62 furent gravés 3 cuivres supplémentaires non paginés, la « Table du premier recueil » (un cuivre) et la « Marche des Franches-Maçonnes » (2 cuivres), car souvent reliés comme ici après la « Table du second recueil ». Il parut alors une seconde édition collective, à la date de 1744, avec nouveau titre général aux armes du comte de Clermont, élu Grand Maître en décembre 1743, et avec une dédicace ajoutée à cette éminente personnalité (2 cuivres, où Naudot s'excuse d'avoir tardé à placer cet hommage). LE FLÛTISTE ET COMPOSITEUR JEAN-BAPTISTE NAUDOT (vers 1690-1762) FUT UN DES FONDATEURS EN1736 DELALOGECOUSTOS-VILLEROYoù il fut l'introducteur de Louis-Nicolas Clérambault. Cette Loge fut officiellement fermée en 1737, après l'interdiction de la Franc-Maçonnerie édictée par le cardinal Fleury, mais des réunions secrètes eurent lieu et Jacques-Christophe Naudot, pris dans une descente de police en 1740, fut un temps enfermé au FortL'Évêque. EXTRÊMEMENT RARE. 99. NAUDOT (Jacques-Christophe). chansons notées de la très vénérable confrérie des Francs Maçons. précédées de quelques pièces de poésie convenables au sujet, et d'une marche. S.l.n.n., 1744. In-12, demi-maroquin à long grain vert sombre, dos lisse cloisonné et fleuronné (reliure vers 1800). 600 / 800 € NAUDOT: (2 dont la 2nde blanche)-91-(une)-(4 dont la dernière blanche) pp. ; tirage un peu pâle ; marge découpée à un feuillet, quelques mouillures et salissures, essais de plume à l'encre claire sur le titre ; quelques notes marginales. — LALYRE MAÇONNIQUE: (4 dont la dernière blanche)-251-(une blanche) pp. ; quelques rousseurs. Nouvelle édition de ce recueil entièrement gravé sur cuivre. Retirage des cuivres originaux, à quelques exceptions : le titre a été renouvelé aux armes du comte de Clermont élu Grand Maître en décembre 1743, 2 pages de dédicace à celui-ci ont été ajoutées, et les pages 32 à 40 ont fait l'objet d'une regravure. Relié en tête : la lyre maçonnique ; Étrennes aux Francs-Maçons et à leurs sœurs pour l'année 5810 (1810). À Paris, chez le F∴Jh. Chaumerot, 5810 [1810]. In12. Frontispice gravé sur cuivre hors-texte. 98. NAUDOT (Jacques-Christophe). chansons notées de la très vénérable confrérie des Francs Maçons. précédées de quelques pièces de poésie convenables au sujet, et d'une marche. S.l.n.n., 1737-[1744]. In-12, basane brune granitée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné avec pièce de titre noire, coupes filetées, tranches marbrées (reliure de l'époque). 800 / 1.000 € 91-(une)-(3) pp., « Table du premier recueil » et « Marche des Franches-Maçonnes » reliées en fin de volume après la « table du second recueil » ; reliure un peu frottée avec une coiffe, deux départs de mors et coins usagés, pièce de titre renouvelée. LA PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE DE CE RECUEIL ENTIÈREMENT GRAVÉ SUR CUIVRE. LE PREMIER CHANSONNIER MAÇONNIQUE FRANÇAIS. Il renferme des chansons maçonniques avec musique notée (sans doute parfois de la composition de Naudot). Quelquesunes sont tirées des constitutions d'Anderson, avec la musique notée publiée dans l'originale anglaise de 1723, mais dans des textes de la traduction française que Johan Kuenen venait de publier (sans musique) en 1736. Il comprend également deux marches instrumentales à trois voix composées par Naudot, l'une « des Francs-Maçons », l'autre « des Franches-Maçonnes ». UNE HISTOIRE ÉDITORIALE RICHE ET COMPLEXE. L'ouvrage comprend deux parties. La première, chansons, parut sous différentes formes successives : en 1737 furent mis en circulation des exemplaires en 32 pp., qui firent l'objet de 2 autres éditions, l'une peut-être autorisée à Berlin chez le libraire et homme d'affaires franc-maçon Frédéric-Alexandre Fromery (chansons notées de la très vénérable confrérie des Maçons libres »), l'autre en contrefaçon de celle-ci. Dans les mois qui suivirent furent publiés des exemplaires augmentés en 40 pp. (un exemplaire connu en 39 pp., sans le texte parodique de la p. 40 peut-être simplement incomplet). Sans date, mais en 1744 d'après des éléments datables du contenu, parut séparément une suite aux chansons, intitulée receuil [sic] de chansons nouvelles, avec sa propre pagination. Toujours en 1744 fut procurée une première édition collective (à laquelle le présent exemplaire appartient), reprenant l'ensemble des chansons en pagination continue : il s'agit d'exemplaires du premier recueil tirés en 1737 ou retirés en 1744 suivis du second recueil retiré avec cuivres repaginés et titre corrigé (« Recueil » pour « Receuil »). C'est probablement à ce moment-là que
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