TAJAN - Paris. LIVRES et AUTOGRAPHES

TAJAN -15 une tombe ; au premier contreplat miroir (cassé, et tain abîmé) serti d’un galon doré, soufflet au second contreplat, tranches dorées (Rel. ép.). Titre et 13 planches gravées, aquarellées. Calendrier 1809 en deux volets dépliants. Joli décor verni, dans le style du vernis Martin breveté par Bertin en 1811, dont les sujets sont bien en lien avec le thème de ce petit volume. Craquelures superficielles, quelques petits éclats. Garde sup. tachée, frottée. 600 / 800 € fond or d’un décor floral et titre en noir, tranches dorées (Rel. vers 1815). Frontispice gravé par Baquoy avant la lettre. Théodore-Pierre Bertin obtint en 1811 et pour cinq ans un brevet d’invention pour produire des reliures au vernis sans odeur, imitant les laques orientales, dit « vernis Martin » par référence au vernis mis au point à Paris en 1728 par les frères Martin dans le domaine de l’ameublement. (...) Au tournant du XIXe siècle, Th.-P. Bertin adapte et simplifie ce procédé, sous la forme d’un assemblage de feuilles de papier, durcies par chauffage puis peintes et vernies avant d’être glacées par un passage à la gomme arabique. Les reliures en carton vernis ainsi réalisées portent pour la plupart une étiquette (48 x 43 mm) ainsi libellée : « Brevet d’invention. Reliures en vernis sans odeur établies au Grand Châtelet, Quai de la Mégisserie, vis-à-vis le Quai aux Fleurs », étiquette qui est associée à un timbre sec rond portant sur son pourtour la mention brevet d’invention. (...) Cette pratique a néanmoins très vite davantage relevé de la curiosité et la production de ces reliures atypiques, toujours de petits formats (in-12 ou in-8), reste marginale et très limitée dans le temps » (Fabienne Lebars, reliures.bnf.fr). Rare exemplaire de reliure au vernis Martin par Bertin, avec son timbre sec rond sur le feuillet blanc liminaire (seul « ...vention » est lisible). Trace d’étiquette à la première garde. Petits éclats aux coins, charnière inférieure fendillée. Rousseurs. 1200/1 500 € 120436-30 59 RELIURE AU VERNIS. Les Étrennes de l’amitié. Paris, Lefuel, 1809. In-24, 56 x 94 mm, maroquin rouge orné de deux panneaux (58 x 98 mm) rapportés sur les plats, en cartons peints et vernis de scènes profanes de désespoir : une femme pleurant son chevalier et deux amis pleurant sur 58 59

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