40 88 [FACÉTIE]. La Maltote des cuisinières, ou la manière de bien ferrer la mule : dialogue entre une vieille cuisinière et une jeune servante. Paris, Guillaume Valleyre, 1711. Plaquette in-12, cartonnage papier marbré, titre en long sur le dos (Reliure du XIXe siècle). 500 / 600 Édition originale rarissime de ce dialogue facétieux en vers sur les vieilles pratiques ancillaires relatives, entre autres, au sou pour livre, à faire danser l’anse du panier, c’est à dire faire payer aux maîtres plus que les servants n’ont payé les denrées achetées pour eux. Vicaire ne cite que l’édition de 1713, en 12 pp., imprimée chez le même typographe. De la bibliothèque du comte Emmanuel d’André (2006, n°371). Rousseurs, salissures au titre légèrement découpé sur la marge inférieure et réparations infimes. 89 [FACÉTIE]. La Maltote des cuisinières, ou la manière de bien ferrer la mule : dialogue entre une vieille cuisinière et une jeune servante. Rouen [Lyon], J. F. Behourt [Imprimerie de L. Perrin], [1863]. In-8, maroquin aubergine, dos à cinq nerfs richement orné, triple filet doré d’encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (Capé). 300 / 400 Très rare réimpression publiée par Gustave Véricel. Tirage limité à 32 exemplaires non mis dans le commerce, celui-ci un des 5 sur papier de couleur (jonquille). Envoi autographe signé de Gustave Véricel au collectionneur Paul Desq (1816-1877). 90 [FACÉTIE]. L’Ordre et cérémonie du plaisant festin fait à Messieurs les savetiers le jour de leur fête. Paris, 1637. Petit in-8 de 7 pp., demi-veau vert à coins, titre doré en long, fleurons dorés. (Reliure du XIXe siècle). 1 000 / 1 200 Rarissime édition originale de ce menu fantastique et bouffon au ton rabelaisien. Le menu de cinq services « à sçavoir Bouilly, Rosty, Entre-mets d’estuvées et fricassées, Pastez, Tartinages et Confitures. Avec la recherche des viandes les plus rares se trouvèrent iamais au monde… » est un chef-d’œuvre de fantaisie surréaliste où tout est par 12 (sauf : « 4 douzaines de Roitelets à la sauce d’Ypocras ; 4 pastez d’éléphant à la sauce d’Angleterre ; 4 plats de dents d’éléphans, pour servir à curer les dents et 4 cruches d’eau des pleurs de Gargantua pour laver la bouche »). Ce texte rabelaisien vise sans nul doute la façon, déjà présente, dont les cuisiniers usent pour sublimer les mets et anoblir la moindre chose préparée de leur main. De la bibliothèque Armand Bertin, secrétaire de Chateaubriand et un des fondateurs du Bulletin du Bibliophile, avec ex-libris. On y joint : La Vie de puissante et très-haute dame Madame Gueline par Monsieur Frippesauce… publiée d’après l’édition de Rouen 1612 et précédée de l’Estat d’un banquet pour un amoureux… Paris, Claudin, 1875. In-8, 36 pp., 2 ff., demi-veau glacé noir à coins, titre doré en long. Rare, tiré à petit nombre.
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