25 50 ROUGIER DE LA BERGERIE (Jean-Baptiste). Manuel des étangs, ou Traité de l’art d’en construire avec économie et solidité. Paris, Audot, 1819. In-12, basane racinée, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre maroquin rouge, tranches marbrées (Reliure de l’époque). 200 / 300 Édition originale, illustrée de deux planches gravées dépliantes et d’un tableau replié, relatif au nombre et à l’étendue des étangs à l’époque de la loi du 14 frimaire an II. L’ouvrage évoque l’origine historique des étangs, puis indique : 1° les meilleurs moyens pour les empoissonner ; 2° les modes les plus sûrs pour en faire la pêche et transporter au loin les poissons ; 3° leur utilité publique sous le rapport des irrigations et des lois on usages de la police publique rurale. 51 SAINT-ÉTIENNE (Dom Claude). Nouvelle instruction pour connoistre les bons fruits, selon les mois de l’année. Avec une methode facile pour la connoissance des arbres fruitiers, & la façon de les cultiver. Paris, Charles de Sercy, 1678. Petit in-12, veau brun, dos à nerfs orné, tranches jaspées (Reliure de l’époque). 400 / 500 Petit traité classique. Il porte particulièrement sur les poires et les pêches, indiquant leurs variétés, les mois durant lesquels on les consomme, les façons de les cultiver, et se termine par une petite partie sur les pommes. Ex-libris Pincemaille de Launoy. 52 SALNOVE (Robert de). La Vénerie royale. Paris, Antoine de Sommaville, 1665. In-4, maroquin brun janséniste, dentelle intérieure, tranches dorées, étui bordé (Dupré). 600 / 800 Seconde édition du plus important traité de vénerie du xviie siècle. C’est une « réimpression exacte de l’édition de 1655 ; elle est toutefois mieux imprimée que la première, sur meilleur papier et d’un format un peu plus grand », écrit Thiébaud. Elle est ornée du même majestueux frontispice gravé en taille-douce. Robert de Salnove, conseiller et maître d’hôtel ordinaire de la maison du roi, fut escuyer de Christine de France duchesse de Savoie, et gentilhomme de la chambre du roi de Savoie. Son traité de vénerie, qui supplanta celui de Du Fouilloux, est extrêmement complet sur les chasses au cerf, au lièvre, au chevreuil, au sanglier, au loup et au renard, sur le comportement de ces gibiers et sur la manière d’élever et de soigner les chiens. Il renferme également un Dénombrement des forests et grands buissons de France listant les bois de chasse du royaume et un intéressant lexique cynégétique, intitulé Dictionnaire des chasseurs, qui occupe 38 pp. à part en fin de volume. Thiébaud, 824.
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