BIBLIOTHÈQUE�MAX�BRUN JEUDI 20 FÉVRIER 2025 164 FAIRE « » CONN OISTRE A U ROY LA MANIÈRE DE J UGER DES LI VRES 167. BOSSUET 168. CHARLES VIII. (Jacques-Bénigne). Lettre signée � �, avec 3 mots [vêque] autographes, [adressée à madame de Maintenon]. Versailles, 16 novembre 1702. Une p. 1/2 in-4. Pièce signée � �, contresignée par son secrétaire Jean Robineau. Paris, 23 �évrier 1492 [v.s. 1491]. Une p. in-�olio oblong sur parchemin ; sceau manquant, copie des lettres patentesjointes manquante, découpures marginales, quelques mouillures, traits anciens au crayon brun. de Meaux J. Bénigne é Charles 150 / 200 € 600 / 800 € � [De la main de Bossuet :] � Richard Simon, spécialiste de critique biblique, publia en 1702 une traduction du Nouveau Testament, imprimée hors du royaume, mais vendue en France grâce à un privilège obtenu sous réserve de corrections. Le cardinal-archevêque de Paris Louis-Antoine de Noailles, soutenu par Bossuet, s'en indigna, mais l'ouvrage commença à être difusé, avec la protection du chancelier Louis Phélypeaux de Pontchartrain. S'ensuivit un con�it qui s'inscrivait dans la querelle du rapport entre l'Église et l'État sur le point de savoir qui avait le droit de permettre l'impression des livres religieux. Le le pouvoir royal �nit par interdir le livre, selon ce que demandaient les prélats, mais, contrairement à leurs vœux, re�usa de �aire dépendre les privilèges royaux de leurs avis. Cette décision eut des conséquences importantes : la publication des ouvrages des philosophes,dont l' , allait dépendre exclusivement de la législation royale générale et des décisions particulières de la Librairie royale. Con�rmation d'une exemption �scale de quatre ans promise à son conseiller et chambellan François Lucas, pour la seigneurie de La Roche-Tesson (dans la vicomté de Coutances, sur l'actuelle commune de La Colombe dans la Manche) qu'en 1472 lui avait octroyée Louis XI, dont François Lucas avait été valet de chambre puis chambellan. Voicy, Madame, les deux mémoires : le p remier qui est très court est celuy quif era connoistre au roy la manière dej uger des livres, si S.M. daig ney j etter les y eux. Le second contient les extraits des lettres de M. le chancellier que M. le cardinal de Noailles souhaitte que vous voy iés.J y' j oints en tous cas les p ièces entières p our unp lus g rand éclaircissement, si vous croy ez, Madame, en avoir besoin.J e dois, Madame, vous avertir que ces lettres sont un secret que M. le cardinal vous recommande. Il est p ourtant bien nécessaire que vous vous donniez lap eine d'entendre les p rétentions etp rocédures inouïes de M. le chancellierp our en vendre au roy le comp te que vous trouverez àp rop os, ny' ay ant rien auf ond dep lus convaincant. Respect et obéissance... Ency clop édie
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==