Bibliothèque gastronomique Daniel MORCRETTE

84 207 [MANUSCRIT]. Petit Mémorial de Cuisine. S.l.n.d. [vers 1750]. In-8, basane brune, dos orné, chemise et étui (Reliure de l’époque). 600 / 800 Très intéressant manuscrit inédit, écrit vers 1750 par un moine pour ses frères, « de ceux qui sont occupés au temporel ». La « façon simple et frugale » de préparer les mets est tout simplement celle d’un cordon-bleu, il ne fait, d’ailleurs pas en exagérer le coté économique. Ce frère devait avoir une grande réputation, il avait donné des cours et des recettes écrites qui avaient été recopiées par plusieurs. Notre moine a une grande habitude des marinades, des sauces simples, fricandeaux, boudins, andouilles, coulis de racines, potage aux grenouilles, aux écrevisses, aux moules, concombres fricassés, les pomme de terre « dont on fait plus d’usage à présent qu’autrefois », « bonne eau pure pour faire cuire le poisson », maquereaux aux groseilles, crème au giger (gésier de volaille), terrine à la paysanne… À la fin il énonce 12 axiomes concernant : la souoe grasse, les liaisons de jaune d’œuf, le bouquet garni, la viande rotie, le verjus, le beurre fondu. Recueil tout à fait exceptionnel : on ne signale aucun manuel à l’usage des couvents. De la bibliothèque Raymond Oliver, avec ex-libris Rouvier de Vaulgran. 208 [MANUSCRIT]. [Recettes grecques]. Fini le 24 juin 1897. Cahier de 172 recettes de cuisine grecque (21,5 x 16,5 cm), 145 pp. manuscrites, suivies de 42 pp. blanches, puis 9 pp. de « Table des Mets » et 11 pp. blanches et, sur le dernier feuillet, la « Note » transcrite ci-après. Couverture carton souple, présenté dans une chemise à petits rabats de cuir havane, intérieur doublé d’un tissu de bandes de couleurs et décorations différentes, le tout dans un étui de même cuir, dos « livre » avec auteurs, titre et trad. doré. 200 / 300 Note. La plupart de ces recettes ont été tirées du livre de Mr Stanatis Platis intitulé Grande cuisine et pâtisserie au Pirée (Grèce) en 1892 par l’éditeur Th. S. Phintakis. L’auteur du livre, très bon chef, mais littérateur médiocre, a pris part à plusieurs expositions alimentaires et culinaires et il y a obtenu entre autres récompenses trois médailles : une d’or, une de vermeil et une d’argent. D’autres recettes sont dues à l’amabilité d’un autre chef Mr Nikitas Vambas, d’une compétence et d’une supériorité beaucoup plus gracieuses que celles de M. S. Platis, dans tout ce qui concerne la cuisine et la pâtisserie orientale. Traduit du grec par Jean G. Xiradaky, 24 rue des Boulangers, Paris. De la bibliothèque Édouard Nignon, avec ex-libris. 209 [MANUSCRIT]. Trois cahiers de recettes. 150 / 200 Recettes d’apprentissage de Louis Bourguignon, 1880, Chalons-sur-Marne. Cahier in-8 de 50 pp. mss. de recettes. Louis Bourguignon fut le directeur de l’Écu de France dans les années 1930. Douceurs de Mme Marel, à Chaumont. Cahier petit in-8 de 24 pp. mss. suivies de 3 recettes sur feuillets remontés. Recettes écrites par Rose Beffroy de Reigny, épouse Marel (1783-1857). Note de son arrière petit fils Georges Fontaine. Recettes de Cuisine de guerre – 1914-1919 – allemandes, traduites sur l’unique exemplaires appartenant aux Archives du Musée de la Guerre (Fondation H. Leblanc). In-8 de 92 pp. mss., cartonnage à la bradel.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==