64 148 CARÊME (Marie-Antoine dit Antonin). L’Art de la cuisine française au dix-neuvième siècle. Traité élémentaire et pratique des bouillons en gras et en maigre. Paris, chez l’éditeur, rue Thérèse, et chez MM. Renouard, Tresse, Mansut, Maison ; Londres, Jeffs, s.d. 3 tomes en un volume in-8, basane fauve, dos à nerfs orné d’un triple filet doré d’encadrement entre les nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, supralibris, triple filet doré d’encadrement et dentelle à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, encadrement de motifs géométriques dorés intérieur, tranches marbrées. 1 500 / 2 000 Un portrait-frontispice, 3 titres gravés et 21 planches hors-texte, dont 20 dépliantes. Faux titres et titres brunis, mouillure en tête des premiers feuillets du tome I, plusieurs ff. brunis au tome III, rousseurs, petites craquelures sur les dos des reliures, mors frottés. On joint : CARÊME (Antonin). Le Cuisinier parisien, ou l’art de la cuisine française au XIXe siècle. Paris, au dépôt principal, 1842. In-8, basane fauve, dos à nerfs orné d’un triple filet doré d’encadrement entre les nerfs, pièce de titre mar. rouge, supralibris, triple filet doré d’encadrement et dentelle à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, encadrement de motifs géométriques dorés intérieur, tranches marbrées. Troisième édition revue, corrigée et augmentée, illustrée de 25 planches gravées au trait, d’après les dessins de Carême, par Normand fils, Hibon et Thierry (titre-frontispice et 24 planches dépliantes). Mouillure marginale en tête des premiers feuillets, quelques rousseurs, mors frottés. Ces deux volumes sont reliés au chiffre de Lord Henry Seymour (1805-1859) célèbre dandy, fondateur du Jockey Club et promoteur des sports équestres. 149 CARÊME (Marie). Lettre autographe signée adressée à M. E. Marmais, du 15 septembre 1835. 2 pp. 1/2 in-8. 300 / 400 S’il a laissé de la fortune ? Non Monsieur, il ne s’est même jamais soucié d’en acquérir [...] une ambition plus noble que celle de la fortune a occupé toute sa vie… « Cette pièce rédigée par la fille de Marie-Antoine Carême est de la plus grande importance. Elle permet d’établir définitivement la biographie du célèbre cuisinier, né à Paris le 8 juin 1783 et mort le 12 janvier 1833. » (D. M.). Cette lettre fut exposée au Musée Destrée à Charleroi en 1992 et à l’Exposition Carême à Paris en 1984 (Cat. N°5 et pp. 26-28). Voir aussi : Marie-Pierre Rey, Le Premier des chefs. L’exceptionnel destin d’Antonin Carême, Flammarion, 2021. 150 COLOMBIÉ (Auguste). Nouvelle encyclopédie culinaire. La pâtisserie bourgeoise, la cuisine bourgeoise. Meulan, Rety, 1906-07. 3 volumes in-4, demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs, couvertures conservées (J. Faki). 200 / 300 Édition originale d’un des plus importants ouvrages de la cuisine française. Colombié fut le plus grand professeur de cuisine. Il s’attache à rédiger ses recettes avec une grande clarté et de les prolonger par de précieux commentaires. Ouvrage très recherché, une grande partie de stock ayant été détruite après la mort de l’auteur ; d’autre part, bien des cuisiniers, nos contemporains, qui se sont amplement servi de ce travail, n’ont jamais tenu à en promouvoir la valeur.
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