98 exemplaire très enrichi dans une superbe reliure de meunier 94. goncourt (Edmond de). La Fille Élisa. Paris, Librairie de l'Édition nationale, Émile Testard (« Collection des Dix »), 1895. In-8, (4)-vii-257-(2) pp., exemplaire à très grandes marges, maroquin brun, dos à nerfs avec coq doré en queue, plats ornés de deux grandes compositions mosaïquées de cuir ciselé polychrome sur fond noir dont une signée « Ch. Meunier 96 », doublures de maroquin rouge avec encadrement de filets dorés et d'une dentelle florale dorée à incrustations de cuir bleu, gardes de soie olive, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos, chemise doublée à dos et bandes de maroquin brun, étui bordé, rares rousseurs (Ch. Meunier. 95). 10 000 / 15 000 € édition tirée à 300 exemplaires numérotés, celui-ci undes 38 sur chine (après 12 sur japon) avec triple suite des eaux-fortes (une épreuve avant la lettre en sépia, 2 épreuves d'état avant la lettre en noir avec remarque, une épreuve en noir avec la lettre, citée ci-dessous). Ce roman avait originellement paru en 1877. illustration de georges jeanniot : 10 eaux-fortes hors texte, et 65 croquis dont 3 en couverture (un en couleurs) et 62 dans le texte. exceptionnelle reliure art nouVeau de charles meunier. Les motifs polychromes de cuir ciselé représentent des fleurs autour desquelles s'enroulent des serpents : sur le premier plat des pieds de pavot, sur le second des pieds de chardon. exemplaire enrichi : — goncourt (Edmond de). 2 lettres autographe signées. S.l., 1876, « mardi 18 »[janvier, avril ou juillet]. « ... Si je n'ai pas été vous voir, c'est que je me suis reFouré dans élisa. Je suis en train de construire un lupanar provincial de femmes-bestiaux qui a, je crois, du caractère... » – À Philippe Burty. S.l., 26 mars 1877. « Voici un exemplaire de la Fille élisa digne de vous... » Le critique d'art Philippe Burty, amateur d'art japonais comme Goncourt, venait de publier dans la revue La République des lettres du 25 mars 1877 un article intitulé « Les Filles au Japon ». — rassenFosse (Armand). Aquarelle originale signée. 1892. 218 x 144 mm. Portrait en pied d'élisaàdemi-nue. — jeanniot (Georges). 3 pièces et une suite, soit : une aquarelle originale signée. 230 x 155 mm. Scène représentant élisa tuant son amant. Elle a servi de modèle pour l'eau-forte située face à la page 198. – Une eauforte refusée pour l'illustration face à la p. 82. – Une suite sur chine des croquis dans le texte et sur les couvertures. – Le prospectus de souscription de l'éditeur. 4 ff. imprimés et une eau-forte hors texte sur chine. – Un autre prospectus de l'éditeur. Estampe gravée sur bois à double page sur chine, non signée, légendée « La Fille Élisa. Livre d'amateurs ». Provenance : le grand bibliophile Arthur Meyer, directeur du Gaulois (vignette ex-libris sur une garde et fer ex-libris au dos). 95. liVre d'enFants. —wyss (David et Johann Rudolph). Le Robinson suisse. Paris, Lavigne, 1841. Petit in4, (4 dont la dernière blanche)-viii-580 pp. ; un départ de mors entamé, coins et coiffes frottés, rousseurs comme souvent, chagrin vert sombre, dos lisse orné de volutes géométriques et végétales dorées et à froid, encadrement de filets multiples dorés et à froid avec frise géométrique et florale dorée, coupes filetées, roulette intérieure, tranches dorées (Corfmat r.). 100 / 150 € Première édition de la traduction française par la femme de lettres nancéenne Élise Voïart (1786-1866). Avec introduction par Charles Nodier. une des plus célèbres robinsonnades inspirées par l'œuVrede daniel deFoe, mettant cette fois en scène toute une famille, Le Robinson suisse fut écrit entre 1794 et 1798 par le pasteur bernois Johann David pour le divertissement et l'édification de son fils Johann Rudolph qui, devenu pasteur et professeur de philosophie, en publia le manuscrit en quatre partie de 1812 à 1827, sous le titre Der Schweizerische Robinson. Illustration gravée sur bois d'après Charles-Nicolas Lemercier par plusieurs artistes : 6 planches hors texte tirées sur chine appliqué, et 196 vignettes dans le texte. 96. macintosh(William). Voyages en Europe, en Asie et en Afrique, contenant la description des mœurs, coutumes, loix, productions, manufactures de ces contrées, & l'état actuel des possessions angloises dans l'Inde ; commencés en 1777, & finis en 1781. À Londres, et se trouve à Paris, chez Regnaut, 1786. 2 volumes in8, xxiv-486-(2 dont la seconde blanche) + viii-414- (2 dont la seconde blanche) pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés avec pièces de titre et de tomaison rouges et vertes, coupes filetées, tranches rouges, petites mouillures angulaires aux derniers feuillets du premier volume (reliure de l'époque). 200 / 300 € première édition de la traduction Française de cet ouvrage originellement paru en anglais à Londres en 1782. 2 cartes gravées sur cuivre dépliantes hors texte dont une avec rehauts de couleurs à la main. Négociant et planteur sur l'île de Grenade où il remplit également des fonctions officielles, William Macintosh voyagea dans les années 1770 puis se fixa à Avignon dans les années 1780. Désireux de participer aux débats d'idées politiques, économiques et sociaux de son
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==