BIBLIOTHÈQUE�MAX�BRUN JEUDI 20 FÉVRIER 2025 181 « » J A' I A CCEPTÉ DA' LLER À RHEIMS... POUR Y PEINDRE LA CATHÉDRALE 186. MONET 187. [MONET violet. (Claude). Lettre autographe signée au crayon de couleur Giverny (Eure), 1 mai 1917. 2 pp. 1/2 in-8 ; enveloppe conservée. (Claude)�. — GEFFROY (Gustave). Manuscrit autographe signé intitulé � �. �Probablement décembre 1924�. 6 f. in-8 ; trous de classeur en marges supérieures. er 600 / 800 € 200 / 300 € CLAUDE MONET PROJETAIT DE REPRÉSENTER LA CATHÉDRALE ENDOMMAGÉE PAR DES BOMBARDEMENTS ALLEMANDS EN SEPTEMBRE 1914. � [O] ��ois� � Le député Albert Dalimier était alors sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, et Étienne Clémentel, qui avait d'abord suivi une carrière artistique, était ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Agriculture : c'est par l'intermédiaire de ce dernier que Claude Monet obtint des passe-droits pour ses transports de tableaux en temps de guerre. Long et superbe texte sur le peintre, sa carrière, sa maison de Giverny, ses visiteurs de marque comme Mallarmé, Clemenceau ou Mirbeau... � � ACTIF SOUTIEN DES IMPRESSIONNISTES, L'ÉCRIVAIN ET CRITIQUE D'ART GUSTAVE GEFFROY (1855-1926), �ut un ami proche de Claude Monet, dont il écrivit la biographie (1922). Cher ami,j 'ai eu hier la visite de messieurs Clémentel et Dalimier, etj 'ai bien reg retté que vous ne soy ez p as de cep etit voy age.J e ne sais quel sera le résultat de leur combinaisonp our ma voiture, en tous cas ils se montrent très obligeants. Il a été� ort question du� ameux tap is. Cela va me donner unep réoccup ation dep lus, ce qui n'estp as un mal p our le temp sp résent. Etp uis,p eut�être vous en a�t�ilp arlé.J A' I A CCEPTÉ DA' LLER À RHEIMS (OU DU MOINS QUAND LES BUS N'Y TOMBERONT PLUS) POUR Y PEINDRE LA CATHÉDRALE, DANS L'ÉTAT OÙ ELLE SE TROUVE. CELA M'INTÉRESSE BEA UCOUP. J 'esp ère que cette vous p ourrez mieux me lire. J e vous envoie toutes mes amitiés, votre Claude Monet La dernière� ois que j e suis allé à Giverny, le mois dernier, novembre 1924, j y' ai trouvé les choses avec le même aspect que lors de ma première visite, en novembre 1886, année où JA' I FAIT LA CONNAISSANCE DE MONET DEVANT LES ROCHERS ET LA MER DE BELLE-ÎLE... Il a le même enthousiasme qu'aux heures dif ciles, quand la� amme de l'art brûlait en lui, il a la même ténacité, la même vaillance au travail, il a le même re�us de se contenter devant les réalisations de sa peinture, la même anxiété devant les spectacles qu'il veut traduire, les mêmes découragements, les mêmes rep rises ardentes, la même volonté de vaincre...J e revois tout cela, etj ep ense que Monet le revoit aussi, et avec tant d'autres asp ects des choses, et tant de visages disp arus, LORSQU'IL ESTA CCOUDÉ SUR LE PONTJAPONAIS,A U-DESSUS DE L'ÉTANGIMMOBILE, ET QUE SA RÊVERIE SE PERD A U PROF OND D U BA SSIN DES NYMPHÉA S, dans le my stère éternel de l 'eau et du ciel... Claude Monet
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