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Histoire

un bal et avant on a représenté des tableaux de tous les couplets

de ma romance

du beau Dunois

, une dame la chantait pendant que

la toille étoit levée, c’étoit vraiment une idée charmante et exécutée

à merveille »... Elle a repris son « habitude occupée et calme » ; le

soir on lit les

Considérations sur la Révolution française

de Mme de

Staël : « Cela me met tout à fait au courant de la révolution françoise

que je ne savois qu’imparfaitement et avec la belle réputation qu’on

m’a donné de politique, il étoit ridicule de ne pas connoître même

l’histoire de son tems ; mais pauvres femmes que nous sommes

notre roman particulier a assez occupé notre vie, pour que, passé

cela tout nous devint indifférent »… Son fils Louis [le futur Napoléon

III] « est bien et les leçons vont sans interruption »...

1819

.

13 mars

, longue lettre sur une fête à Augsbourg avec son frère

EUGÈNE et sa famille. Elle veut retarder son voyage à Rome : « Tu dois

penser que ce séjour

maritale

ne me convient guère. J’ai toujours

peur qu’on ne me garde mon fils cadet. Il n’y auroit donc que pour

voir l’aîné que je me déciderois encore à aller de ce côté et comme

Louis [le futur Napoléon III] fera sa première communion avant ici je

veux encore me reposer une année où je suis ».

8 novembre

, sur sa

vie calme à Arenenberg, les rumeurs de raccommodement avec son

mari, ses idées religieuses : « la véritable religion n’est qu’amour »...

1820

.

28 janvier

, elle veut « faire un joli recueil de mes romances »…

30 mai

, sur son installation à Arenenberg, « mon petit hermitage

au bord de mon lac » ; son ancienne lectrice Louise

COCHELET,

qu’elle a revue ; ses nouvelles lectrices, Élisa de

COURTIN

et Mlle

de

MOLLENBECK 

; la rédaction de ses

Mémoires

 : « C’est pénible

de se rappeller de bons moments dans l’enfance et de si tristes

dans la jeunesse » ; le choix d’un nouveau précepteur, Philippe

LE

BAS

, pour son fils : « J’espère que mon mari ne viendra pas gâter

tout cela »… 22 novembre, sur la visite de la Grande Duchesse [

STÉ-

PHANIE DE BADE

] à Arenenberg ; elle s’explique sur le renvoi de

Louise

COCHELET 

; elle cite longuement (sans mentionner le nom)

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