58 133 TAILLEVENT (Guillaume Tirel, dit). Le Viandier. Paris, Techener, 1892. In-8, maroquin havane, filet à froid, dos orné d’encadrements de filets à froid, filet à froid d’encadrement sur les plats, doublure et garde de maroquin grenat, sextuple filet doré intérieur, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui de maroquin grenat (D. Jaquillard). 600 / 800 Belle édition d’un des plus anciens traités culinaires français, composé au XIVe siècle, avec un avant-propos et des notes par le baron Pichon et Georges Vicaire. Elle est ornée d’un frontispice. Exemplaire enrichi du supplément publié à la même date, dont la pagination est suivie, ainsi que des reprints de quatre articles parus dans le Bulletin du Bibliophile concernant Le Viandier, en 1843, 1892 et 1895, et deux tirages de « Deux nouvelles pièces relatives à Taillevent » dont l’un est sur peau de vélin. Tirage à 350 exemplaires, celui-ci un des 300 sur vélin du Marais. Envoi autographe signé de Georges Vicaire : et une lettre autographe du même, adressée à H. Lecesne, imprimeur à Chateaudun, le 15 août 1892. On joint une lettre de Jean Vicaire, petit-fils de Georges Vicaire, du 16 avril 1967, à Daniel Morcrette, au sujet de la nouvelle édition de Taillevent que ce dernier publie. On joint également les fiches de Léon Lambert pour Le Viandier et son supplément (brochés), avec son cachet « collection Deuzel ». Superbe exemplaire. Vicaire, 827-828 – Cat. Emmanuel d’André, 2006, n°544. 134 TENDRET (Lucien). La Table au Pays de Brillat-Savarin. Belley, Louis Bailly fils, 1892. Petit in-8, maroquin vert d’eau, triple encadrement de filets dorés, fers spéciaux dans le cadre mitoyen : poissons à froid, coupes, tête de cerf, coquille Saint-Jacques dorés ; rappel du décor sur le dos avec coquille Saint-Jacques dorée, pièce de titre de maroquin noir, doublure de basane kaki et garde de tissu, tranches dorées, couvertures et dos conservés, chemise à rabats veau vert d’eau, étui bordé (D. Jaquillard). 150 / 200 Édition originale, ornée d’un portrait-frontispice. Bel envoi autographe signé de l’auteur : Mon cher Monsieur Rosier je me rappelle de vous, de notre maitre Cayron, même de Merlot qui faisait la cour à la malheureuse femme de ce vieux pédagogue dont un œil pleurait sans cesse. Je me souviens aussi de l’infecte cuisine que nous mangions. Très bel exemplaire luxueusement relié. 133 135
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