57. L’EAU FRAÎCHE. Tapuscrit de 152 pages in-4 dactylographiées comportant de nombreuses corrections manuscrites au crayon et à l’encre, notes en marge et importants retraits. Tampon « agence de copies dramatiques et littéraires. H. Compère ». Complet de la préface en 2 pages dactylographiées à en tête des cahiers de Bravo qui éditeront ce texte en août 1931, corrections manuscrites : de typographie principalement mais aussi l’ajout de la date 15 juin 1931. Jointes deux pages supplémentaires entièrement manuscrites datées du « 4 mai 29 » où l’on trouve la distribution des personnages divisée ainsi : « Riche ou pauvre », puis leur répartition selon les scènes divisées en quatre actes, contrairement à la version définitive qui sera de 3. 2000/3000 € 58. L’EAU FRAICHE. Tapuscrit original de cette pièce de théâtre, sans doute la meilleure écrite par Drieu. 173 pages in-8 reliées avec attaches métalliques. Intégralité de la pièce de théâtre jouée pour la première fois le 19 mai 1931 avec JOUVET, RENOIR, TESSIER et qui sera publiée en Août 1931 par la revue des cahiers Bravo. Succès d’estime elle sera jouée plus de 50 fois. Rare sous cette forme tapuscrite, sans doute destinée aux acteurs et techniciens. Exemplaire de l’auteur. 300/400 € 59. L’EAU FRAICHE. Supplément au numéro d’Août 1931 de la revue des Cahiers Bravo. E.O. (pas de grand papier). Plaquette in-8, dos manquant, couverture abîmée avec traces de scotch. 80/100 € 60. PREFACE AU ROMAN DE ERNEST HEMINGWAY L’ADIEU AUX ARMES. Gallimard Paris 1931. E.O. française. L’un des ex. sur Alfa, seul grand papier. Broché in-12, petits accrocs en coiffe. 150/200 € 61. Carnet d’Argentine (1932). Petit carnet in-16 de notes prises lors de son séjour en Argentine à la demande du mécène Victoria OCAMPO pour y faire une série de conférences. 36 pages, la plupart recto verso Nombreuses considérations sur l’Argentine de l’époque; ce contenu est paru dans Jouer Dantzig sur un match de Football chez Gallimard en 2021. 1000/1300 € 62. DRÔLE DE VOYAGE. Manuscrit autographe complet, titré initialement « Le fiancé ». 346 pages in-4 et in-8. Précédé d’une note au crayon à papier résumant bien l’œuvre : « ce que c’est une jeune fille pour moi / ce n’est pas dans l’imagination que je vous entrainerai ». Publié en 1933, ce roman mêle intrigue sentimentale et engagement politique. Le texte intégral est complété par les brouillons de nombreux passages finalement refusés et/ou réécrits, principalement appartenant à la première partie du livre : La Béraude. 105 pages in-4 et in-8. Sur l’ensemble nombreuses ratures, notes et rajouts en marges, quelques béquets, nombreux retraits mais la structure, le fond et la forme du livre sont présents à une exception non négligeable : la fin est autre, plus longue, aussi tragique mais plus brutale puisqu’elle finit avec un revolver. Publié en 1933, ce roman mêle intrigue sentimentale et engagement politique. On y trouve cette phrase qui reflète le livre mais aussi les pensées du moment de l’auteur « Plus tu cours après les femmes par peur de rester seul, plus tu négliges cette curieuse intrigue de ta vie emmêlée à la vie de l’Europe donc plus tu abandonnes ton destin à la dispersion ». Gille (sans s) le héros de ce roman n’est-il pas Drieu qui, comme de nombreux écrivains de l’époque, se rêve héros d’aventures vraies, s’efforçant de faire passer ses rêves dans la réalité, s’efforçant de composer dans ses romans sa biographie souhaitée, avant de basculer dans l’action politique. 15 000 / 20 000 € 14 57
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