642 642 ATTRIBUÉ À MARIE-ELÉONOR GODEFROID 1778 - 1849 Portrait d’Antoine Héraclius-Agénor, duc de Guiche, futur duc de Gramont (1789-1855) Huile sur toile 81 x 64,9 cm ; 31⅞ by 25½ in. Oil on canvas PROVENANCE Collection du duc de Gramont en 1883 Duc de Cadaval Sa vente, Christie’s, Londres, 15 mars 1996, lot 38 (comme François Pascal Simon Gérard, dit Baron Gérard) EXPOSITION Peut-être Paris, Salon de 1827, n° 464 Paris, Ecole des Beaux-Arts, Portraits du Siècle (1783-1883), 1883, n° 97 (comme François Pascal Simon Gérard, dit Baron Gérard, sous le titre Duc de Guiche) Nous remercions Monsieur Alain Latreille pour son aide dans la rédaction de cette notice. Né à Versailles en 1789 d’Antoine Louis Marie de Gramont et d’Aglaé de Polignac, le jeune duc de Gramont débute sa vie en émigrant, avec ses parents, en Russie à la suite de la Révolution. Il mène dans toute l’Europe une carrière militaire précoce, étant incorporé dès l’âge de 9 ans dans le régiment □ 641 ALEXANDRE-FRANÇOIS CAMINADE 1783 - 1862 Portrait d’Adèle de Maillé de La Tour Landry, comtesse d’Hautefort, dame de compagnie de la duchesse de Berry Monogrammé et daté en bas à gauche CA. 1818. Huile sur toile 65,5 x 54 cm ; 25¾ by 21¼ in. Monogrammed and dated lower left CA. 1818. Oil on canvas PROVENANCE Collection des ducs de Maillé, château de Châteauneuf- sur-Cher Leur vente, Sotheby’s & Poulain Le Fur, Paris, 12-14 juin 2001, lot 32 3 000-5 000 € 24 900-41 500 HK$ de « Tauride » de Souvarov. Suivant sa famille en Angleterre en 1802, il y poursuivra sa carrière d’homme d’arme, en particulier chez les dragons du Prince de Galles. Au sein de ce corps il participera notamment aux campagnes de 1808 et 1809 en Espagne et au Portugal. Devenu capitaine, il pénètre en France où il se met à conspirer en faveur d’un retour des royalistes au pouvoir et s’attire les foudres du pouvoir impérial. Devenu aide de camp du duc d’Angoulême, futur Louis XVIII, il prend alors le nom et titre de « duc de Guiche », ne prenant le titre de duc de Gramont qu’après le décès de son père en 1836. Il poursuivra désormais une prestigieuse carrière militaire durant toute la Restauration, restant un fidèle parmi les fidèles des Bourbons. Donné au Baron Gérard lors de son passage en vente en 1996 (vente Christie’s Londres, 15 mars 1996, lot 38), ce tableau ne saurait lui revenir, en dépit du fait qu’il avait été présenté comme de l’artiste lors de l’exposition Portraits du Siècle en 1883 (n° 97, sous le titre « Duc de Guiche »). Alain Latreille, qui rejette l’attribution à Gérard (communications écrites du 4 mars 1996 et du 23 septembre 2023), suggère le nom de Marie-Eléonore Godefroid, qui exposa en effet au Salon de 1827 un « Portrait de M. le duc de Guiche » (n° 464 du livret). Considérée comme la meilleure élève de Gérard, Marie-Eléonore Godefroid poursuit une carrière de portraitiste dans la veine de son maître, ce qui pourrait expliquer la confusion des noms. 15 000-20 000 € 125 000-166 000 HK$ 641 640 □ 640 LOUIS HERSENT 1777 - 1860 Portrait de Monsieur de Rochedragon recevant un ordre de la part du duc de Berry Monogrammé vers le bas à droite LH Huile sur toile 32,2 x 24,5 cm ; 12⅝ by 9⅝ in. Monogrammed towards lower right LH Oil on canvas PROVENANCE Vente anonyme, Me Ferri, Paris, 3 juin 1998, lot 66 Notre composition est une esquisse pour le Portrait de M. le marquis de R. recevant des ordres de S. A. R. feu Mgr, le duc de Berry, exposé au Salon de Paris en 1822, et aujourd’hui malheureusement perdu. Une autre esquisse, présentant des variantes avec le présent tableau, est également connue, conservée au musée Bertrand de Châteauroux. Dans les deux œuvres, le duc de Berry est représenté debout, au centre de la composition. Mais tandis que le marquis de Rochedragon est décrit dans une attitude figée dans le tableau de Châteauroux, il semble dans notre version plus dynamique. Son cheval, en arrière-plan, est également prêt à conduire son maître, traduisant une volonté d’exécuter rapidement les ordres qui viennent d’être donnés. La touche du peintre, plus sûre, semble traduire une version plus aboutie du tableau final. Une inscription manuscrite sur le châssis, au dos, suggère que notre tableau a été donné directement par l’épouse de l’artiste, à Madame la Marquise de P… dont le nom complet est aujourd’hui hélas devenu peu lisible. 3 000-5 000 € 24 900-41 500 HK$ COMPLETE CATALOGUING AVAILABLE AT SOTHEBYS.COM/PF2353 217 216
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==