Etienne de BAECQUE et Associès -. LIVRES ANCIENS ET MODERNES. LIVRE D’HEURES.

28 MAGGI (Girolamo). DELLA FORTIFICATIONE DELLE CITTA, di Girolamo Maggi, e del capitan Iacomo Castriotto, ingegniero del christianissimo re di Francia. Venise, Camillo Borgominieri, 1583. In-folio de [4 (le dernier bl.)]-136 feuillets, velin ivoire souple (reliure de l’époque). Seconde édition, la première avait paru en 1564. Cet important traité de fortification a été écrit par l’ingénieur militaire Jacopo Fusti Castriotto (1510-1563) et le juriste et théoricien militaire Girolamo Maggi (15231572). Copieusement illustré de 283 GRANDES GRAVURES (vues diverses, plans de villes et de ports), il est divisé en trois livres : Le premier traite des questions d’urbanisme, dans le second des fortifications en général et enfin le troisième étudie en particulier les fortifications d’eau (les forteresses vénitiennes « da mar »). Il s’achève par le Traité des Ordonnances ou Batailles de Giovacchino da Coniano. Ce traité connut un immense succès, rendant célèbre Maggi, engagé en 1570 comme ingénieur militaire par la République de Venise. Quelques feuillets brunis, l’exemplaire est pur à grandes marges. Annotations manuscrites de l’époque. « L›ouvrage de Castriotto est le traité de fortification le plus complet publié jusqu’alors ». (Riccardi I, 299). (USTC 839568). (Mortimer italian, II, 266). 800 / 1 000 € 29 VINET (Elie). L’ARPANTERIE ET LA MANIERE DE FERE LES SOLAIRES QUE COMMUNEMANT ON APELE QUADRANS. Bordeaux, S. Millanges, 1583. 2 parties en 1 volume petit in-4°, velin souple (reliure de l’époque). Dans son avant-propos, Vinet donne son motif pour écrire ce livre : A son retour du Portugal en 1549 il constate qu’à la suite de la rébellion contre la gabelle la suppression de toutes les cloches et horloges de Bordeaux a été décidée par le roi Henri II, d’où l’utilité pour les Bordelais de maîtriser la technique des cadrans solaires pour avoir l’heure. Seconde édition augmentée de la manière de faire les solaires et cadrans, avec sa page de titre daté. Nombreux croquis, bois dans le texte et une planche dépliante. Cernes clairs, mince galerie sur plusieurs feuillets, l’avant dernier feuillet de la première partie est manquant. Reliure joliment patinée. (USTC 19405, 8 ex.). 600 / 800 € 30 DU BELLAY (Guillaume et Martin). Les mémoires... contenans le discours de plusieurs choses avenues au Royaume de France depuis l’An 1513 jusqu’au trépas du roy François 1er, ausquels l’auteur a inséré trois livres et quelques fragments des Ogdoades de Mess. Guillaume du Bellay, son frère. Paris, Félix le Magnier, 1588 (Pierre le Voirrier, le 29 octobre 1587). In folio de [24]-616-[12] pages, veau blond, filets dorés, dos à nerfs orné (reliure de l’époque). « De toutes les sources narratives du règne de François 1er, c’est la seule qui embrasse le règne entier ; la qualité des auteurs, le rôle qu’ils ont joué, les documents qu’ils ont utilisés font de leurs mémoires une œuvre historique de première valeur » (Sources). Edition revue et corrigée de ces mémoires dans lesquels Martin Du Bellay se montre peu partial et plaide souvent pour François 1er contre Charles Quint « Sans pourtant, écrit Montaigne, qu’il ait rien changé au gros du fait, sans contourner le jugement des évènements ». Charnières fendues, coins émoussés, ex libris manuscrit de l’époque « Rapin » et la devise « Cy gist Langey qui de plume et d’espéee, a surmonté Ciceron et Pompée. 300 / 500 € 31 ARNOBE. DISPUTATIONUM ADVERSUS GENTES LIBRI SEPTEM. Hanovre, typis Wechelianis, Claude Marnium, 1603. In-8 de 445-[1], veau blond, fer doré au centre des plats, chiffres couronnés aux angles, filets dorés, dos très orné (reliure postérieure). Reliés à la suite : De idolatrum vanitate. Ex Bibliopolio Frobeniano, 1603. 173-[7] pages. De errore profanarum religionum. Ex Bibliopolio Frobeniano, 1603. 123-[3] pages. Livre de prix offert par François Brunet à Jeanne Lobot, élève du collège de Beaune, aux armes du bienfaiteur (mention manuscrite en latin sur la page de garde). François Brunet, seigneur de Montferrand, fils de Philibert, secrétaire du roi, et de Jeanne Taveau né en 1646, devint président de la chambre des comptes de Paris où il mourut le 26 avril 1696. « Grand bibliophile et collectionneur de toutes sortes d’objets d’art et de curiosité, il faisait relier somptueusement la plupart de ses volumes ». (O.H.R., pl. 1743). Gardes manquantes sinon bel exemplaire. 500 / 700 € 28 31 30 14

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==