TAJAN -35 56 feuillets. Acte II. Sous pagination discontinue, avec divers formats de feuillets. 49 feuillets. Acte III. De format in-4, avec pagination discontinue. Abondamment corrigé, ce manuscrit présente d’innombrables variantes avec la version définitive. Envoi à Francine Weisweiller, une des plus proches et fidèles amies de Jean Cocteau, qui séjourna souvent dans sa célèbre Villa Santo-Sospir. 6000/8000€ 121121-10 103 COCTEAU (Jean). Clair-Obscur. Important manuscrit de premier jet et brouillons. Daté d’août 1952 à juillet 1954. 296 feuillets in-4 et 56 feuillets in-8, sur divers papiers, et 5 ff. in-folio, pliés ; le tout dans un classeur-dossier ocre portant le titre autographe au stylo bleu: Esquisses pour Clair-obscur. Clair-obscur est un recueil de poèmes publié en 1954. Très important ensemble autographe de poèmes, esquisses, notes, brouillons surchargés de biffures et de corrections et mises au net intermédiaires, avec 3 dessins originaux, dont un très beau profil et une belle scène espagnole ; sur quelques feuillets, dessins, gribouillis et ondulations. La « petite préface » est fixée dès les premiers brouillons, avec la phrase célèbre et éclairante : « La poésie est une langue à part 102 COCTEAU (Jean). Bacchus. Manuscrit autographe, avec nombreuses variantes. 1951. Ensemble de 4 feuillets non chiffrés (titre avec double envoi à Francine Weisweiller) et 167 feuillets in-folio (quelques-uns in-4), écrits au recto seul, sur un papier ivoire, au stylo bleu, rouge, avec quelques mentions au crayon. Bacchus est une pièce en trois actes qui sera créée le 20 décembre 1951 au Théâtre Marigny à Paris, par la compagnie Renaud-Barrault. Très intéressante note du 3 avril 1951 sur la genèse de la pièce : « Il y a bien des années que je voulais traiter ce sujet. J’avais d’abord pensé au film. Je me rendis compte, à l’étude, que le cadre fixe du théâtre convenait mieux... C’est à St Jean Cap Ferrât où je me documentais sur Luther que j’appris par un coup de téléphone de Jean Marais qui le tenait de Maria Casarès, que Sartre traitait à St Tropez d’un sujet analogue. Les rencontres ne sont pas rares, mais peu de personnes connaissent ces ondes qui circulent et que plusieurs personnes enregistrent. Le 3 avril, un téléphone d’Anne Marie Cazalis me confirmait la nouvelle et m’apprenait que mon sujet était encore plus proche du sujet de Sartre que je ne l’avais cru d’abord. Après rencontre avec Sartre, nous décidâmes de ne reculer ni l’un ni l’autre et d’user comme à l’époque où les poètes s’inspiraient tous ensemble des mêmes mythes grecs... ». 16 feuillets. Acte I, scènes 1 et 2. 42 feuillets. Acte I, scènes 3 à 8. 102
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