BIBLIOTHÈQUE�MAX�BRUN JEUDI 20 FÉVRIER 2025 192 « » VOUS NA' VEZ PA S LE DROI T D 'ESTROPIER MA M USIQUE... 198. WEBER �Carl Maria von�. Lettre autographe signée « Charles Maria de Weber », en �rançais, à Castil�Blaze. Dresde, 4 j anvier 1826. Une p. in�4, adresse au dos, déchirure au �. d'adresse.J oint, un certifcat d'exportation. 2 500 / 3 000 € RARE LETTRE EN FRANÇAIS SUR SES OPÉRAS (1820) ET (1823). « "Euryanthe" Freyschütz Euryanthe [m] Freyschütz [s] » VIRULENTE PROTESTATION, EMBLÉMATIQUE DE L'ÉVOLUTION HISTORIQUE DANS L'ATTITUDES DES AUTEURS VIS-À-VIS DE LEURS DROITS. Castil�Blaze ft représenter le 7 décembre 1824 sa version de l'opéra au théâtre de l'Odéon sous le titre , avec succès. Cependant, Carl Maria von Weber se plaignit des altérations que son œuvre y subit, et écrivit deux lettres de protestation à Castil�Blaze �une le 15 décembre 1825 et la présente le 4 janvier 1826�, auxquelles celui�ci ne répondit pas. Pour éviter toute représentation �uture, il demanda alors à l'éditeur musical Maurice Schlesinger de �aire publier ses deux lettres de protestation dans la presse �rançaise, ce qui �ut �ait, mais seulement dans et dans . Il ne put empêcher cependant Castil�Blaze de �aire monter à l'Odéon le 14 janvier 1826 un pot�pourri intitulé , mêlant des arrangements à partir d'œuvres de plusieurs auteurs, dont . LE COMPOSITEUR, LIBRETTISTE, TRADUCTEUR ET MUSICOGRAPHE CASTIL-BLAZE �1784�1857�, de son vrai nom François�Henri�Joseph Blaze ft représenter plusieurs arrangements personnels d'œuvres de Beethoven, Gluck, Grétry, Mozart, ou Weber. Dans ses , Hector Berlioz dénonça un véritable travail de mutilation : « il n'y a presque pas une partition de ces maîtres qu'il n'ait retravaillée à sa �açon ;j e crois qu'il est �ou. » DER FREISCHÜTZ EURYANTHE Il vous a p aru sup erf u de m'honorer d'une rép onse sur ma lettre du 15 d'octobre ; et me voilà malg ré moip our une seconde� ois dans la nécessité de vous écrire. On m'a� aitp art qu'on allait monter au théâtre de l'Odéon un ouvrage où il y a des morceaux de l' . C'est mon intention de monter moimême cet ouvrage à Paris. J e n'ai p oint vendu ma p artition et p ersonne ne l'a en France. C'est p eutêtre sur une p artition g ravée p our p iano que vous avez p ris les morceaux dont vous voulez vous servir. VOUS NA' VEZ PAS LE DROIT D'ESTROPIER MA MUSIQUE EN Y INTRODUISANT DES MORCEA UX DONTLESA CCOMPA GNEMENTS SONTDE VOTRE FAÇON. C'était bien assez d'avoir mis dans le " " un duo d dont l'accompagnement n'est pas le ' mien. Vous me� orcez, Monsieur, de m'adresser à la voix p ublique, et de� aire p ublier dans les j ournaux � rançais que C'EST UN VOL QU'ON ME FAIT, N ON SEULEMEN T DE MA M USIQUE QUI NA' PPARTIENT QUÀ' MOI,MAISÀ MA RÉPUTATION,EN FAISANTENTENDRE SOUS MON N OM DES MORCEA UX ESTROPIÉS. Pour éviter donc toutes querelles p ubliques – qui ne sontj amais avantageuses tantp our l'art quep our les artistes –j e vous p rie instam ent, Monsieur, de vouloir lever de suite de l'ouvrage que vous avez arrangé, tous les morceaux qui m'app artiennent.J 'aime à oublier le tort qu'on m'a� ait.J e nep arleraip lus du là, Monsieur, et laissez- ; mais,� nissez moi l'esp érance dep ouvoir nous rencontrer une� ois avec des sentiments dig ne de votre talent et de votre esp rit... Der Freischütz Robin des Bois ou les Trois balles Le Corsaire L'Étoile La Forêt de Sénart, ou la Partie de chasse de Henri I V Euryanthe Mémoires e
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==