100 temps, il fut en rapport avec de nombreuses personnalités telles que le comte de Bougainville, George Washington, Adam Smith ou l'esclave affranchi et écrivain Olaudah Equiano. Macintosh évoque ici le voyage qu'il effectua en Inde, dans les régions de Negapatam (Nagapattinam) et Calcutta (Kolkata), consacrant un chapitre à la guerre de 1778 entre les Anglais et les Marattes. Il parle également de son séjour forcé comme prisonnier des Français à l'Île-de-France (île Maurice) puis à l'île Bourbon (île de la Réunion), et décrit son passage à Madagascar. À la suite sont imprimés deux autres texte : James capper, « Voyages aux Indes orientales, au travers de l'Égypte et du grand désert » (pp. 281-362). Première traduction française de cet ouvrage originellement paru en anglais à Londres en 1783. Colonel au service de la Compagnie des Indes orientales, James Capper relate deux voyages, l'un en 1778 en revenant des Indes par Suez, l'autre en y allant par Bassorah. — Anders sparrmann, « Extrait du Voyage [...] au Cap de Bonne-Espérance, & chez les Hottentots & les Caffres» (pp. 363-414). Première édition française, partielle, de cet ouvrage, originellement paru dans sa langue natale à Stockholm en 1783. Le naturaliste suédois y retrace ses voyages effectués entre 1772 et 1776. L'édition complète en français ne paraîtrait qu'en 1787. Provenance : comte de Querhoënt (ex-libris encré au composteur sur les faux-titre, dont un biffé). 97. molière. Œuvres. À Paris, par la Compagnie des libraires associés, 1788-[1789]. 6 volumes in-8. I : (4 dont les 2e et 4e blanches)-viii-520 [la dernière mal chiffrée 20] pp. II : (4 dont les 2e et 4e blanches)-576 pp. III : (4 dont les 2e et 4e blanches)-558-(2 blanches) pp. IV : (4 dont les 2e et 4e blanches)-560 pp. V : (4 dont les 2e et 4e blanches)-776 pp. VI : (4 dont les 2e et 4e blanches)-704 pp. Tous les titres imprimés en rouge et noir. Maroquin vert, dos lisses cloisonnés de chaînettes dorées avec pièces de tomaison rouge, triple filets dorés avec fleurons d'angles, coupes ornées, roulette intérieure dorée, tranches dorés ; dos ternis et un peu frottés, quelques traces d'humidité dans les volumes III et IV, quelques notes anciennes au crayon (reliure de l'époque). 600 / 800 € Édition avec commentaires de l'avocat, écrivain et censeur royal Alexis-Jean Le Bret (1693-1779). Elle reprend l'édition publiée en 1773 par la même compagnie. illustration graVée sur cuiVre : portrait-frontispice hors texte par Louis-Jacques Cathelin d'après Pierre Mignard ; 33 planches hors texte d'après les dessins de Jean-Michel Moreau dit moreau le jeune par différents artistes dont Jean-Charles Baquoy, Louis-Joseph Masquelier, Jean-Baptiste Blaise Simonet ou Moreau le Jeune lui-même (pour une d'entre elles) ; 6 vignettes de titre différentes. L'excellence de la suite de planches de Moreau le Jeune, originellement parue en illustration de l'édition de 1773, tient au rendu des caractères : si Moreau le Jeune y perd parfois en grâce, il parvient à proposer une interprétation éclairante de chaque scène (Ray, n° 50, p. 91). 98. [monteVerdi (Claudio)]. — STRIGGIO (Alessandro). L'Orfeo. [Paris], Les Amis du livre contemporain, 2001. Grand in-4, (16 dont 10 blanches)-xiii-(1)-95 [dont la première blanche]-(15 dont 10 blanches) pp., texte bilingue italien et français, en feuilles sous couverture, étui-boîte toilé illustré de l'éditeur. 200 / 300 € Édition tirée à 210 exemplaires numérotés sur vélin B.F.K. de Rives. traduction Française du liVret de l'orFeodeclaudiomonteVerdi établie en 1982 par Giovanni Clerico. Avec, en préface, un essai de Marc Fumaroli intitulé « L'Orfeo d'Alessandro Striggio, et la quête italienne de la musique des anciens ». 10 lithographies par jean-paul chambas, dont 9 en couleurs (2 à double page et 7 à pleine page), toutes sur feuillets compris dans la pagination. 2 disques compactes logés par l'éditeur à l'intérieur de l'étui-boîte : ils permettent d'entendre la version de l'opéra donnée en 1985 par le Concentus musicus Wien sous la direction de Nikolaus Harnoncourt (label Das Alte Werk). 99. nicéron (Jean-François) et Marin mersenne. La Perspective curieuse du Reverend P. Niceron [...]. Avec L'Optique et la catoptrique du R. P. Mersenne. A Paris, chez Jean Du Puis, 1663. In-folio, (4 dont les 2 aux versos blanches) pp. ; (8)-191-(1) pp. ; (12)-134- (2 blanches) pp. ; veau brun moucheté, dos à nerfs cloisonné et fleuronné avec pièce de titre grenat, tranches mouchetées ; reliure usagée avec une coiffe restaurée, mors fendus, mouillures marginales et quelques taches, déchirure angulaire à un feuillet, titre gravé monté sur onglet (reliure du début du XVIIIe siècle). 1 000 / 1 500 € La Perspective curieuse du Père Nicéron avait originellement paru à Paris en 1638 chez Pierre Billaine, illustrée d'une suite de 25 planches scientifiques gravées sur cuivre hors texte. Une édition latine complétée, notamment à partir des travaux de Daniele Barbaro, parut de manière posthume en 1646 chez François Langlois sous le titre Thaumaturgus opticus, ornée cette fois de 42 planches scientifiques. Le mathématicien et physicien Gilles Personne de Roberval en donna une nouvelle édition française, imprimée à la date de 1652 (mais avec privilège de novembre 1651) pour l'éditrice parisienne Madeleine de Colemont, veuve de François Langlois, avec une suite de planches scientifiques portée cette fois à 50 planches scientifiques (celles de 1638 et
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