130 Olympio ou la Vie de VICTOR HUGO, Les Trois DUMAS, sur ses articles « ERNEST HEMINGWAY », « ALAIN», sur PAUL GÉRALDY, sur sa présidence du festival de Cannes en 1957 ; « ... l'intelligence demeure un bien précieux, quoiqu'en disent et pensent nos instinctifs... » (31 mars 1952) ; etc. — • Note autographe (s.d.) concernant la conférence de Lausanne de 1932 réunissant la France, l'Angleterre et l'Allemagne. — • Jeu d'épreuves avec bon à tirer autographe signé (1961), renfermant le texte de son éloge funèbre de Marcel Thiébaut (1961). 140. MÉRIMÉE (Prosper). Ensemble de 3 lettres autographes signées. 200 / 300 € À un ami académicien. 3-4 septembre 1843. Longue lettre sur les manœuvres autour de SA CANDIDATURE À L'ACADÉMIE FRANÇAISE(il serait élu le 14 mars 1844), et comprenant des comparaisons plaisantes avec Le Bourgeois gentilhomme de Molière et Le Cid de Pierre Corneille. — • À son « cher ami ». [1844]. Lettre très drôle critiquant les manœuvres de VICTOR HUGO pour faire embaucher un protégé comme bibliothécaire à l'Institut. Provenance : ancienne collection Émile Henriot. — • Au directeur du Moniteur universel, Paul Dalloz. Cannes, « 27 février » [1868]. « Je suis comme les ménétriers qui ne savent jouer que de leur violon, & j'ai mes bouquins à Paris que seul je puis retrouver dans mon capharnaüm. Puisque vous voulez bien d'un article sur M. TOURGUÉNEF, vous l'aurez, je l'espère, le mois prochain [cet article, « Ivan Tourguéneff », paraîtrait le 25 mai 1868], car je me mettrai en route aussitôt que je serai assuré de ne pas mourir de froid à Paris... Je suis bien heureux des bonnes nouvelles que vous me donnez de STE-BEUVE.» 141. MIRBEAU (Octave). Ensemble de 5 lettres autographes signées. 300 / 400 € Au peintre Jean-François Raffaëlli. S.d. « Non, en vérité, vous me faites rougir... » Remerciements pour une critique favorable de Raffaëlli sur les « pauvres barbouillages » de Mirbeau, avec REMARQUES ACIDES SUR LA CRITIQUE D'ART EN FRANCE. Beau passage sur l'amitié, « une fleur plus belle et plus robuste que toutes les autres, une fleur toujours fleurie et toujours parfumée ». — • Au même. S.d. « Vous pouvez compter sur moi. Dites-moi seulement le temps que vous pouvez me donner ; car je ne vais pas très bien, et le moindre effort intellectuel m'accable. Je me soigne, et j'espère bien que cela ne sera pas long, mais de toute façon, je suis à vous, cher ami. Je m'y engage sur l'honneur. Il va de soi aussi que je ne veux point des cent francs. Vous me gâteriez tout le plaisir que j'aurai à travailler pour vous. PUISQUE VOUS ÊTES ASSEZ GENTIL POUR M'OFFRIR UN DESSIN, JE L'ACCEPTE, ME TROUVANT AINSI TROP BIEN PAYÉ, PAR VOTRE TALENT, QUE J'AIME SI FORT, et par le souvenir si précieux que j'en aurai... » — • Au même. S.d. « Je viens de recevoir votre magnifique et tendre envoi. Vous ne sauriez croire le plaisir que vous me faites, car CES SOLEILS, CES FLEURS, CES FRUITS, VOUS LES AVEZ PEINTS EXPRÈS POUR MOI, ET CETTE PENSÉE EN DOUBLELEPRIX.Et qu'elles sont belles ces fleurs, et splendides ces soleils ; comme l'arrangement en est charmant, et puissant ; et quel superbe dessin ! Vous avez donné aux fleurs de soleil, la vie extraordinaire, l'aspect d'oiseaux bizarrement d'or qu'elles ont vraiment, et que seuls comprennent et aiment les artistes comme vous et les poètes. Vous me dites que vous avez aimé les peindre. Cela se voit, mon cher ami. Il y a de l'amour, il y a de la caresse dans cette délicieuse peinture, délicieuse et si robuste, et d'un art si fort et si élégant ! De lignes si souples, et de coloris si savoureux. Grâce à vous, j'aurai toujours, devant moi ces fleurs que j'aime tant, et vous m'avez donné un perpétuel été... ». — • À un « cher ami » [Paul Hervieu, d'après une note au crayon d'une autre main]. « CE JEANLORRAIN! ENFAITIL DES COQUETTERIES. Et tout cela pour arriver à une déception ! Enfin, c'est entendu. Donc, à samedi ! À samedi, à dix heures, afin qu'avant de déjeuner, je me gargarise l'esprit des merveilles de votre troisième chapitre. HIER, JE NE SUIS PAS ALLÉ CHEZ MONET.Je suis malade comme un chien ! Et triste à me fourrer un couteau dans le cœur. Mon grand sympathique ne fonctionne plus du tout. Je vous embrasse... » Paul Hervieu fut un des plus proches amis d'Octave Mirbeau, qui fut lui-même un grand ami et soutien de Claude Monet. — • Au relieur Paul Vié. S.d. Sur des livres lui appartenant, dont un exemplaire des Fêtes galantes de VERLAINE. 142. MONTESQUIOU(Robert de). Un manuscrit et 4 lettres. 200 / 300 € Manuscrit signé (5 pp. 1/4 in-folio, fente à une pliure). Long fragment de sa réponse à Émile Berr qui l'interrogeait sur l'avenir de L'ARISTOCRATIE. Le comte de Montesquiou intégrerait un passage de cette réponse dans son ouvrage Brelan de dames (Paris, Fontemoing, 1912). — • 3 lettres autographes signées concernant son engagement en faveur de la mémoire deMARCELINE DESBORDES-VALMORE : à Gaston Calmette (1898), sur son
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