page petit in-4,
adresse ; en italien.
200/300
Il le remercie de ses sentiments à l’occasion de la naissance puis du décès de la nouvelle-née Angelina… Il est occupé par l’impression
de ses leçons publiques…
585.
Louis PASTEUR
(1822-1895). P.A.S. « L.P. », [1866 ?] ; 10 lignes au crayon en marge d’une pièce manuscrite de 3 pages
et quart in-4.
800/1 000
S
ur
sa
polémique
avec
le
savant
italien
G
iovanni
C
antoni
(1818-1897)
, dont les recherches sur la maladie du vers à soie et les
expériences sur les germes contredisaient celles de Pasteur.
On a traduit ici un extrait des comptes-rendus de l’Institut royal lombard, présentant les expériences de Cantoni sur la production des
vibrions dans les liquides bouillis, dans la séance du 30 août 1866. Cantoni félicite ses confrères ironiquement de l’élection de Pouchet
et Pasteur comme membres correspondants : « c’est une preuve qu’ils pratiquent le
doute, père des inventions
, et il regrette que l’Académie
de France ait laissé percer un jugement préconçu, dans la question des générations spontanées »… Puis il expose les conclusions de ses
expériences avec Oehl mettant en doute les travaux de Pasteur et « la doctrine des germes »…
Pasteur a écrit en marge : «
Travail très léger.
Cet auteur ne s’est pas rendu compte de mes expériences sur le lait et sur l’eau de levure
qui a bouilli avec de la craie. Il ne fait aucune allusion à l’état neutre ou alcalin ou acide du liquide. Enfin comment les expériences sur
le sang et l’urine qui n’ont pas été chauffés, ne les frappent-ils pas ? L.P. »