83 205 [MANUSCRIT]. [BRÉBANT (Théophile) et Édouard NIGNON]. Livre de recettes appartenant à Théophile Brébant. Fait le 1er novembre 1849. Paris 1849. Registre (30,5 x 20 cm) relié en cuir retourné vert, dos muet. 500 / 600 Manuscrit débutant par une belle page de titre calligraphiée par Brébant, suivie de un feuillet blanc orné d’une petite esquisse féminine, 43 feuillets de recettes de la main de Th. Brébant, 1 page : recette « Croissant des boulangers » de la main d’E. Nignon ; 1 page : Recette de cuisine par E. Nignon de Nantes / Ce livre me fut offert par Monsieur Brébant lui-même dans une visite que je lui fit trois mois avant de mourir, en souvenir du temps que je passais chez lui en qualité de commis saucier en 1887. / Ce livre était pour lui un guide quand on lui demandait un menu. / E. Nignon / Entremetier chez Noel et Pelegri (?) 1889 et 1890. Suivent 18 recettes sur feuillets montés sur les ff. suivants la plupart datés de 1873-74, une liste d’opéras-comiques, avec l’indication « Casteltown » et 2 esquisses de femmes de profil, un f. « Castetown » couvert de noms de villes et de prénoms, ainsi que la date de 25 7bre 1857 ; 2 petite notes en anglais ; menu pour un dîner de 18 couverts ; un brouillon de menu ; un petit cahier de 8 pages in-16 de recettes manuscrites ; Prix courant des vins en barrique 1878-79, Caudeyran, fournisseur de l’ambassade britannique ; 7 petites notes sur 2 ff. ornés de fleurs de lys, et enfin, Le Trombinoscope de Touchatout, n°197, consacré à Paul Brébant. Nous ne nous expliquons pas le prénom de « Théophile ». Les 16 premières pages ont des en-têtes soignés, comme l’est le titre. La note d’Édouard Nignon semble bien confirmer que ce recueil de recettes et menus est dû à Paul Brébant. 206 [MANUSCRIT]. Le Confiturier françois où l’on apprend à confire toutes sortes de Fruits, tant secs que liquides ; & divers Ouvrages de Sucre qui sont du fait des Officiers et Confiseurs. S.l.n.d. [vers 1750]. In-8, veau brun, triple filet doré avec fleurons d’angles, fine dentelle d’encadrement à froid, dos lisse orné, tranches marbrées (Reliure de l’époque). 1 500 / 2 000 Manuscrit unique en son genre, son auteur l’ayant calligraphié en imitant scrupuleusement les caractères d’imprimerie (y compris justification du texte, bandeaux, lettrines etc.). Ce type de manuscrit, parfois rencontré pour des ouvrages religieux, est sans doute unique dans le domaine culinaire. L’ouvrage est l’œuvre d’un confiseur-cirier (le papier est encore imprégné de l’odeur de cire), d’où la présence de plusieurs recettes relatives à la cire et aux bougies. D’après nos recherches, même si le titre s’inspire du livre de Massialot sur le sujet, il ne s’agit pas d’une transcription de recettes figurant dans d’autres ouvrages, mais de recettes originales : cerises à mi-sucre, huile de Vénus, ratafia anglais bouilli, conserve de pied de chat, oranges chinoises, etc. De la collection du célèbre cuisinier norvégien Hroar Dege, dispersée en 2005.
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==