617 □ 620 MARIE CAROLINE, DUCHESSE DE BERRY 1798 - 1870 Priants dans une chapelle Signé et daté en bas à gauche Marie / Caroline / Fecit / 1829 Huile sur panneau, cintré dans le haut 27 x 21,5 cm ; 10⅝ by 8½ in. Signed and dated lower left Marie / Caroline / Fecit / 1829 Oil on panel, shaped top Cette huile sur panneau peinte par la duchesse de Berry représente un chouan au pied d’un autel en costume traditionnel et le fusil à la main. Il s’agit d’un souvenir du périple de l’été 1828 qui visait à reconquérir l’opinion publique hostile à Charles X. Outre la mise en exergue du goût de la duchesse pour le Moyen Âge et son importance dans la popularisation de la vogue troubadour (dont le cadre néo-gothique d’origine médaillé à l’exposition des arts industriels de 1827 appuie le style), ce tableau illustre ses talents en tant que peintre de ses scènes intimistes à l’esprit médiéval. Principalement connue pour son rôle de protectrice des arts décoratifs, la duchesse de Berry a par ailleurs pratiqué la peinture, le dessin, la gravure et la sculpture. C’est entre autres Storelli (1778-1854) qui lui enseigna l’art de la peinture (voir lots 626 et 647). 2 000-3 000 € 16 600-24 900 HK$ □ 621 MARIE CAROLINE, DUCHESSE DE BERRY 1798 - 1870 Chevalier priant dans une chapelle Signé et daté en bas à droite MC fecit 1847 Huile sur toile 57,9 x 46,5 cm ; 22¾ by 18¼ in. Signed and dated lower right MC fecit 1847 Oil on canvas PROVENANCE Vente anonyme, Beaussant & Lefèvre, Paris, 22 octobre 2014, lot 70 Où acquis par Monsieur Hubert Guerrand-Hermès Fidèles à la veine troubadour qui se développe sous la Restauration, les quelques témoignages peints de la duchesse de Berry présentent des scènes d’intérieur intimistes pieuses à l’esprit médiéval. Cette toile est destinée à Adèle de Maillé de La Tour Landry, comtesse d’Hautefort, dame de compagnie de la duchesse (voir lot 641). Le tableau est monogrammé et daté 1847 et annoté sur le cadre « Fait et donné par S.A.R., madame duchesse de Berry à la Ctsse d’Hautefort à Venise, 1847 ». 2 000-3 000 € 16 600-24 900 HK$ 620 621 □ 617 PETIT CHEVALET NÉOGOTHIQUE EN PALISSANDRE D’ÉPOQUE RESTAURATION, VERS 1825 Haut. 55 cm A SMALL RESTAURATION NEOGOTHICAL ROSEWOOD FRAME, CIRCA 1825 PROVENANCE Vente Sotheby’s Monaco, 13 décembre 1997, lot 142 ◉ 800-1 200 € 6 700-10 000 HK$ □ 618 PAIRE DE BOUGEOIRS NEOGOTHIQUES EN BRONZE DORÉ ET PATINÉ, MILIEU DU XIX SIÈCLE Haut. 28 cm A PAIR OF NEOGOTHICAL GILT AND PATINATED BRONZE CANDLESTICKS, MID-19TH CENTURY 1 500-2 000 € 12 500-16 600 HK$ 618 BIBLIOGRAPHIE P. KJELLBERG, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Les éditions de l’amateur, Paris, 1997, p. 450 à 453. Un âge d’or des arts décoratifs, 1814-1848, sous la direction de D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum, P. Menes, Paris, 1991, p. 303-304. En 1831, Victor Hugo publie Notre-Dame de Paris, qui contribua à développer le goût néogothique pour le Moyen-Age sous la Restauration. Les édifices gothiques étaient, jusqu’alors, considérés comme les stigmates d’un art et plus largement d’une époque considérée comme “barbare”. Vers 1830, la rédaction d’un nouveau récit national replace au centre de l’attention la culture française pré-Renaissance. Le goût dit néo-gothique pour l’époque médiévale se développe en littérature mais aussi dans les arts décoratifs. L’architecture gothique et ses éléments envahissent les meubles, les objets d’art... Les pendules cathédrales comme la nôtre en sont le plus parfait exemple. Il s’agit ici d’une reproduction fidèle de la cathédrale de Reims, fondue par Bavozet Frères & Soeurs; spécialiste de ces réalisations qui en conçoit un certain nombre pour l’exposition des Produits de l’Industrie de 1834 jusque vers 1850. Elles sont les plus beaux exemples de ce que l’on appela le “style à la cathédrale” et révèlent un véritable souci de vérité historique traduisant un approfondissement de ce style qui perd petit à petit en fantaisie mais gagne en rigueur historique. ◉ 5 000-8 000 € 41 500-66 500 HK$ 619 619 PENDULE NÉOGOTHIQUE EN BRONZE PATINÉ ET DORÉ, LA BASE EN PALISSANDRE, ATTRIBUÉE À BAVOZET FRÈRES & SOEURS, VERS 1840 reposant sur une base formant boîte à musique, représentant la cathédrale de Reims Haut. 63 cm A NEOGOTHICAL GILT AND PATINATED BRONZE MANTEL CLOCK, WITH A ROSEWOOD BASE, ATTRIBUTED TO BAVOZET FRÈRES & SOEURS, CIRCA 1840 on a music box base, depicting the Reims cathedrale PROVENANCE Vente étude Piasa, Paris, Collection de Mr et Mme B. Souvenirs du temps de Charles X, 14 mai 2009, lot 222 COMPLETE CATALOGUING AVAILABLE AT SOTHEBYS.COM/PF2353 203 202
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