555 LANCELOT-THÉODORE TURPIN DE CRISSÉ 1782 - 1859 Vue du temple de Junon à Agrigente Huile sur toile 32,7 x 40,6 cm ; 12⅞ by 16 in. Oil on canvas PROVENANCE Galerie de S.A.R. Madame la duchesse de Berry (n° 145) Galerie Saint-Honoré Art Consulting, Paris Où acquis par Monsieur Hubert Guerrand-Hermès, janvier 2011 EXPOSITION Paris, Salon de 1824, n° 1639 Angers, musée des Beaux-Arts et Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, Lancelot-Théodore Turpin de Crissé, peintre et collectionneur, décembre 2006-juin 2007, n° 25 (reproduit avec une photographie inversée) BIBLIOGRAPHIE F. Garnier, Essai de catalogue des peintures de LancelotThéodore Turpin de Crissé, 1782-1859, DEA d’histoire de l’art, Paris-IV-Sorbonne, 1986, n° 97 (comme non localisé) C. Chaine, Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859). Nouveaux Aspects sur sa vie et son œuvre, mémoire de DEA, Paris, 2001, n° 54 (comme non localisé) C. Chaine, Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859). Sa vie, son œuvre, thèse de doctorat d’état, Paris-IVSorbonne, 2006, n° 54 Lancelot Théodore Turpin de Crissé est un peintre à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle. Issu d’une famille d’artistes et de collectionneurs, il est notamment encouragé dans son travail par son parrain Choiseul-Gouffier qui est également archéologue. Grand voyageur, il fait une partie de ses études à Rome, s’imprégnant des paysages locaux. Sa carrière au sein de l’Académie des Beaux-Arts se développe sous la Restauration et ses différentes charges lui permettent de multiplier ses voyages en Italie. Ce tableau datable vers 1824 fait partie des deux toiles représentant des temples d’Agrigente exposées au Salon de 1824. Celle-ci montre le temple de Junon. LancelotThéodore Turpin de Crissé, peintre de genre, de paysages et d’architecture est connu pour ses représentations de temples doriques situés sur des promontoires. Ce tableau donne à voir un édifice en ruine construit vers 470 av. J.-C. dont il ne reste que des colonnes dressées sur le promontoire rocheux. Par sa composition, ce tableau évoque la précarité du temps qui passe et l’impuissance de l’homme face à l’érosion des monuments. 12 000-18 000 € 99 500-150 000 HK$ 555 553 D’APRÈS ELISABETH VIGÉE-LE BRUN Portrait de Marie Caroline, reine de Naples (1752-1814) Huile sur toile 92,2 x 65,1 cm ; 36¼ by 25⅝ in. AFTER ELISABETH VIGÉE LE BRUN Oil on canvas PROVENANCE Collection d’un prince européen Vente anonyme, Binoche & Giquello, Paris, 14 novembre 2007, lot 12 (comme Ecole française du XVIIIe siècle, Atelier d’Elisabeth Vigée-Le Brun) Où acquis par Monsieur Hubert Guerrand-Hermès Notre composition reprend celle du tableau d’Elisabeth Vigée Le Brun, conservé au musée Condé à Chantilly (inv. 403). Joseph Baillio en mentionne une autre version, détruite par un incendie en 1940 (voir J. Baillio, Elisabeth Louise Vigée Lebrun 1755-1842, catalogue d’exposition, Seattle, 1982, p. 91-92, sous le n° 32, fig. 34). Plusieurs copies parfois d’atelier nous sont connues, parmi lesquelles celle vendue dans nos salles lors de la dispersion de la collection princière de l’Hôtel Lambert (Sotheby’s, Paris, 13 octobre 2022, lot 623, vendu 16,380 €). 6 000-10 000 € 49 800-83 000 HK$ 554 MARIE CAROLINE, DUCHESSE DE BERRY 1798 - 1870 Frères dans la Chartreuse de San Giacomo à Capri Signé et daté en bas à droite MC fecit / 1854 Huile sur toile 58 x 48,6 cm ; 22⅞ by 19⅛ in. Signed and dated lower right MC fecit / 1854 Oil on canvas PROVENANCE Galerie Jean-Marie Le Fell, Paris Où acquis par Monsieur Hubert Guerrand-Hermès, juin 2012 EXPOSITION Toulouse, Musée des Augustins, Petits théâtres de l’intime. La peinture de genre française entre Révolution et Restauration, octobre 2011-janvier 2012, n° 57 La duchesse de Berry a joué un rôle majeur dans la vie culturelle artistique de la Restauration. En plus d’être protectrice des arts décoratifs, elle exerce également l’activité de peintre, dessinatrice, graveuse et sculptrice. Parmi les témoignages de son œuvre peint, cette toile signée et datée M C fecit 1854 illustre le quotidien de Frères dans la chartreuse de San Giacomo à Capri. Le caractère intimiste de cet intérieur médiéval créé un univers isolé, méditatif dans lequel les personnages évoluent presque hors du temps. Cette toile révèle également l’intérêt de la duchesse pour la peinture romantique et pour les recherches artistiques contemporaines en Italie. Parmi celles-ci, nous pouvons citer les recherches de Franz Ludwig Catel dont les représentations de percées sous voûtes à ogives sont équivoques et constituent peut-être une référence directe à laquelle la duchesse a eu accès. 6 000-10 000 € 49 800-83 000 HK$ 553 554 COMPLETE CATALOGUING AVAILABLE AT SOTHEBYS.COM/PF2353 155 154
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