140 TORIQUES SUR LE XVIIe SIÈCLE, autour de son Histoire de PortRoyal, de madame de Sévigné, Jean Chapelain, Jean de La Fontaine, Paul Pellisson-Fontanier, Catherine de Vertus (proche de Port-Royal), le médecin et écrivain académicien Hippolyte-Jules Pilet de La Mesnardières, Les Mille-et-une-nuitsdans la traduction d'Antoine Galland, l'ouvrage de Claude de Sainte-Marthe sur PortRoyal (1667). — Etc. 160. SAMAIN(Albert). Ensemble d'une dizaine de pièces de vers. 800 / 1 000 € Poème autographe intitulé « Tu parlais». 18 vers sur 2/3 p. in-4, au recto d'un bifeuillet in-4 de papier vergé. — • Poème autographe : « Bien souvent, rêvasseur éternel des trottoirs... »12 vers sur 1/2 p. in-4 au recto d'un f. de papier vergé. — • Esquisse poétique autographe : « L'art blessé s'est couché sur le bord de la mer... ». 18 vers dont un incomplet, sur 1 p. 1/2 in-8 sur un bifeuillet de papier vergé. — • Esquisse poétique autographe : « ... Toi qu'on sent dans le vent du rêve palpiter... » Quintil, dont 2 vers inachevés sur 1/4 p. in-4 au recto d'un f. de papier vergé. — • Poème autographe intitulé « Le vin du souvenir ». 16 tercets sur 2 pp. in-12 d'un f. de papier vergé, ajouts et corrections. Le titre est une citation du poème « La chevelure » des Fleurs du mal de Charles Baudelaire. — • Poème autographe : « Ta chair comme un beau fruit est douce... » Quatrain sur 1/4 p. in-12 au recto d'un f. de papier vergé. — • Poème autographe : « Enfant douce, oh si douce, enfant cruelle aussi... », en deux versions avec variantes, chacune environ 18 vers sur 1 p. in-8, avec nombreux ajouts et corrections, dont quelques vers incomplets, sur un bifeuillet de papier fragile avec fentes. — • Poème autographe : « Je voudrais bien t'avoir connue... » Environ 28 tercets avec nombreux ajouts et corrections, sur 1 p. 1/3 au verso d'une lettre autographe signée de l'écrivain Jules Bois à lui adressée (1890, concernant des vers d'Albert Samain à publier dans la revue L'Étoile). Quelques fentes aux pliures. — • Manuscrit autographe intitulé « Tes cheveux ». 45 vers dont 2 biffés et 3 incomplets, sur 2 pp. — • 4 poèmes autographes. En tout une quarantaine de vers, sur 2 pp. in-4. Soit : « En avril, quand le ciel met son habit Watteau... » (16 vers) ; « Et j'écoute chanter aux traînes musicales... » (2 vers, apparemment les 2 derniers d'un poème esquissé) ; « Dans une ville de province, où l'herbe pousse... » (10 vers) ; « Traverser à pas lents le Pont-Royal... » (12 vers, sur les bouquinistes des quais de Seine). — • Poème autographe : « Une chevelure odorante / flotte dans la nuit transparente... » En plusieurs versions. 2 pp. /4 in-8 au verso d'un ordre du jour lithographié du Mercure de France (1894). Avec une longue note autographe sur un projet de pièce, citant notamment Ibsen et Flaubert. Plusieurs de ces pièces figurent, avec variantes, parmi les « Poèmes inédits », dans l'édition des Œuvres poétiques complètes procurée par Christophe Carrère en 2015 aux éditions Garnier. JOINT : SAMAIN (Albert). Copie autographe du poème « Femmes damnées » des Fleurs du mal de CHARLES BAUDELAIRE. 16 quatrains sur 6 pp. in-4. — Poème manuscrit d'une autre main intitulé « Désespérance». 161. SAMAIN (Albert). Ensemble de 4 lettres autographes signées. 300 / 400 € Au directeur du Mercure de France, Alfred Vallette. « Dimanche ». [1891]. « ... Vous êtes un gros paresseux de ne plus pousser une petite pointe en passant jusqu'au bureau. Je vous envoie inclus, comme vous me le demandez, le montant de mon dû. Je comprends trop qu'avec l'agrandissement du Mercure, les frais doivent être plus lourds. J'ai vu ce dont vous me parlez relativement au retard de Gourmont. Mais je n'ai pas lu votre lettre au sujet du "Vierge" [roman d'Alfred Vallette, paru chez Stock en 1891]. Celle-là est jolie. Je vais vous envoyer ma copie bientôt... » — • Au même. 1897. « ... Inclus une petite pièce que j'ajoute à mes autres petits poèmes antiques à publier sous la rubrique " AUX FLANCS DU VASE". Par contre, je remets à plus tardla publication de "SOIR DE PRINTEMPS"[qui serait intégré dans le recueil posthume LE CHARIOTD'OR] que je vous ai envoyé en même temps, pour ne donner qu'une chose homogène... » Il mentionne également le compositeur Ernest Chausson et l'écrivain André-Ferdinand Hérold. — • À Raymond Bonheur. « Dimanche » [19 novembre 1899, enveloppe conservée avec cachet postal daté du lendemain]. « ... Je n'ai vu personne, et suis pour le quart d'heure dans un état d'oisiveté intellectuelle d'où je ne parviens pas à me tirer. Les soirs me filent entre les doigts, sans que je puisse en retenir un pour me fixer sur quelque chose, et cela me met comme vous savez du vague à l'âme... JE VIENS DE LIRE LE IIE ACTEDU"ROI CANDAULE" [D'ANDRÉGIDE, paru en 1899]. J'avoue que cela me déconcerte un peu, et comme subtilité psychologique et comme forme. Vous goûtez vraiment cela ? Avec Philoctète [du même Gide, paru en 1898 dans la Revue Blanche, puis aux éditions du Mercure de France en 1899], je me sentais sur un terrain solide, sauf l'ironie d'Ulysse ou de Gide qui me trouble toujours ; ici l'humanité des personnages m'échappe. QUELLE ÉTRANGE ESPRIT !... » Ami d'Albert Samain dont il mit plusieurs textes en musique, le compositeur Raymond Bonheur (1861-1939), était le neveu de l'artiste peintre Rosa Bonheur, et fut également proche d'Eugène Carrière, Ernest Chausson, Claude Debussy, Gabriel Fauré, André Gide ou Francis Jammes. — • À son « cher ami ».
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