112 une des œuVres majeures de la discipline économique 107. smith (Adam). Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. À Paris, chez H. Agasse, an X–1802. 5 volumes in-8. I : (4 dont la dernière blanche)-cxxvii-(une)-368-(2 dont la dernière blanche). II : (4 dont les 2 aux versos blanches)-493- (5 dont les 3 premières et la dernière blanches). III : (4 dont les 2 aux versos blanches)-564-(2 dont la seconde blanche). IV : (4 dont les 2 aux versos blanches)- 556-(2 dont la seconde blanche). V : (4 dont celles aux versos blanches)-588-(2 dont la seconde blanche) pp. Veau fauve raciné, dos lisse cloisonnés et ornés avec pièces de titre et tomaison vertes, et pièces de cotes vertes, triple filet doré encadrant les plats, coupes ornées, tranches marbrées ; cahiers T et V du premier volume intervertis à la reliure, dos un peu passés, accrocs à quelques départs de mors, épidermures à quelques plats, quelques coins un peu usagés (reliure de l'époque). 400 / 500 € première édition de cette traduction Française commentée de Germain Garnier. Portrait-frontispice gravé sur cuivre par Benoît-Louis Prévost. la traduction Française demeurée de réFérence durant près de deux siècles. L'édition originale anglaise avait paru en 1776, et trois traductions françaises s'étaient succédé de 1776 à 1791. Celle procurée ici par Germain Garnier en 1802 s'imposa rapidement comme la meilleure, d'une part parce qu'en qualité d'économiste il avait lui-même une connaissance intime de la matière traitée, d'autre part car il proposait un important apparat critique comprenant une longue préface et de très nombreux commentaires. Dans cet apport personnel, Germain Garnier défendait les théories d'Adam Smith contre David Ricardo ou Thomas Malthus, et les présentait comme complémentaires de celles des physiocrates. La préface intéressa au-delà même des frontières et fit l'objet d'une traduction en anglais publiée dans plusieurs des éditions d'Adam Smith en Angleterre et aux États-Unis. Germain Garnier rééditerait les Recherches en 1822, avec ses commentaires augmentés. économiste disciple de richard cantillon, et un des Fondateurs de l'école libérale Française, germain garnier (1754-1821) avait d'abord été procureur au Châtelet et secrétaire de Madame Adélaïde, tante du roi. Élu député suppléant aux États généraux en 1789, il se déclara favorable à un régime monarchique constitutionnel, fut membre du club monarchiste des Impartiaux en 1790, et refusa le ministère de la Justice en 1792, avant de partir en émigration. À son retour, il occupa une position officielle sous le Consulat et l'Empire : nommé préfet de Seine-et-Oise en 1800, il entra au Sénat en 1804, le présida de 1809 à 1811, et fut fait comte. Il vota cependant la déchéance de l'empereur en 1814, et poursuivit sa carrière sous la Restauration, fut fait pair de France, marquis, ministre d'État, membre du Conseil privé. il publia de nombreux ouVrages économiques, dont le premier manuel scolaire d'économie politique (1796). Provenance : l'historien Agricol-Joseph de Fortia d'Urban (vignettes ex-libris) ; puis « CC» (vignette ex-libris « Bibliothèque de Belay » (vignettes ex-libris). 107
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