Etienne de BAECQUE et Associès -. LIVRES ANCIENS ET MODERNES. LIVRE D’HEURES.

9 CATON (Dionysius). S’ENSUIT LE GRANT CHATON EN FRANÇOIS QUI PARLE DE PLUSIEURS BELLES EXEMPLES MORALLES ET FORT JOYEUSES POUR RESJOUYR LES PERSONNES. Paris, (Guillaume de Bossozel) pour Pierre Sergent (1537). Petit in-4° gothique de 54 feuillets non chiffrés, velin crème, encadrement à froid à la Du Seuil, tranches dorées (reliure moderne). Très rare édition gothique, ornée d’un bois sur le titre, répété à deux reprises dans le texte et montrant l’auteur à son pupître de travail. Marque typographique aux initiales de Pierre Sergent au verso du dernier feuillet. Deux trous de vers avec atteinte à des lettres, rousseurs brunes isolées, feuillets g2-3 réparés aux coins. Quelques pâles auréoles. Feuillets D3 et D6 reliés au milieu du cahier E. (USTC 37774, 2 ex.) (Bechtel, 119, C-105). Provenance : Ex-libris manuscrit de l’époque sur le titre : Ce presens livre appartiens à frère Toussaind Jobard, hermite indigne du Pieux [...]. 800 / 1 000 € 10 BOUCHET (Jehan). LES TRIUMPHES DE LA NOBLE ET AMOUREUSE DAME ET L’ART DE HONNESTEMENT AYMER. Composé par le Traverseur des joyes périlleuses. Paris, Guillaume de Bossozel, 1536. In-folio gothique de [8]-159 feuillets, veau brun, plats estampés à froid, dos à nerfs (reliure de l’époque). Titre imprimé en rouge et noir, suivi d’une épitre en vers : « A très illustre, très noble, très prudente, très redoutée dame, madame Eléonor, de l’impérialle maison d’Autriche, Royne de France ». Jehan Bouchet est né à Poitiers en 1476. Dans son livre, il expose sous forme d’allégorie et d’une façon qui veut être moralisante, la lutte de l’âme contre les péchés et en particulier, contre les tentations de la chair. Il mêle à tout cela, avec une grande franchise d’expression, des conseils aux jeunes filles et aux femmes pour se comporter dans la vie : on y trouve des descriptions anatomiques et des recommandations d’hygiène qui relèvent plutôt de la médecine que de la morale, ainsi que des conseils de savoir-vivre à cette époque. Sympathique exemplaire en reliure de l’époque. Mouillures, les trois derniers feuillets ont été réparés en marge avec quelques phrases réécrites, coiffes, charnières et coins restaurés. (Tchemerzine I, 68, b (variante) (USTC 34698, 8 ex.) (Gay III, 1264) (Bechtel, 94, B-342). Provenance : Ex-libris manuscrits de plusieurs membres de la famille Madoy. 700 / 1 000 € 11 JOSEPHE (Flavius). DE L’ANTIQUITE JUDAIQUE. Paris, Estienne Caveiller pour Jehan Petit, le 4 Juin 1539. In-4° gothique de [10]-250 feuillets mal chiffr., velin ancien à recouvrement (reliure du XX°). Les 20 livres des Antiquités judaïques sont de la plus haute importance pour l’archéologie, tant pour l’étude des textes que pour celle des monuments. Ils sont suivis dans cette édition du livre des Macchabées qui est un discours sur la famille dont Josephe descendait. CES ŒUVRES FORMENT APRES LES CODES SACRES LES TEXTES LES PLUS IMPORTANTS DU JUDAÏSME. L’ouvrage, au nom de Jehan Petit, avec sa marque sur le titre imprimé en rouge et noir, est illustré d’un grand bois montrant l’auteur dans sa bibliothèque. La traduction de grec en latin par Ruffin d’Aquilée, « nouvellement tournez en vulgaire françoys » est donnée par Guillaume Michel dit de Tours, mort en 1556. Belle impression gothique ornée de nombreuses initiales imagées ou à fond criblé, taches rouges sur la tranche. (Bechtel, p. 402) (USTC, 60561). 400 / 600 € 12 [BONIFACE VIII]. SEXTUS DECRETALIUM LIBER. Paris, Charlotte Guillard, 1541. In-8° de [8]-216 feuillets, velin ivoire à recouvrement, filets dorés sur les plats, armes dorées au centre des plats, tranches dorées (reliure de l’époque). Texte intégral des Décrétales de Boniface VIII, Clément V, suivi des Extravagantes de Jean XXII. Belle impression de Charlotte Guillard, agrémentée d’admirables lettrines historiées. « Nous donnons place parmi les imprimeurs corrects à Charlotte Guillard, femme célèbre dans l’imprimerie, qui a surpassé toutes celles de son sexe dans la pratique de ce grand Art, s’étant signalée par un nombre considérable de bonnes impressions fort estimées, qu’on garde curieusement dans les bibliothèques ». (Chevillier : L’origine de l’imprimerie de Paris, p. 148-149). Petite rongeure à un recouvrement sinon très bel exemplaire réglé à l’encre rouge aux ARMES DE JEAN DE MASSO, (O.H.R., pl. 18). Provenance : Jean de Masso, seigneur de Saint-Laurent de Vaux, échevin de Lyon pour les années 1576, 1577, 1582 et 1583. 1 000 / 2 000 € 10 12 9

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