OSENAT - Bibliothèque Max Brun

BIBLIOTHÈQUE�MAX�BRUN JEUDI 20 FÉVRIER 2025 191 « » POUVOIR VOUS PROUVER DANS LES DERNIERSJ OURS DE MA VIE COMBIENJE VOUS RESPECTE ETJE VOUSAIME... 197. VOLTAIRE (François-Marie Arouet, dit). Lettre autographe signée � � [à Claude-Philippe Fyot de La Marche]. [à Genève], � � [1762]. 3 pp. in-4 ; petites �entes marginales. V Les Délices 16j uillet 600 / 800 € � summum jus, summa injuria [s] [] g rite Fyot de La Marche, [Suzanne-Mar ue épouse du marquis de Paulmy, Antoine-René de Voyer d'Argenson, fls d'une autre condisciple de Voltaire au lycée Louis-le-Grand, René-Louis de Voyer d'Argenson] � AMI DE TOUJOURS DE VOLTAIRE, LE MARQUIS DE LA MARCHE (1694-1768) avait été son condisciple au lycée Louis-le-Grand aux côtés des �rères d'Argenson. �rères d'Argenson, dont J 'ay reçu, mon resp ectable mag istrat, le mémoire que vous avez bien voulu me con� er.J e ne veux p as douter que vos arbitres ne� assent rendre ce qui est dû à unp ère et à un bien� aicteur. Il mep araît qu'entre unp ère et un� ls, , vous avez p ris tous deux le p arty de la conciliation.J e serais bien étonné si cette a� aire ne� nissaitp as p ar une soumission de Mr votre� ls à vos volontez etp ar une transaction amiable entre vous et luy . Il me p araît que la restitution des� ruits de l'année 1761, le p rix de la coup e des bois, vous app artiennent.J 'ig nore si Mr votre� redemander de ses biens ls n'a rien à maternels. Votre mémoire n'éclaircit p as cette dif culté, et sans doute vous ne laisserez p as subsister cette source de p rocez quip ouraient unj our troubler votre� amille. Les autres obj ets de discussion sont p eu de chose, et doivent être abandonnez à votre générosité et à la résignation noble et resp ectueuse de Mr votre � ls.J e me� atte que votre arrangement sera bientôt� ait p uisqu'il est entre les mains des arbitres les p lus éclairez et les p lus intèg res.J e p révois bien que monsieur votre� 'ay ant p as d'argent comp tant à vous ls n donner, vous sou� rirez des délais. Que nep ui enir àp résent avec l'argent à la main entre lep ère et -je v les� ls ! Des deniers comp tants sont les p remiers des arbitres. Peut-être serai-j e assez heureux au mois de sep tembrep our venir vous o� rir mes services.J e n'en désesp èrep as, ce seraitp our moy le comble du bonheur dep ouvoir vousp rouver dans les derniersj ours de ma vie combienj e vous resp ecte etj e vous aime. Vos médailles sont trèsj oliment g ravées, les légendes simp les et nobles, l 'institution utile et dig ne de vous.J e vous remercie avec tendresse de ce monument de votre cœur et de votre esprit atte que vous avez . J e me� toujours auprès de vous madame la marquise de Paumi . Elle doit vous donner autant de consolation que vous avez ép rouvé de chag rin.J ep artage l'un et l'autre, du� onds de on cœur. Comp tez, j e vous en conj ure, sur mon respect, sur mon zèle, sur une amitié inviolable...

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