Bibliothèque gastronomique Daniel MORCRETTE

52 118 NIGNON (Édouard). L’Heptaméron des Gourmets, ou les délices de la cuisine française. Luzarches, D. Morcrette, 1979. In folio, mouton havane, grand décor du XVIe siècle noir et or, gardes de peau havane ornées de rinceaux or et brun, tête dorée, couverture illustrée conservée, chemise demi-mouton havane à bandes et étui bordé (Reliure de l’éditeur). 20 000 / 30 000 Seconde édition définitive et en grande partie originale. Elle contient 883 recettes, dont 263 inédites (plus d’un tiers). La première, en 1919, n’avait été tirée qu’à 150 exemplaires. C’est le plus important traité moderne de cuisine. Il est illustré d’un grand encadrement de couverture, un cul-delampe en 4e de couverture, de 3 bois de texte [Auteur, Titre, Illustrateur] (ceux-ci inédit), 8 grands dessins (1 inédit) et de 38 encadrements, en-tête, culs-de-lampe et lettrines (dont 5 inédits) tirés sur les bois originaux ; une suite des 8 dessins originaux de Guillonnet tirés en grand format. Tirage à 250 exemplaires celui-ci (exemplaire de D. Morcrette) non numéroté ni signé. On y joint : le manuscrit autographe de Daniel Morcrette de son texte et de la copie des recettes de Nignon qu’il a ajouté à cette seconde édition, 252 feuillets in-4 ; ainsi qu’une version photocopiée de ce manuscrit avec des notes au stylo rouge. –Y est joint le tirage de 8 gravures et 3 cahiers du texte imprimés en 1979, cet ensemble sous chemise et étui de l’édition de 1979. On y joint également : Le tirage d’épreuve, une version manuscrite du texte de D. Morcrette, les photocopies des 263 recettes par Nignon, cet ensemble sous chemise et étui de l’édition de 1979. On y joint : manuscrit dactylographié à l’encre violette d’Édouard Nignon, 433 pages in-4. Les corrections manuscrites sont de Bertrand Guégan. Version dans sa première forme, c’est-à-dire sans l’appareil littéraire qui l’accompagnera. Cet état est également entièrement différent du manuscrit : manuscrit autographe. Ce tout premier état, bien différent de l’édition est titré « Manuel de la Volupté » rayé, et remplacé par « L’Heptaméron des Gourmets » et « ou les délices de la Cuisine Française dédié à Mr Varenne statuaire du Temps par E. Nignon de Nantes. Ouvrage tiré à 100 (rayé, remplacé par 120, et de la main de Guégan « sur Japon Impérial et 20 sur Vieux Japon ») La Fabulation de Messieurs H. de Reignier (sic) de l’académie Française, E. Descaves de l’académie Goncourt, L. Taillade, A. Mary, Godefroy, F. Fleuriot, G. Apolinaire ». Manuscrit de 438 pages (p. blanches comprises). Cela suivi dans 2 chemises du tirage des illustrations sur papier de Chine. Et enfin un petit ensemble de tiré-à-part et documents : Lettre Autographe Signée d’E. ESCOFFIER à M. Viriot (24 février 1920) qui l’a transmise à Nignon en y ajoutant « Mon cher ami, ci-joint la lettre Escoffier. Le bruit de vos succès est celle ( ?) jusqu’aux bords de la Riviera » . – Les manuscrits autographes signés de Laurent Tailhade (3e journée), 18 ff. in-8, et de Henri de Régnier (5e journée), 6 ff. in-8. – Les photographies originales de 13 sculptures réalisées par Henry Varenne pour réaliser les dessins des bois illustrant le livre. Exceptionnel et extraordinaire ensemble sur un des ouvrages, si ce n’est le livre de Cuisine le plus beau publié jusqu’à nos jours. Concernant le manuscrit dactylographié, Daniel Morcrette note : « Cette épreuve dactylographiée (dont il n’existe qu’un seul autre jeu d’épreuve fort incomplet) est le seul témoignage de l’ouvrage que Nignon projetait avant la réalisation de L’Heptameron des Gourmets et de la tournure que lui donna Bertrand Guégan. J’avoue que je préfère cette forme à celle qui a été adaptée. Ce recueil de recette est fort intéressant et les parties en sont assez équilibrées. Tout ce qui concerne les canapés, les sauces, les essences, les glaces de viandes (…) a été abandonné comme trop indigne d’un Keepsake de luxe. Ceci, qui forme un tout, donne une idée de ce qui aurait été le premier traité de cuisine de Nignon. » (note jointe à cet ensemble. Le Second jeu dactylographié, est celui de Guillonnet qui se trouve dans une des boites d’archives.).

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