GIQUELLO & ASSOCIES. BIBLIOTHEQUE JOEL DUPONT.

43 109 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Omnia. Préface de Joël Dupont. Paris, Bernard Grasset, 2008. In-12, maroquin noir, janséniste, titre doré au dos, filet doré intérieur, doublure et gardes de moire violette, tête dorée, couverture et dos, étui (Devauchelle). Édition originale, publiée, annotée et préfacée par Joël Dupont. Commencé en 1855 sous la forme de deux cahiers, le recueil des Omnia comporte des pensées (philosophiques, politiques, religieuses), des notes de lecture et des citations d’écrivains qui permettent de mieux cerner l’imaginaire de Barbey d’Aurevilly. L’édition a été faite d’après un manuscrit inédit acquis en 2004 à la vente de la bibliothèque aurevillienne de Mme Denise Le Doux par le conseil général de la Manche pour les archives départementales. Exemplaire sur vergé ivoire, seul grand papier dont le tirage annoncé est de 30 exemplaires ; celui-ci justifié à la main : Exemplaire de Joël Dupont. 300/400 € 110 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Le Pacha. Rythme oublié. Caen, Imprimerie de F. Le Blanc-Hardel, 1869. Petit in-12 carré, broché, non coupé, chemise demi-chagrin ocre et étui modernes. Première et unique édition, tirée à 36 exemplaires hors commerce. C’est la dernière des œuvres de Barbey d’Aurevilly publiées par Trebutien, qui décède en 1870. « J’y joindrai une bouffonnerie singulière que j’ai improvisée l’autre soir, en plaisantant, chez ces demoiselles de Bachelier. Ces demoiselles de Bachelier sont deux vieilles filles qui ont été très belles [...] et chez qui j’aime à passer intimement mes soirées avec l’Ange blanc. [...] Ces dames s’amusaient à faire des découpures pour les coller sur les vitres de leur salon. Il y en avait une (de ces découpures) qui représentait un Pacha devant lequel dansait une sauteuse Circassienne et qui m’inspira la poésie sans rythme que je vous enverrai et qui me paraît un peu trop Rabelaisienne pour faire partie de nos Rhythmes Oubliés. C’est un Rhythme oublié que nous oublierons, mais qui vous divertira » (Barbey d’Aurevilly, lettre à Trebutien, 12 novembre 1854, in Correspondance générale, IV, 1854/41, p. 114). Le poème, en prose, ne sera effectivement pas recueilli dans l’édition des Rythmes oubliées donnée par Lemerre en 1870. Exemplaire broché : il a figuré à l’exposition organisée à Paris en 1989 pour le centenaire de la mort de Barbey (cf. cat. Barbey d’Aurevilly, n°65). Couverture nettoyée et couture renouvelée. Quelques légères piqûres. 800/1 000 € 111 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Une Page d’histoire (1603). Paris, Alphonse Lemerre, 1886. Petit in-12, demi-maroquin bleu foncé, dos à nerfs titré or, tête dorée, non rogné, premier plat de la couverture (Reliure de l’époque). Édition originale, ornée de 2 gravures à l’eau-forte par Courboin d’après Léon Ostrowski : celle placée en frontispice représente le château de Tourlaville, près de Cherbourg, lieu des amours tragiques et incestueux de Julien et Marguerite de Ravalet, protagonistes du récit de Barbey. Envoi autographe signé de l’auteur à l'encre rouge au verso de la couverture : À Madame la marquise de Chaponay «Et si je ne suis pas là cette chose au moins y sera ?» J. Barbey d’Aurevilly. Née Constance Schneider, la comtesse de Chaponay fréquentait le salon de la baronne de Poilly ; son mari était attaché d’ambassade. C’est chez elle que Barbey rencontra le docteur Albert Robin, qui soigna le romancier jusqu’à sa mort (cf. Lettres à Madame de Bouglon, p. 169, note n°4). L’envoi est relevé par Bonnefon, Les Dédicaces à la main de M. J. Barbey d’Aurevilly, p. 172. Pale mouillure à l’angle de la seconde eau-forte et à la page en regard. Petits frottements à la reliure. 1 000/1 500 € 111

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