123 SOUVENIR DE LA RÉSISTANCE 127. DEUXIÈME GUERRE MONDIALE. – Rare brassard des Forces Françaises de l'Intérieur. Rectangle de tissu tricolore cousu sur une bande de tissu blanc (8 x 25,5 cm), avec estampilles « F.F.I. » et « F.F.I. Secteur Sud », à l'encre bleue, et « F.F.I. État-major. Anti-chars », à l'encre rouge. 400 / 500 € « L'AFFAIBLISSEMENT DE NOS POSITIONS EST DANGEREUX POUR L'EUROPE... » 128. GAULLE(Charles de). Lettre signée à Boris N. Gavrilović. [Paris, d'après le cachet postal], 18 décembre 1957. Une p. in-folio dactylographiée ; enveloppe conservée. 300 / 400 € « Vos observations sur la situation intérieure de la France et ses répercussions sur le plan international, m'ont intéressé. Vous avez bien vu d'où venait le mal et vous sentez combien l'affaiblissement de nos positions est dangereux pour l'Europe. Ce que vous écrivez prouve aussi que votre lucidité est inspirée par une amitié sincère à l'égard de la France et j'y ai été très sensible... » « FUYEZ L'ÉLOQUENCE, C'EST LA DERNIÈRE QUALITÉ DU POÈTE. LE POÈTE NE DOIT CONCEVOIR QUE PAR IMAGES... » 129. HEREDIA (José-Maria de). Ensemble d'environ 30 lettres. 400 / 500 € Correspondance de 7 lettres autographes signées ÀCATULLE MENDÈS. 1893-1905 et s.d. Notamment sur la publication de son propre recueil poétique LES TROPHÉES, et sur l'inauguration du monument à la mémoire de Leconte de Lisle. — • Correspondance de 4 lettres autographes signées à l'écrivain Jacques Normand. 18871894 et s.d. Concernant l'écriture de son DISCOURS DE RÉCEPTION À L'ACADÉMIE FRANÇAISE sur son prédécesseur l'historien Charles de Mazade (« Les œuvres de cet honnête écrivain me donnent une indicible somnolence »), le recueil poétique de son correspondant Les Moineaux francs, etc. — • Lettre autographe signée À ABEL HERMANT. Paris, 15 avril 1889. Belle lettre sur les talents littéraires de son correspondant, notamment poétiques. — • Lettre autographe signée à un jeune poète. Paris, 3 décembre 1901. « ... J'ai lu vos derniers vers. je les préfère au poème qui vraiment procédait trop d'Alfred de Musset. MUSSET EST UN GRAND POÈTE ET UN MAUVAIS MAÎTRE. J'ai passé comme vous par son admiration excessive. Les "Stances" procèdent de M. DE LAMARTINE QUI EST ENCORE UN PLUS GRAND POÈTE QUE MUSSET, MAIS QUI N'A, LUI NON PLUS, JAMAIS FAIT UN BON ÉLÈVE.Cependant, je trouve dans les "Stances" une préoccupation du monde extérieur qui me fait plaisir bien qu'elle me rappelle trop le "Vallon" ou "Milly". Les "Conseils" sont grandiloquents mais vagues, surtout trop longs. Ne vous laissez pas aller à votre facilité, à votre don qui est réel et beau. Condenser votre pensée, faites de courts poèmes à forme fixe, des sonnets, des tierces rimes, des ballades, ce que vous voudrez. Domptez-vous, assouplissez-vous à une sévère discipline. Il y a un métier dans tout art, il faut l'apprendre quand on a, comme vous, le bonheur d'être jeune, afin de n'avoir pas plus tard à s'en préoccuper. FUYEZL'ÉLOQUENCE, C'EST LA DERNIÈRE QUALITÉ DU POÈTE. Cherchez des images neuves, coordonnez-les, condensez-les. LE POÈTE NE DOIT CONCEVOIR QUE PAR IMAGES... » (2 pp. 1/2 in-8, fente anciennement restaurée). — • Lettre autographe signée au baron Charles Davillier. S.d. Il évoque la beauté de la Normandie et l'ouvrage de son correspondant (grand collectionneur), Recherches sur l'orfèvrerie en Espagne au Moyen Âge et à la Renaissance paru en 1879 agrémenté d'un sonnet de lui. — • 16 lettres autographes signées et une carte de visite 127
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